Tu n’as pas besoin qu’un homme cis blanc t’apprenne la vie

Homme = personne genrée au masculin 
Cis = dont l’identité est en phase avec le genre qui lui a été assigné à la naissance (contrairement à trans, ou non-binaire)
Blanc = qui a la couleur de peau blanche, et bénéficie du privilège blanc. 

Le fait que je sois une femme noire dans mon métier est important.

Je ne pensais pas commencer cet email ainsi, mais s’il y a une vérité, une chose qui est présente chaque jour de ma vie, de mon activité, de mon business, c’est que… je suis loin de ressembler à la majorité des personnes qui ‘réussissent’ sur internet.

Historiquement, la plupart des personnes que j’ai vu avoir mon métier sont des hommes blancs, cis-genre, hétéro.

Et ça ne me dérangeait pas trop – c’était pas nouveau – mais ce qui a commencé à me déranger c’est ceci :

Ces hommes qui parlent au féminin.

Qui s’adressent à un public clairement féminin. 

En mettant leurs phrases au féminin, pour leurs coachings business, ou sur les relations (les deux niches qui semblent bien marcher), en leur rappelant qu’elles sont fortes et puissantes, et qu’elles peuvent tout faire, et au final, en leur demandant d’investir… en eux. 

​Des hommes, blancs, hétéro cis-genre.

Les femmes sont de grosses consommatrices de développement personnel.

Elles investissent pour leur croissance, pour leur évolution, pour leurs familles. 
Le statu quo leur convient moins, quand elles sont motivées, elles y vont. 

Et c’est tout à fait ok d’investir dans un homme en qui on a confiance.

Mais voici le biais de ça : 

  • La plupart des hommes blancs n’ont AUCUNE idée des privilèges qu’eux mêmes ont. Surtout en France, ou beaucoup de ce qui pose problème est nié. Je te défie d’avoir une conversation sur le sexisme ou le racisme avec ton coach préféré, et d’en ressortir rassuré-e et satisfait-e. 

Et c’est normal : ce n’est pas nécessaire pour eux de comprendre ça, de savoir ça. Cela n’affecte ni leur vie, ni leur quotidien. 
Ce serait un choix de se pencher dessus, et il est optionnel. 
La plupart du temps ce n’est pas une question pour eux.

Ce n’est pas quelque chose que je juge. C’est un fait.

DU COUP 

  • Ces mêmes personnes, plutôt que de nous permettre, nous femmes, personnes non binaires ou trans, certains d’entre nous racisés, de sortir des biais que nous avons internalisés,  notamment par rapport au patriarcat, vont les amplifier : 
  • « je dois être comme lui pour réussir. » Ou pire, « je dois faire comme il dit pour réussir ».

Ils nous enseignent à travers leur prisme, qui ne correspond pas à notre réalité. 

Et parce qu’on a tellement été formées à chercher la validation des hommes (moi la première, helllooo), on va chercher leur validation aussi.

Or il y a tout un pan de connaissances, de libérations, de possibilités, dont ils n’ont pas conscience.
Tout simplement parce qu’ils n’ont jamais eu à chercher.

Personnellement, je ne peux pas me permettre de ne pas creuser les systèmes d’oppression.

En tant que femme, noire, née sur une île colonisée, avec des proches faisant partie de populations encore plus marginalisées, c’est mon travail de comprendre tous ces systèmes qui nous empêchent littéralement de vivre : racisme, sexisme, capitalisme, validisme.

Ces systèmes qui vont donner la plus grande part du gâteau à quelques uns, en laissant de côté tous les autres.

Et c’est à ces quelques uns qu’on fera confiance, car ils ont eu tout l’espace de faire ‘leurs preuves’.

Leurs preuves dans les résultats qu’on veut… mais pas dans la manière de les obtenir. 

Travailler avec une personne qui n’est PAS un homme hétérosexuel cis (blanc), ça donne ça :

  • Tu rentres dans un espace ou ton expérience, aussi diverse qu’elle soit, est entendue, écoutée, comprise. Et tu peux enfin te relaxer : tu n’auras pas à prouver que tu dis la vérité.
  • Tu vas explorer tout un pan qui a peut-être été bridé de part ton identité-même : ton affirmation sexuelle, en tant qu’être puissant et souverain ;
  • Ton plaisir, tant mis de côté, sera de nouveau mis en avant : tu fais comme tu veux, comme tu le sens. Cela devient une priorité ;
  • Ton consentement radical est de mise, rien ne t’est imposé, et ton choix personnel et volontaire est la clé, tu es libre ;
  • Tu rentres dans un espace divers. Où toutes les perspectives, visions, expériences sont explorées ;
  • Tes ancêtres sont honorés. Les femmes qui t’ont portées. Les personnes qui ont survécu assez longtemps tous ces systèmes d’oppression pour que tu sois là aujourd’hui ;
  • Tu rentres dans un endroit où aucun jugement n’est toléré, où on comprend que chacun-e a eu sa part d’histoire à naviguer, et où on cherche moins la performance, et davantage retourner à son essence : plaisir, présence, connexion avec qui l’on est, avant tout.

Et aussi, 

  • Tu explores une nouvelle réalité, où le corps, l’esprit et ton âme vive en cohérence. 

Nous sommes une équipe de 4 personnes : 4 femmes, 2 noires, 2 blanches. 

Pour aucune d’entre nous, la vie n’a été facile. 
Nous avons connu nos luttes, nos traumas, nos blessures et nous avons fait, et continuons de faire, le travail nécessaire pour les soigner.

Pas parce que nous avons un ‘problème’. 
Mais parce que nous sommes AMBITIEUSES. 

Nous savons où nous voulons aller. 

Car ce n’est pas un business que l’on crée. 
C’est une vision du monde.

NOUS NE POUVONS PAS NOUS PERMETTRE DE VOULOIR MOINS QU’UNE RÉVOLUTION.

Une révolution où chacun-e d’entre nous RÉCUPÈRE le pouvoir qui lui a été enlevé. 
Ces 4000 ans de patriarcat, des centaines d’années de capitalisme, des centaines d’années de racisme, et je ne sais combien de décennies de culture du viol, nous choisissons de les transcender.

Car de l’autre côté de ces oppressions, se trouve notre puissance. 

Toute la puissance que nous avons emmagasinée, dans nos vagins, dans nos utérus, dans nos seins. 
Dans nos corps, dans nos esprits et dans nos âmes. 

Toute la puissance qui a été bridée. 

On nous a dit que Dieu était un homme. 
Et que ses prophètes aussi. 
Et les femmes, souvent, étaient soit des saintes, soit des putes. 

Rien entre les deux. 

Nous choisissons que c’est différent. 
Nous aussi nous avons le pouvoir.

Et mon désir, c’est qu’on se rappelle, intimement, comment nous aurions été si nous avions la puissance en nous d’il y a 4000 ans.

Le 7 février, à 23:59 Paris, les portes de notre accompagnement de groupe, L’Initiation, ferment.
Le prix va également augmenter après cette date.

Avec ce travail, nous créons un mouvement. 
Si tu veux faire partie des premier-es à y participer, rejoins-nous :

https://lyviacairo.com/initiation

Si tu as des questions, réponds simplement à cet email.

vague-tiret

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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