Ma tentative d’un business ‘ordonné’ a échoué… mais autre chose a fonctionné ! #coulisses

{attention, c’est long}

Ahlala.

Après le long texte sur comment mon rapport à l’argent a évolué, j’ai envie de te parler de ce que j’ai tenté de faire au niveau de mon business sur la dernière année. Et qui n’a pas fonctionné.


ET ce que cela m’a appris, ce que j’ai compris, et ce qui au final, a très bien marché 😀

I – Quand j’ai voulu être comprise (et aussi un peu me reposer…)

Comme beaucoup d’entre nous, je suis affectée par le regard des autres.
De moins en moins, et il y a même des jours où je m’en fiche royalement.

Pourtant, j’ai longtemps eu un fantasme en business : être comprise.

Tu ne peux pas savoir le nombre de personnes qui m’ont demandé : « mais tu fais quoi exactement ? » 

Ou le nombre de fois où j’ai bafouillé en essayant de me présenter.

Et ça c’est sans compter les retours sur mon instabilité psychologique. Je me rappelle même d’une fois où sous un post Facebook, quelqu’un disait s’inquiéter pour moi : « Lyvia, tu as l’air de ne pas aller très bien, tu changes de vie tellement rapidement, c’est pas normal ». 

Ouais, ouais.

Les gars, je n’ai pas lancé un premier site qui s’appelle « je me casse » pour rien. Je ne reste dans aucune situation qui ne me convienne pas. Si Dieu m’a bien donné un talent, c’est celui-là.

Ceci étant dit, il y a environ un an maintenant, en août / septembre 2020, j’étais fatiguée.

Fatiguée de lancer des programmes tout le temps.
Fatiguée de ne pas avoir une ligne directrice nette vers laquelle avancer.
Fatiguée d’avoir l’impression de constamment me réinventer.

Le business a fait un bon chiffre, mais rien ne semblait stable sous mes pieds. J’avais envie de pérenniser.

Et aussi, je stagnais, ma moyenne de CA à peu-près la même sur les dernières années.

J’avais envie d’ordre, de fluidité, de stabilité. Un peu marre du chaos.

Et du coup, il y a deux choses qui m’ont beaucoup motivées :

  • Spécialiser mon business sur la sexualité. 
  • Simplifier mes offres et n’en avoir qu’une.

Aujourd’hui, avec le recul, ces deux décisions m’ont vraiment pris la tête (quand je vous dis que c’est le moment vérité. J’ai envie de dire ‘ahlala’ partout !).

Faire du coaching business / état d’esprit / rapport à l’argent ne m’intéressait plus (c’est ce que je faisais avant).

Et j’étais fascinée (JE SUIS fascinée) par le sujet de la sexualité, tellement il est riche et intéressant.

Jusqu’à maintenant je crois que je n’ai jamais autant geeké sur un sujet, c’est passionnant.

L’année dernière, je faisais ma certification en coaching sexo, et mon ambition c’était qu’à la fin de l’année, je me réinvente en ‘coach en sexualité’. Tada, en voilà un titre qui est simple à expliquer 🙂

Mon chemin pour faire de la sexualité mon sujet principal a mis 3 ans. J’avais de la résistance de mon côté. Et j’en ressentais aussi en face de moi. Pour l’instant, ce n’est pas un sujet hyper facile en France. 

Mais j’ai persévéré, et j’étais super contente en janvier 2021 quand mon offre de l’époque s’est concentrée sur ça.

L’autre décision, je l’ai prise après avoir participé à une retraite virtuelle avec Rachel Rodgers, que j’aime beaucoup. Elle est très inspirante pour moi.

C’était dans l’idée de passer son business à 1 million par an, qui est mon objectif depuis un moment.

L’une de ses recommandations était de n’avoir qu’une seule offre. Et de marketer cette offre et de la faire grandir.

C’est une chose que je n’avais jamais essayée. Et je me suis dit : pourquoi pas ?!

(Petit aparté, si tu connais un peu le Human Design, je suis Manifestor 6/3. Manifestor c’est mon type, 6/3 c’est mon profil. Le 6 veut dire que je suis un ‘Role Model’, qui vit sa vie au plus près de qui elle est, et qui est un modèle pour les autres, et le 3 c’est le ‘Martyr’, cela signifie que je teste des choses, et que j’apprend en testant. C’est pourquoi je vous dis parfois que je me prends les ronces pour vous ouvrir le chemin et que ce soit plus simple pour vous).


En tant que ligne 3, il fallait que je teste par moi-même pour me faire mon idée.

A savoir avoir une offre unique. 


En théorie, ça tenait plutôt bien. Une seule offre, donc une seule chose à vendre. J’avais créé une offre de membres, donc elle pouvait évoluer. En plus j’avais de l’aide, employant 2 coachs, et ainsi, je pourrais avoir un business plus stable, plus pérenne, et que je pouvais faire grandir.

Quand j’ai annoncé cette offre unique, je me rappelle que les gens étaient étonnés (je créais une nouvelle offre toutes les 2 semaines, ça faisait bizarre). 

Et j’ai dit : « je m’engage à tester. Et la seule raison pour laquelle j’arrêterai c’est si je sens que ça fera couler ma boîte… » (spoiler, ça a failli….AHLALA)

Cette offre s’est tournée de plus en plus vers la sexualité, et en janvier 2021, j’avais donc tout mis en place : une offre unique, évolutive, qui porterait sur la sexualité.

Sauf que… on a fait de moins en moins de ventes de cette offre.

La délivrer était une superbe expérience. J’ai vraiment adoré. 

La vendre c’était un casse-tête marketing. J’ai tenté de l’adapter, l’ajuster, jusqu’à ce que je me rende à l’évidence : elle mettait en danger mon activité. Alors je l’ai arrêtée.

DU COUP.

J’ai voulu simplifier. Un sujet et une offre, et ça n’a pas marché.

Comme je le disais plus haut, j’avais une vision de structure, de ‘propreté’, de ligne directrice, qui finalement ne fonctionne peut-être pas avec ma personnalité. (C’est aussi lié à mon type HD, Les Manifestors sont là pour créer et initier des nouvelles choses, même s’il y a des Manifestor qui n’ont qu’une offre).

Peut-être que mon sujet n’est pas la sexualité. Et que c’est un outil parmi d’autres.
Et certainement je ne suis pas faite pour avoir une seule offre. J’ai tellement d’idées ! 

Et mes rêves de simplicité marketing-esque s’envolent (pfffiouuuuu….vers le ciel).

Encore une fois, je deviens Lyvia où ‘on ne sait pas trop ce qu’elle fait mais elle est cool’. Soupir.

ET… 

C’est ok. 

En ce moment, je suis dans un processus de dépouillement total.

Je remets tout en question.

Je fais ça régulièrement. 

Dans mon esprit, je brûle tout mentalement. 

Si j’enlève tout, qu’est-ce qui reste ?

Si j’enlève toutes les étiquettes, tout ce que je crois que je dois être, tous les systèmes que j’ai conçus autour de moi. Si j’enlève toutes les tentatives d’ordre et d’organisation, et que je vais à l’essence : il reste quoi ?


Et je sens qu’il y a une nouvelle identité qui veut émerger. 

J’ai essayé de la contrôler, de la modeler d’une façon qui m’arrangeait.

Là mon intention c’est de mettre de côté toute supposition sur ce que je pense devoir être, et voir ce qui émerge.

Et… Cela a déjà commencé.

II – Ce qui veut émerger

J’ai de nombreuses pièces du puzzle, des choses qui font sens. 


Je ne sais pas exactement comment elles s’emboitent, mais elles sont là.

Il y a des choses dont je suis fondamentalement sûre :

  • J’aime écrire ;
  • Je suis sur un chemin profondément spirituel, et j’aime le partager et accompagner des personnes dessus ;
  • J’adore travailler avec le corps, avec des outils sexo, ou même de la respiration et de la visualisation ;
  • J’aime les histoires.

Dans le cadre de ma certification pour le soin des traumas, qui a repris aujourd’hui, des choses ont émergé, et nous avons répondu à diverses questions.

Par exemple : 

Qu’est-ce que j’ai moi-même soigné, ces derniers mois, en faisant ce travail.

Professionnellement, pour moi je deviens doucement anti-capitaliste (si on m’avait dit ça !).
Je quitte un système d’exploitation, de course, d’urgence, pour aller vers plus de paix, plus de contentement, plus de cohérence, permettant une abondance qui se régénère, sans pour autant causer du mal autour d’elle.

Avant, je courais sans arrêt sur un tapis roulant, et la vitesse ne cessait d’augmenter. Maintenant, je me balade dans les champs. C’est très reposant.

Quelle est la médecine qui a le plus envie d’émerger en moi.
(Une médecine naturelle, pas apprise, mais qui vient de mon essence même).

Pour moi, il s’agit d’apporter de la paix, de la douceur, de la joie, de la tranquillité, de l’espoir autour de moi. A mon contact, les systèmes nerveux s’apaisaient. 

Et tellement plus devient possible. 

De quelle façon cette médecine à le plus envie de s’exprimer 

Cette partie est intéressante. 

Pour moi il ne s’agit plus d’enseigner, et de transmettre des connaissances. 

Deux choses sont venues :

1 – Tenir l’espace pour que la vérité émerge ;

2 – Raconter des histoires, afin que la personne qui les entend soit inspirée, validée, ne se sente plus seule.

Ce sont des choses que je fais déjà mais qui s’amplifieront.

Exemples :

Tenir l’espace peut prendre la forme de méditations, visualisations, et pratiques dans un groupe, car il s’agit de créer un conteneur pour que la vérité émerge. Et en individuel c’est du coaching somatique, par le corps, couplé de questionnements. 

Et les histoires servent à ancrer, valider, servir de miroir, et apaiser. Mes clients me disent souvent qu’écouter une histoire, une part de mon expérience leur fait du bien…

Nous avons aussi travaillé sur qui était notre client idéal.

Mon client idéal est une femme (ou personne non-binaire) qui a un objectif. Peu importe lequel (argent, amour, sexualité, autre). Elle est du genre perfectionniste, tournée vers l’excellence, se met parfois (souvent) la pression, est déjà très avancée dans le service qu’elle fournit, et son développement personnel. Elle a une vision du monde qui est belle, poétique, plus grande qu’elle. Et elle est généreuse. 

C’est une femme qui veut plus, et qui va l’obtenir.

Mais…elle ne souhaite pas pousser. 

Elle ne souhaite pas que ça lui coûte outre mesure. 

Elle veut une manière relax, saine, et écologique de l’atteindre.

Et c’est là où vienne mes deux actions plus haut :

  • Tenir l’espace pour que la vérité émerge (et que les blocages s’en aillent)
  • Raconter des histoires, afin de valider la sienne.

Les choses se clarifient pour moi, et je reviens à des choses que je faisais déjà avant.


C’est simplement que j’ai des compétences beaucoup plus poussées maintenant.

III – La différence entre l’identité et les compétences

Je le vois chez moi en écrivant ici, et je l’ai beaucoup vu chez des clientes.

Parfois, on confond notre identité, avec nos compétences.

Parce que je suis formée en tant que coach en sexualité, j’en ai déduit que c’était mon identité.

Mais ce n’est pas le cas (et ça me fait chier ! Je comptais sur ça, ah !).

Mon identité est plus propre à mon essence, indépendamment des techniques que je connais.

C’est celle qui est liée à mon âme, à qui je suis, sans artifice.

Et c’est ce qui sera toujours présent, et qui a toujours été présent.

Pour l’instant, l’identité qui émerge c’est celle d’une sage qui aime écrire et raconter des histoires…et créer un espace de paix pour que les personnes se retrouvent elles-mêmes…

Tout ce que j’ai appris nourrit ça et me permet de remplir ce rôle encore mieux.

IV – La quête (vaine) de la destination

Il y a encore de la clarté qui doit émerger. 

Je ne sais pas la forme, je ne sais pas l’inscription dans la matière de ce que je comprends.

Mais voici ce que j’ai appris en transverse.

Parfois, surtout quand on se sent un peu confus, on cherche à arriver à une destination. En se disant : « quand je serai là, tout ira bien ». 

Or, il n’y a pas de destination. Le moment présent est la destination.

Je suis arrivée.

Et si je suis déjà arrivée, alors quoi ? 

Si là, au moment où je vous écris, c’est ça la destination. Que cela signifie-t-il ?

Et bien on apprend à créer tout en étant au milieu du process.

Il y en a des histoires à raconter, à l’intérieur du process. 

Il n’y a besoin d’aller nulle part.

La clarté vient peu à peu, et nous verrons ce vers quoi elle me guide. 

En tout cas j’ai pris une décision aujourd’hui : plus d’essai de rendre les choses claires et compréhensibles. Ce n’est pas la peine.

« Dans le doute, fais n’importe quoi ».
« Être moi suffit ». 

Peut-être que je trouverai un titre.
Mais ça ne garantit pas qu’on comprenne ce que je fais 🙂

Ainsi, je suis juste Lyvia. Qui aime écrire. Qui passe son temps à réfléchir à un tas de choses, et qui ainsi développe une certaine compréhension de la vie. Qui est formée à travailler avec le corps, y compris avec la sexualité. 

Et qui existe, tout simplement. C’est déjà pas mal.

Tanpis si personne ne comprend. 

Ils pourront prendre un fil, et le tirer, et voir ce qu’il y a au bout.

Je suis en plein process, je ne compte rien brûler. 

Juste ‘être’ davantage, sans plus tenter de m’enfermer, et en gardant la version illimitée de ma vie, et de toutes les possibilités…

Voilà pour moi.

Si tu devais tirer une chose POUR TOI de ce partage, qu’est-ce que ce serait ?
Tu peux me le dire en commentaire !

Lyvia 

Quelques annonces :

Cette réflexion va donner une couleur particulière à mon programme ‘Amour, Sexe et Argent’. Nous commençons avec l’appel d’accueil vendredi, et avec le module 1, sur t’aimer, la semaine prochaine. Si l’argent est l’un de tes objectifs, alors je t’aiderai à te sentir bien avec, en tenant l’espace pour que ta vérité émerge, et en te racontant des histoires qui font du bien. J’ai réouvert les inscriptions. Si tu te sens appelé-e, clique ici pour nous rejoindre.

Sinon, tu as toujours l’opportunité de rejoindre le Challenge Abondance, a un petit prix – 10 habitudes pour un meilleur rapport à l’argent. C’est par ici.

vague-tiret

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Commentaires

7 commentaires

  1. Christelle sur 4 septembre 2021 à 7:03 PM

    Bonjour,

    J’aime énormément cet article, je le trouve d’autant plus amusant que je suis arrivée il y a quelques jours exactement à la même conclusion, bien qu’avec un cheminement différent. Je travaillais sur la trahison, les mensonges, le pardon et la clôture du passé. Et je me suis rendue compte d’un énorme mensonge : je m’identifiais à des choses qui n’étaient pas moi. Je ne faisais pas la différence entre le créateur et la création. L’essence de ce que je suis (âme, conscience, étincelle divine, … appelez ça comme vous voulez) est immortel, stable, indestructible, infini et unique. Mes créations sont temporaires, modifiables et destructibles. Mon corps, la maladie, mes choix, mes expériences, mes pensées, mon passé… ce sont des créations. Mais ce n’est pas moi. Ce n’est pas ce qui me définit. Me juger sur mes créations, ce serait comme dire qu’un dessin que j’ai fait en maternelle c’est moi. Ce n’est pas moi, c’est une création spécifique, faite à un moment spécifique de ma vie parce que je voulais créer et tester quelque chose à ce moment-là. Mais ce n’est pas moi.

    Je trouvais difficile de clôturer le passé parce que je croyais perdre une partie de moi j’avais du mal à rentrer dans mes souvenirs passés pour les guérir parce que je m’identifiais au personnage que je jouais à l’époque au lieu de l’observer de la personne que je suis devenue aujourd’hui. Parce que je n’avais pas réalisé cette vérité dont tu parles dans cet article : nous ne sommes pas nos créations. Nous nous identifions à des choses qui ne sont pas nous et qui étaient supposées être éphémères, ce qui nous empêche d’avancer, d’évoluer, de nous tromper, de changer d’avis.

    On n’est pas inconstant parce qu’on change de création, nous sommes des êtres clairement définis qui essayent différentes choses, ce n’est pas pareil. Quand un peintre change de technique parce qu’ils veut essayer autre chose, ce n’est pas un signe que c’est un être inconstant et peu fiable, seulement que c’est un artiste qui a finit d’explorer cette inspiration et qui passe à autre chose.

    J’ai fait une méditation sur ça, ça faisait un moment que j’avais un message qu’il était temps de tomber les masques. Quelque chose de difficile pour moi, parce que j’étais (et je suis encore) dans mensonge qu’il faut faire des compromis, faire plaisir aux autres, prendre sur soi… pour être aimé par les autres, pour être accepté, reconnu, qu’on ne nous abandonne pas… Parce que je pensais à tort que c’était ça l’amour. Alors j’ai tenté l’expérience de baisser mon masque devant mes anges gardiens et guides spirituels. J’ai posé toutes mes créations, tout ce qui n’était pas moi par terre, j’y ai mis le feu. Et j’ai retiré mon masque devant eux, sans vraiment savoir ce qu’ils voyaient. J’ai essayé de me voir dans un miroir, mais je n’ai vu que 2 images : ce que j’aimerais être, et ce que je redoutais d’être. Du jugement. Pas de l’amour. Mais je n’ai pas réussi à me voir réellement. Peut-être parce que je ne peux pas le concevoir, peut-être pour ne pas tomber dans le jugement et l’évaluation. Qui sait… Je ne sais pas non plus ce que j’attendais comme réaction. De la déception ? De l’abandon ? Du rejet ? Ce que je suis vraiment ne peut pas être si bien que ça, sinon, on ne me demanderait pas de changer, n’est-ce pas ? Je ne passerais pas mon temps à prendre sur moi pour faire plaisir aux autres et pour contorsionner mes comportement si tout était déjà OK.

    Ils ne se sont pas enfuis en me laissant derrière comme je m’y attendais. Je crois que ça ne les a pas impressionné plus que ça.
    Mais une idée m’est venue : ils m’ont choisi AVANT ma naissance, AVANT la moindre de mes créations terrestres. Donc, peu importe ce que je suis vraiment, ça doit être suffisamment bien pour être aimé, non ? L’essence réelle de ce que je suis est déjà validée. Déjà approuvée. Déjà aimée et soutenue. Et si toutes mes créations n’étaient rien de plus que des distractions pour eux ? Bien moins important que ce je crois ? Si ce que j’étais dans mon essence, sachant que c’est quelque de pur et d’inaltérable, était parfait comme ça et ne pouvait être souillé ?
    Si je n’avais rien à prouver ? Rien à changer ? Rien de particuliers à faire, avoir ou paraître ?

    Je suis sortie de cette méditation avec cette phrase : « Every second of every day, I am loved, lovable, cherished and safe. No matter what. No matter what I look like, no matter what I do, no matter what I say. »

    L’amour n’a peut être rien à voir avec la valeur, le mérité ou l’obéissance. Ces relations d’échanges que nous entretenons tous entre êtres humains : ces compromis, ces contrats, ces engagements que nous utilisons pour nous rendre les uns les autres prévisibles, contrôlables et acceptables, et si ce n’était pas ça l’amour ? Si l’amour n’était pas une création mais une essence du monde. Inaltérable, éternel, indestructible, fiable, constant. Quelque chose qui n’a pas besoin d’être gagné, mérité, mais toujours présent, à chaque instant. Si ce n’était pas vous mais vos créations qui étaient en permanence jugées par le monde, et que cela n’altérait jamais votre valeur et votre beauté. Qu’est-ce que ça changerait ?



    • Lyvia Cairo sur 5 septembre 2021 à 1:49 AM

      Merci de ton partage et d’avoir toi aussi partagé ton processus et ton ressenti, c’est très enrichissant. Je rejoins ce que tu dis à la fin : nous n’avons rien à faire pour mériter l’amour inconditionnel, c’est notre droit divin. Exister suffit



  2. Grâce sur 2 septembre 2021 à 9:40 PM

    Ce que je tire de ce partage c’est la découverte du human design. Moi qui apprécie l’ennéagramme je trouve que c’est un beau cadeau. Merci !



  3. Charlotte sur 2 septembre 2021 à 6:35 PM

    « Je suis arrivée »… et ben ça bug encore pour moi ça !! Je cherche encore à arriver quelque part 🙂



    • Lyvia Cairo sur 2 septembre 2021 à 8:29 PM

      Oui, ce n’est pas du tout facile. Tu peux essayer de te connecter à la pensée quelques secondes, et voir ce que ça réveille dans le corps.



    • Adeline sur 3 septembre 2021 à 7:49 AM

      Ah Lyvia, les articles où tu parles de tes changements (surtout les gros changements) me mettaient tellement mal à l’aise il fut un temps… “Elle change encore ? Sait-elle où elle va ?” Oh oui, je te suis depuis des années et souvent, je t’ai jugée. En silence ! Car je suis quand-même pas la meuf qui envoie des messages prétentieux aux gens pour leur dire comment ils doivent vivre leur vie.
      Et bizarrement, j’ai toujours continué à te suivre, sur un réseau ou un autre. Avec le temps, je réalise que ces messages de changement me font tellement de bien. Car tu oses. Tu oses changer et tu oses en parler. Tu bouges vite. Bieeen plus vite que moi en tout cas et ça, c’est confrontant. Merci d’être “folle” car tu permets à d’autres gens d’être plus fous, plus audacieux et plus courageux.



      • Lyvia Cairo sur 5 septembre 2021 à 1:53 AM

        Merci pour ton partage, oui je comprends tout à fait, cela peut en effet paraître rapide, mais je crois sincèrement que mon rôle sur terre est de traverser le maximum de choses pour les raconter, haha, parfois j’aurais aimé une petite pause. En tout cas je suis très heureuse que ça t’aide, et que ça t’encourage dans tes propres transitions. Ce n’est pas toujours facile à naviguer, mais c’est toujours mieux de l’autre côté 🙂



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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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