J’oublierai comment c’était avant… (Quitter les réseaux sociaux #1)

Mes derniers jours ont été tellement doux que j’aurais aimé pouvoir capturer leur essence dans une bouteille de parfum et te l’offrir.

Je n’ai pas les mots, et parfois quand on n’a pas les mots, c’est qu’on a bien vécu le moment, on était tellement dedans qu’on ne l’a pas observé pour ensuite le décrire. On le vivait, simplement.

Alors, comme dirait Osho, que je paraphrase, quand tu n’as pas les mots, c’est que tu étais dans L’être. Et le seul moyen d’avoir des mots tout en restant dans L’Être, c’est d’être un canal clair pour ce que le divin a à transmettre, sur le moment, sur l’instant, à travers toi.

L’écriture la plus pure est la canalisation de l’énergie de ce qui est présent, maintenant.Être dans son corps, et ne pas le regarder de l’extérieur. 

Dans mon corps, en cet instant précis, j’ai mal au ventre. Avec la libération de bien d’autres choses, j’ai la libération des règles aussi.

Dans mon corps, en cet instant précis, j’ai un sourire aux lèvres. Mon corps vibre d’un bonheur léger et frais qui est aussi pétillant qu’un glaçon qu’on craquerait sous la dent.

Dans mon corps, en cet instant précis, mon coeur bat au rythme de la musique douce que mon chéri a mise sur l’enceinte, alors que le soleil se couchait.

Dans mon corps, en cet instant précis, il ya quelque chose de posé, de calme et d’ancré.
Quand je me sens comme ça, j’aime bien le noter, car je ne me sens pas toujours comme ça.

Il y a deux semaines, je me sentais triste, confuse et en inconfort.

En à peine une semaine j’ai pris des décisions drastiques, parfois un peu violentes, un peu trop rapides, trop fortes par rapport à ce que j’aurais préféré, et pourtant nécessaires.

Je me suis placée dans une situation d’obéissance totale à la guidance. Car je sentais que quelque chose de fort se passait. Un changement de paradigme. Une bascule énergétique. 

Ce genre de moment où tu sais que ‘plus rien ne sera jamais comme avant’.

Une part de moi observe et se dit que tout ceci est fou.

L’autre part de moi ressent et se dit que tout ceci est juste.


Je fais confiance à la deuxième.


En mars, j’ai laissé partir quelqu’un qui travaillait avec moi depuis 2 ans. Presque du jour au lendemain. L’Univers m’a quelque peu forcé la main. Je lui en ai voulu (à l’Univers, à elle aussi un peu), mais je savais que s’il ne m’avait pas donné une bonne claque je n’aurais pas bougé. 

J’ai aussi laissé partir une collaboration toute naissante, prometteuse. C’était dommage, mais le chemin n’était pas par là, arf.

Et j’ai laissé partir l’un des attachements les plus forts pour moi : celui d’être connectée virtuellement via les réseaux sociaux.

(Et oui, au cas où tu n’as pas suivi, j’ai annoncé mon départ de Facebook et Instagram, cette semaine. Je désactiverai mes comptes sous peu).

Aujourd’hui, j’ai passé une superbe journée, en partie avec ma mère.

Une superbe séance de sport le matin, mon hibiscus qui a poussé 4 fleurs, mon chat qui nous a fait une folie de chat, puis un merveilleux déjeuner en bord de mer avec ma mère, entrée, plat, dessert et cocktail. 

Et je n’ai pris aucune photo.

C’était étrange. A un moment où on allait trinquer, je voulais presque sortir mon téléphone : un boomerang pour Instagram. Et non. On allait garder ce moment, cette vision, pour nous. Que nous. 4 personnes. Pas les 1500 qui regardaient mes stories chaque jour. 

Bizarre et jubilatoire à la fois.

Avec ma mère ensuite on a discuté, je lui ai tiré les cartes, je lui ai fait un massage, on a pris un thé, replanté une plante, ramassé des fruits. Un tas de choses simples et banales du quotidien, et encore une fois, pas de téléphone à la main. 

Bizarre… et jubilatoire à la fois.

Car j’étais là. Dans ce moment. Je ne l’observais pas de l’extérieur à travers l’oeil d’un iPhone grand écran. 

Et ce que je me dis aujourd’hui, qu’est-ce que ça donnera dans 4 semaines, 4 mois ? 4 ans ?

Et je sais exactement ce que ça fera.

J’oublierai comment c’était avant.

Par exemple, je suis végétarienne, et j’oublie comment c’était quand je ne l’étais pas.

Par exemple, je suis chef d’entreprise, et j’oublie comment c’était quand je ne l’étais pas.

Par exemple, je suis dans un couple stable, fluide et sain, et j’oublie comment c’était quand j’étais dans une relation toxique.

Par exemple, je vis dans une maison de 170m2 avec jardin et j’oublie comment c’était quand je vivais dans un 15m2 à Paris.

Je m’en rappelle quand je fais l’effort, mais la plupart du temps, je suis simplement bien dans ma nouvelle vie.


Quelques personnes (pas tant que ça au final) m’ont demandé si je n’avais pas peur de quitter les réseaux sociaux. C’est un pas que nous sommes nombreux à vouloir faire, et que nous sommes peu à faire, finalement. 

Et c’est légitime. Je suis la dernière personne à pouvoir juger cette peur car cela fait 3 ans que je veux partir sans l’avoir osé.

La peur de manquer… de clients, d’argent, d’exposition, de contacts. 
La peur de passer à côté de certaines informations, opportunités. 
La peur finalement, d’un certain vide qui ne sera pas comblé.

Or, tout choix est un renoncement.
A chaque fois que je choisis d’aller à gauche, je ne vais pas à droite. 
Et si je reste à droite parce que j’y suis et que j’ai peur de quitter cette voie car je ne sais pas ce qu’il y a à gauche et bien… je suis condamnée à ne jamais le savoir où l’expérimenter.

Or, j’aime l’idée d’une vie riche. Dans laquelle quand je ne sais pas… je teste.

Alors, oui, j’ai eu peur. Plus que de la peur, la simple croyance qu’il était impossible pour moi d’atteindre les ambitions que j’ai hors des réseaux sociaux. 

Et en même temps, cette croyance profonde en l’énergie qui, si elle me dit ‘pas par là’, signifie pour moi que mon succès est en fait, ailleurs. 

Aujourd’hui j’en suis au stade où je me dis que non seulement quitter Facebook et Instagram est la bonne décision pour moi, mais je me dis que c’est LA décision qui me permettra d’atteindre mes objectifs en terme de paix, de sérénité, de production créative, et d’abondance financière. 

C’est l’inverse de courir un risque. C’est vraiment aller vers la certitude pour moi. 

Je ne cours aucun risque puisque je vais là où l’énergie m’appelle.

Alors oui.. 

Je vais oublier comment c’était avant. C’est très probable. 

Je vais oublier que je ne pouvais pas aller chez ma mère sans filmer les routes de Guadeloupe, à chaque fois. 
Je vais oublier que je demandais à tout le monde d’arrêter de manger avant de prendre une photo.
Je vais oublier que je passais un temps fou à répondre à des messages car je détestais voir clignoter le nombre de notifications.

Je vais oublier. 

Et dans ma vie, il y aura autre chose. 

Peut-être que j’observerai les arbres et la mer de plus près quand je serai en voiture.
Peut-être que je ferai une prière avant de manger. 
Peut-être que plutôt que de répondre à des messages d’inconnus sur Insta je parlerai plus à mes amis. 

Je ne sais pas.

Il y aura autre chose,

De doux, et de calme, 
Et je ne trouverai pas ça bizarre. 
Ce sera juste normal. 
Et probablement jubilatoire.

Voilà pour moi.
J’ai écrit comme c’est venu, alors je suis dans L’Être. Cela me va bien.

Je t’embrasse et je te souhaite toi aussi de quitter toute situation qui ne te comble pas de bonheur. 

Et tu oublieras comment c’était avant pour goûter au bonheur à pleines dents. 

Tu n’oublieras pas totalement, car la reconnaissance pour le chemin parcouru est importante, mais tu oublieras assez pour bien profiter de chaque instant.

Je t’embrasse, 

Lyvia 

PS : As-tu vu la nouvelle ? Mes amies Mavic, Elodie et moi avons lancé un nouveau podcast. Il s’appelle Noires et Riches, et il est merveilleux.
Il porte sur la richesse d’un point de vue rare : celui de trois femmes noires. 
Tu peux le retrouver ici en audio, et là en vidéo.

A bientôt. 
vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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