L’entre-deux… j’ai quitté ma maison

Bonjour,


Cela fait bien 10 jours que je ne t’ai pas écrit. J’ai fait deux lives, ce qui est chouette, je partage chaque jour avec toi en story, mais j’ai mis de côté le fait de publier ici. Je n’ai pas vraiment de raison à part que mon énergie était demandée ailleurs. Ma préférence est de publier tous les jours, ou au moins 5 fois par semaine, car d’une, ça me fait du bien, et de deux, j’adore documenter ce qui se passe pour moi.

Pour cette fois, je me donne un peu de grâce, car tout ce qui ne s’est pas vu à l’extérieur s’est passé puissance 1000 à l’intérieur. Et beaucoup de mon énergie s’est tournée vers écouter, processer, et naviguer le début d’une grande transition de vie.

Hier (quoi, déjà hier ?), j’ai quitté ma maison à Paris. Ce n’est plus ma maison. Elle est vide maintenant. Toute propre, sauf certaines tâches sur les murs.
Ce n’était jamais ‘vraiment’ ma maison. L’état des lieux me l’a rappelé. Rendre des comptes de ce qui s’est passé, ou pas, ma rappelé que ce n’était qu’une maison prêtée.

Et pourtant, j’y étais bien, confortable. J’avais de l’espace d’être moi, d’exister. Je ne me suis jamais vraiment insérée dans le quartier, passant une bonne partie de l’année à faire l’aller retour entre cette maison et l’appartement de mon compagnon. Et pourtant, des petites choses des environs vont me manquer. Les roses au printemps, la chatte rousse des voisins, le restaurant indien où j’allais souvent, et la pizzeria délicieuse, quelques rues plus bas.

Je savais, dès mon arrivée, que c’était un moment de passage.

Nous étions autour du 20 octobre 2019 quand j’ai emménagé. Et j’ai emménagé par amour.
Je suis restée à Paris par amour.
Et par amour de moi, j’ai choisi, manifesté, voulu, une maison qui correspondait à ce que je désirais.
Et c’est aussi par amour que je m’en vais.

Ça y’est, nous sommes sur le chemin de nos nouveaux projets, avec encore plein d’incertains. Des choses qui coincent et qui nous demandent d’attendre. Et dans cette attente, que je trouve si longue, moi qui ai l’habitude de prendre mes cliques et mes claques et me casser sans regarder derrière moi, me voici avec une famille, beaucoup; beaucoup de cartons, et je sais, désormais, ce que cela fait de ne plus être seule.

Je ne me rappelle même plus la dernière fois où je n’ai pas déménagé seule. Cela doit faire 5 ans ? 6 ans ? Enfin bon.

Il n’empêche que nous sommes en mouvement vers notre prochaine destination, et ce très lentement.
Alors nous attendons.

Et l’attente permet deux choses : d’une, la préparation.
Et pas seulement celle de faire des paquets, la préparation mentale aussi. Ces dernières semaines j’ai vu comment nous apprenons à être en famille, et comment nous apprenons à être en couple. Des ajustements, des discussions, avec la connaissance qu’une fois que nous aurons passé cette étape, nous serons lancés dans le grand bain.

Et aussi, il y a une sorte de préparation magique qui se fait. Je sens énergétiquement des choses se mettre en place, très, très lentement. Selon un timing que je ne connais pas. Alors je travaille à maintenir ma vibration de reconnaissance et de joie, afin de simplement pouvoir être alerte, et accueillir. Je pratique le détachement, même s’il est absolument difficile, en me disant que peu importe ce qui est prévu, et selon quel timing, c’est ok. J’apprends de nouvelles choses sur mon chemin spirituel. La patience, c’est certain. L’engagement aussi.

Et à quel point, encore et toujours, je ne contrôle rien. Je navigue un espace ténu entre avoir la foi et m’abandonner à la vie, et savoir à chaque moment quelle est l’action juste, tout pile entre ne pas laisser les choses stagner, et ne pas non plus se précipiter.

Ah, c’est lent et lourd ce que je t’explique ici, et c’est aussi mon état d’esprit.
Je me sens sur une barque, dans une eau plutôt calme, mais qui demande tout de même d’être naviguée au millimètre pour ne pas dévier de sa trajectoire.

J’ai l’impression que ces dernières années, on m’a vraiment appris à naviguer 🙂

Le voyage que nous faisons n’est pas anodin. Pour de nombreuses raisons, il est puissant. Et je suis aussi étonnée que toi du fait que je n’en parle pas davantage. De notre prochaine étape. Mais c’est parce que je ne veux pas répondre à des questions. Pas encore. Sur ce projet, je ne donne pas. Seulement, je reçois.

Je sens qu’une fois arrivés tout va se transformer. Quelque chose va bouger d’une façon bien plus grande que ce que je peux imaginer. Je sens la pression qui monte dans la cocotte minute, et un flot puissant d’énergie qui veut s’en échapper. Mais en attendant, on doit laisser mariner.


J’ai (re)commencé à lire Femmes qui Courent avec Les Loups de Clarissa Pinkola Estés, et à chaque page de sentais l’appel du large dans mon corps. L’appel de la nature, l’appel de la Vie. Loin d’une maison à Paris. Loin d’un appartement dans un immeuble d’île de France. Loin du gris.

Je veux te partager ici ce que j’ai écrit après ma lecture (pause, inspire, expire, et lis):

« Se rassembler.
Être ensemble.
Être prêts.
Écouter les messages et sentir l’appel de la forêt.
Voir à quel point elle nous manque terriblement.
Les pieds dans l’herbe.
La tête sous l’eau de la mer.
Escalader des rivières.
Manger la chair de fruits sucrés.
Danser.

La femme sauvage en moi se réveille, veut briser ses chaînes, en a marre. Très, très, très marre.
Elle en a marre du temps que ça prend.
Et en même temps, si c’est une femme sauvage, alors elle comprend… la nature.
Elle comprend le temps, le timing divin.
Rien ne doit être bousculé.
Elle comprend que la bonne graine doit arriver au bon endroit et qu’il n’y a pas de temps linéaire pour ça.
Il n’y a que la magie.

Patienter en magie.
Patienter et se préparer.


La digue va éclater et alors tout va changer.
Le dénouement est inévitable.


D’une façon ou d’une autre, ça va aller.
Apprécier ce qui est.

Apprécier le sas de décompression.
Respirer un coup.
Repartir.
Faire confiance au timing divin.
Et se reconnecter justement, à la nature.

Leur écrire me manque (*ça c’est vous 😀)
Alors je fais le voeu, pour la énième fois et je choisis de le tenir cette fois, d’écrire, tous les jours, ce qui vient et ce qui est.  C’est mon meilleur moyen de ne pas perdre pied. De me nourrir et aussi d’y arriver. Pas de stratagème complexe. Juste écrire »




Tu vois comme écrire est dans mon esprit.
A chaque fois que je m’en éloigne un peu, ça me manque.
Et ça me manque parce que c’est mon baume, mon équilibre.
Mon cycle donner / recevoir.

J’ai décidé que novembre allait être le mois de la douceur.
Surtout avec le nouveau confinement un peu étrange que nous recommençons à vivre, et tout ce que cela peut réveiller de questionnements.

Douceur, douceur, douceur.
Pour toi, pour moi, et pour nous 🙂

Lyvia


PS : Être moi Suffit L’Expérience a réouvert ses portes !
https://lyviacairo.com/etremoisuffit

C’était important pour moi que tu ne rates pas ce que l’on va faire ce mois-ci !

Le thème est : Incarner une Nouvelle Identité (ou : La Métamorphose).

L’idée étant d’accueillir toutes les parts de toi, même les parts d’ombre, de qui tu es, et de faire le deuil de ce qui n’est plus toi.
Enfin laisser cette personne partir, et laisser la ‘nouvelle’ toi s’exprimer.

L’une des plus grandes peurs que j’ai pu observer chez moi, et chez d’autres… c’est de ne pas savoir qui on va devenir une fois qu’on saute le pas.
Et je peux te dire que je suis en plein dedans en ce moment !

Qui je suis quand je suis passée de l’autre côté ?
Je ne sais pas, mais probablement une version plus proche de moi 🙂

Ce soir (le 31) Céline anime son cercle de pleine lune, c’est le seul qui n’a pas de replay, donc si tu t’inscris AUJOURD’HUI, tu peux y assister.
Ensuite, le 4, je donne ma transmission du mois, et elle portera sur les personnalités ‘perdues’ ou ‘de l’ombre’ que nous développons enfant.

Et tout le mois nous aborderons ce thème de la métamorphose dans nos appels et sous divers angles.
Les inscriptions pour cette fois ferment dimanche 8 novembre, et promis, nous viendrons avec + d’informations te permettant de prendre ta décision.

Ceci dit, tu as l’opportunité de t’inscrire aujourd’hui et nous retrouver ce soir 🙂

https://lyviacairo.com/etremoisuffit



PPS :
J’ai écrit ce petit partage dans ma story hier, et je te le remets, je pense que c’est un bon rappel :

Les transitions sont compliquées, et je me sens dans un entre-deux. Sauf que… être entre deux c’est avoir un pied dans le passé (mon ancienne maison) et un bien dans le futur (notre future maison). Comment aimer le moment qui est devant moi… maintenant ? Sans penser à l’après, sans penser à ce qui était. Maintenant. Ce n’est pas facile car j’ai un tas de repères, exigences, désirs qui ne sont pas (encore) comblés. Mais je sais que le process le plus rapide pour être dans la juste vibration pour attirer le futur est d’aimer au maximum ce qui est présent maintenant. Et il y en a des choses à aimer.

Pour des enseignements profonds sur l’amour et la spiritualité, rejoins-nous dans Être Moi Suffit, L’Expérience.
https://lyviacairo.com/etremoisuffit

vague-tiret

Continue ta lecture

Es-tu prêt-e à vraiment profiter de la vie ?

Reçois plusieurs fois par semaine un message pour t'inspirer, te motiver, et t'ouvrir à de nouvelles réflexions. Amour, sexualité, relations, argent, spiritualité : abordons tous les sujets, du moment qu'il s'agit de te sentir bien !

Renseigne ton nom et ton adresse et prépare toi à vivre une vie où tu ne tolères que le meilleur !

Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.