Relâche le ventre et danse, tu n’es plus avec cette personne…

Danser comme si personne ne regardait, relâcher le ventre quand tu fais l’amour, te rappeler que tu n’es plus dans une relation toxique et que tu es maintenant, en sécurité d’être toi, et de t’exprimer.

Ouh…
Par où commencer… 
Par quel fil prendre ce que j’ai à écrire ici…

La vérité. 

La vérité est… que Je maîtrise encore. Je veux ‘encore’ faire bien. Il y’a un niveau de vulnérabilité, de fragilité, de tendresse que je n’ose (n’osais ?) pas atteindre. Comme passer la main sous la carapace et toucher la tendre membrane, et avoir peur que cela fasse mal.

Cela ne se voit pas, et cela ne se sent peut-être que très subtilement, mais dans ma façon d’être, d’écrire, encore, je maîtrise, je contrôle, je cadre. C’est léger, ce n’est pas grand chose, c’est bien moins que ça ne l’a été, mais c’est encore là. Ce calcul, cette maîtrise, juste au cas oú quelqu’un regarde. 

Je vais t’expliquer, et tu vas comprendre…en te donner des exemples. Ceux qui m’ont aider à mettre en mots ce que je ressentais. 

1 – Danser comme si personne ne regardait

Il y’a en moi, deux manières de danser.

Quand j’habitais encore à Londres, je me rappelle aller en boîte, avec mes mini robes, et mes hauts talons, et je dansais. J’étais à fond sur la musique, je m’éclatais, c’était super. Et surtout… je dansais ‘bien’. Je faisais attention à mes mouvements, surtout je voulais être sensuelle et sexy et qu’on me regarde et qu’on m’admire. Je voyais le regard des personnes sur moi, des hommes sur moi, de mes amies sur moi, et même si je m’amusais et je m’éclatais, il y’avait un léger brin de maîtrise, tu vois ? Et encore aujourd’hui, je me retrouve à danser comme ça, à vouloir danser ‘bien’, faire les bons gestes, comme il faut, être sexy, et en même temps élégante : MAÎTRISER. Sans pour autant laisser le flow me traverser.

Avec une certaine vigilance…

Et puis j’ai une autre manière de danser, celle là quand il n’y a personne. Je mets la musique, je mets une playlist, et je laisse la musique me traverser. Je sens ses ondes entrer à l’intérieur de moi, et me porter et me traverser. La musique est en moi, je suis la musique. Nous ne somme plus séparés, nous ne sommes plus ‘moi d’un côté et elle de l’autre’, je ne suis plus en train de l’observer et voir si j’arrive à me caler sur elle : je suis dans elle. Je ne m’observe pas, je ne me regarde pas, car je suis dans un vrai moment d’existence. Il n’y a aucun jugement, aucun “c’est bien ou pas”. 

Simplement…. c’est. 

Ne pas être séparée du flow, être le flow.

Tu vois la différence ?

2 – Relâcher le ventre quand je fais l’amour…

Au début de la relation avec mon chéri, j’étais très consciente de mon corps (est-ce qu’il lui plaît ? est-ce qu’il est bien ?), et j’ai remarqué que… je rentrais le ventre quand nous faisions l’amour. Je voulais qu’il me voit d’une certaine façon, je voulais projeter mon corps dans une certaine lumière, alors sans le réaliser, j’alterais légèrement ma présentation. Une fois, alors que nous faisions l’amour, j’ai lâché, j’ai vraiment lâché. Il a dû dire ou faire quelque chose qui m’a fait me sentir tellement en sécurité, tellement aimée, tellement choyée, que j’ai laissé tomber toute résistance et j’ai laissé mon corps s’ouvrir à lui. On a eu un moment si intense. À la fin il m’a dit : j’ai remarqué que tu as vraiment lâché prise cette fois… tu as complètement relâché le ventre ! Ma réaction c’était : oh non ! Mon ventre a dû avoir l’air gros. Et lui s’en fout de mon ventre, ce qu’il veut c’est que je prenne le maximum de plaisir.

Relâcher. Laisser tomber la performance, la maîtrise…

Encore une fois… arrêter avec cette vigilance

3 – Écrire comme si mon ex n’était plus là…

Tout ça ne vient pas de nulle part. Cette sensation de devoir ‘maîtriser’, faire ‘bien’, performer, de façon maîtrisée. Ça vient de l’enfance, c’est certain, et la vie nous envoie parfois les expériences nécessaires pour soigner. Et ces expériences nous font revivre ce que nous allons finalement lâcher, de manière exacerbée.

J’étais dans une relation toxique. C’est encore difficile pour moi de le dire, de l’admettre. Et récemment, j’ai compris que dans cette relation il y’avait de la violence psychologique. 

Dans cette relation, j’essayais toujours de toujours bien faire, toujours mieux faire. Ce n’était jamais exactement comme il fallait. Alors je faisais l’effort de faire mieux, et un peu mieux. Je faisais attention. Et clairement, j’étais en plein dans la performance. 

La façon dont je parlais, dont je me tenais, dont je faisais l’amour, tout était maitrisé. Il fallait que ce soit bien, il fallait que ce soit satisfaisant. 

Tu te rappelles quand j’ai écrit que j’avais fait l’exercice d’être gentille pendant une semaine ? Ce genre de choses-là, mais un peu tous les jours, distillée dans le quotidien.

Pourquoi ?

Aucun de nos comportements n’est là gratuitement. Ils ont tous leurs raisons d’être. Alors pourquoi ne pas juste relâcher, être moi, et voir ce que cela donnerait ?

Eh bien c’est simple.
Par peur.

Par peur d’être blessée. Par peur d’entendre encore une phrase qui fait mal, même si elle est soit-disant là pour ‘m’aider à m’améliorer’. Par peur d’être triste, encore, d’être heurtée, et par peur de ne pas savoir quoi faire et où me tourner si c’est le cas. Par peur de pleurer et de ne pas savoir l’expliquer. Car à l’époque je n’avais pas la force de me dire que c’était faux tout ça. Je me disais qu’il devait avoir raison.

Alors pour ne pas lui donner davantage raison, je faisais bien, je faisais semblant.

Je me protégeais. 


4 – Je sais quel est mon prochain niveau de vulnérabilité 

C’est écrire comme si je savais qu’on ne pouvait pas me faire de mal. 

Il y’a tellement que je pourrais encore écrire, tellement de vérités subtiles que je pourrais partager, et d’autres très concrètes qu’il pourrait être bénéfique pour moi, et par conséquent pour nous, de formuler, or il y avait cette peur, ce regard de l’autre, celui qui peut te tacler si tu quittes le script, si tu danses en balançant tes bras de tous côtés, si tu relâches ton ventre quand tu fais l’amour ou si tu ne dis pas exactement ce qu’il faut quand il le faut. Ce regard qui te pousse à la vigilance : « fais bien attention, sinon… »

Écrire comme si mon ex ne regardait pas, et m’en foutre s’il regardait.

Je sens beaucoup moins son regard, mais l’ombre de ses remarques a flotté au dessus de moi pendant des années. 

Aujourd’hui je choisis que je peux danser et relâcher et exister et que rien ne peut me faire de mal. Certains peuvent essayer, mais cela ne me fera pas arrêter. 

Je lâche. 

Il n’y a pas de manière mentale de passer de l’autre côté de la barrière. 

De passer des gestes maîtrisés à tournoyer les yeux fermés.

Il n’y a pas de mode d’emploi, il y’a juste une décision. 

Une décision qui fait peur. Une décision qui serre un peu au cœur. Une décision qui nous fait nous sentir en danger, légèrement.

La décision de : relâcher. 

De simplement arrêter. 

C’est aussi simple que de relâcher le ventre, relaxer la mâchoire, bouger le corps et simplement se laisser être.

C’est tout. 

Et au début, ça peut faire bizarre.

Depuis que j’ai commencé à écrire, je suis dans mon lit et mon corps est relâché contre les oreillers et c’est étrange, de sentir mon ventre se gonfler ainsi.

Lâcher la maîtrise. 
Lâcher le contrôle. 
Arrêter la vigilance.

Relâcher.
Relâcher.

Et c’est tout. 

Se laisser être et traverser.

Ne plus être séparé-et du flow de la vie.
Ne plus le regarder et essayer de s’y rapprocher.

Mais à la place, le laisser nous traverser, être lui. 

Je sentais que je devais lâcher des choses, et je n’arrivais pas à mettre les mots sur quoi. Car c’est quelque part assez subtil. C’est dans le corps. C’est une question d’état.

Et puis au fur et à mesure me sont venues ces images, pour ancrer les différentes énergies et émotions.

Ça m’aide. Ça m’aide de me rappeler que c’est comme la danse, que c’est comme faire l’amour, et que mon ex n’est plus là.

Peut-être que ça t’aidera aussi XXX

J’espère en tout cas.

Plein d’amour,

Lyvia 

PS : 

C’est le dernier jour pour s’inscrire à Femmes Riches et Puissantes ! 
On m’a posé de nombreuses fois la question de si je relancerais le programme.

Voici où j’en suis sur ce sujet, ce que je ressens à cet instant et qui pourra peut-être évoluer :

  • oui, Femmes Riches et Puissantes est un programme dont le contenu sera accessible dans le futur. Il est trop important et crucial pour que tu n’y aies pas accès plus tard.

Ceci dit :

  • la forme ne sera pas la même. Je ne peux garantir qu’il y aura une promotion comme celle-ci, un groupe de femmes qui commence ensemble, je ne peux garantir le format des conférences lives toutes les 2 semaines etc. 

Donc le contenu sera accessible dans le futur (et c’est énormément de contenu !) mais je ne sais sous quelle forme. 

Voilà, tu as tout pour prendre ta décision ainsi ! 

Si tu sens que c’est le bon moment pour toi, ne passe pas à côté.

FRP tel que nous le lançons cette saison n’est pas une simple formation en ligne, c’est aussi un groupe de femmes qui s’encourage et se soutient, sur des thèmes parfois complexes, parfois délicats, et souvent subtils. C’est moi qui prend le temps de regarder ce qui se passe pour toi, et te réponds précisément.

Si tu te sentais seule dans ta vie… de femme, tes ambitions, ta vie d’entrepreneure, et que tu veux faire partie d’un groupe qui a sincèrement à cœur de faire bouger et évoluer les choses, viens parmi nous. 

On t’attend ! 

https://lyviacairo.com/femmesrichesetpuissantes

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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