Si je n’écris pas je meurs…

Avant-hier, alors que nous prenions le petit déjeuner en famille, j’ai pris mon carnet et j’ai commencé à écrire. C’est là que m’est venu mon texte sur l’amour inconditionnel. Je l’ai écrit pour moi d’abord, pour faire sens de mes propres attentes, et ensuite je l’ai partagé.

Mon neveu m’a fait la remarque qu’on m’avait posé une question à laquelle je n’avais pas répondu, ou autre chose que j’avais zappé. En tout cas je n’étais pas présente. J’ai haussé les épaules. Il m’a dit : « tu t’excuses pas d’écrire à table ? » (on n’a pas le téléphone à table par exemple) et j’ai répondu : « non, je ne m’excuse jamais d’écrire. Car si je n’écris pas, je meurs. »

S’en est suivi un début : « ben non tu vas pas mourir si t’écris pas !
– Si.
– Mais écrire c’est pas comme la nourriture ou l’air !
– Si »

Et alors je lui ai expliqué : « si je n’écris pas, je déprime, je suis confuse, je deviens anxieuse. Peut-être que ça ne va pas me tuer sur le champ, mais ça va me ronger à petit feu, je suis alors un peu plus perdue. Et aussi, je ne fais pas ce que j’aime. Pour moi c’est comme l’air que je respire. Parfois on meurt quand on ne fait pas ce qui nous fait du bien. »

Et il a compris.

En effet, parfois j’ai eu envie de mourir. Et c’est écrire qui m’a sauvé.

Je me suis accrochée à mon carnet comme à une bouée.

Mon amie S, alors qu’on parlait au téléphone l’autre jour et qu’elle traversait une passe difficile, m’a dit : « c’est toi qui me donne de l’espoir.

– Ah bon ?

– Oui, je me rappellerai toujours le jour où tu m’as appelé au téléphone et tu m’as dit, très calmement : ‘Je crois que j’ai envie de mourir’ »

Je me rappelle très bien de ce moment. C’était en 2018.

A l’époque je me questionnais très sincèrement de l’intérêt de continuer à vivre.

Pas de mec, ma société qui battait de l’aile, ma famille qui m’agaçait, mon père à qui je ne parlais plus.

Il y avait quelque chose de très calme, et d’épuisé en moi qui ne voyait pas d’issue.

Et alors, le carnet m’a sauvée.

Le carnet où j’écrivais : « encore un jour, attends demain ».

Le carnet où je conversais avec mes guides, où je confiais ma honte, et ma culpabilité sur mes dettes et mes finances.

Le carnet où je visualisais, sans trop y croire, une vie où une personne m’aimerait enfin comme je suis, et où je ne me sentirais pas inadéquate, moche, nulle, pas assez bien.

Le carnet où je priais pour un miracle avant de me coucher, et sur lequel j’écrivais le miracle, aussi petit qu’il soit, quand il arrivait.

Ma bouée de sauvetage, mon précieux : si c’est écrit, alors que peut-être, qui sait, ça existe.

Les larmes me coulent quand je t’écris ceci parce que… j’étais si malheureuse.

J’étais fatiguée. Et je me sentais terriblement seule.

Il y avait les mots du carnet, et d’autres mots aussi, qui me tenaient à la vie.

Les mots que je publiais. Ça m’a toujours aidé de savoir que j’étais lue. De savoir que mon existence avait un sens et que même si j’avais du mal à trouver les mots pour moi, je pouvais trouver les mots pour les autres.

Les mots que j’écrivais à mes clients. J’ai fait des programmes qui étaient composés d’ebooks. Ça m’a aidé à faire sens de nombreuses choses et de m’ancrer.

Et des lettres d’amour. Peut-être que si tu me lis depuis un moment, tu sais que j’ai écrit des lettres d’amour à mon futur chéri. Ça m’aidait à l’époque de lui écrire. De me dire que dans un espace temps, il était là.

Récemment dans un appel avec ma thérapeute, on a échangé sur le fait que si je n’avais pas l’écriture, beaucoup de choses seraient probablement plus complexes à gérer pour moi. Ça c’est sûr.

Je ne saurais décrire le pouvoir que ça a, d’écrire les mots sur le papier, ou avec le clavier. De les voir se former, la représentation de ce que c’est. Il y a un côté magique, comme s’ils faisaient une histoire devenir réalité. C’est pourquoi les romans sont mon genre préféré : ce ne sont que des mots mis bouts à bouts sur une feuille, et regarde jusqu’où ils peuvent nous transporter, et nous transformer.

J’écris ça, je pense, parce que de nombreux inscrits à Divine Energie m’ont dit être séduits par le fait que le programme soit à l’écrit. Je pensais le faire pour moi, car dans cette période de transition, j’en ai besoin. Et finalement je le fais pour eux aussi. C’est vraiment superbe. Et comme dans J’écris ma vie, que vous avez peut-être fait, mon intention, qui était inconsciente et que je conscientise maintenant, est de vous offrir le cadeau de l’écrit…. des mots qui m’ont sauvé la vie.

J’ai voulu mourir, tellement de fois.

Mais à la place j’ai écrit.

Merci de m’avoir lue

Lyvia

PS : le lien pour Divine Énergie est ici, et détail qui vaut son importance, on commence demain JEUDI, et les portes ferment JEUDI SOIR à 23:59 (heure de Paris).
https://lyviacairo.com/devineenergie

Voici ce que C. nous a écrit après son inscription : “ça y est, j’ai sauté le pas. L’offre m’appelait depuis le départ, mais j’ai voulu attendre pour voir si l’envie était persistante… C’est un peu mon test à moi pour les achats d’un certain montant.  Je te suis depuis un certains moment maintenant et j’ai l’impression que tu me suis personnellement aussi lool… Ce que tu écris et crées me parle et correspond très souvent à questions que je me pose, des étapes que traverse…

Je me suis laissée porter par ton offre car elle correspond à mon état d’esprit du moment : apprendre à laisser la place au divin, à écouter, à faire confiance, à lâcher prise. Apprendre à accueillir et recevoir l’abondance également, d’amour, de joie, d’argent, de sexe conscient… Apprendre à dire non aussi quand ce n’est pas tout-à-fait ce que je souhaite, tellement persuadée que “mieux” est prévu pour moi. Devenir Moi de plus en plus, sereine et puissante, toute bénie et guidée que je suis. (bon je l’écris, là, mais l’objectif c’est de l’incarner !!! lol)

Bizz et merci !”

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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