Une entreprise (une vie !) reposante et pleine de plaisir

On est samedi matin, il pleut, les chiens sont allongés à mes pieds, donc c’est le moment parfait de te raconter un peu les coulisses de ce qui se passe de mon côté. J’adore raconter ma vie, tu le sais 😀 J’espère surtout que ça te serve à toi aussi.

Cet email est loooong. Il s’est écrit quasiment tout seul. Installe-toi confortablement, on a des choses à se dire 🙂

Avant qu’on commence je veux te dire que mon programme Sacrée Sexualité a réouvert ses portes ! Tu peux lire la page de vente détaillée ici, nous rejoindre, ou même prendre rdv avec moi pour en discuter avant de sauter le pas (c’est nouveau, je teste cette idée !)

Le début d’année a vraiment été marqué par la priorisation de mon corps et de mon énergie.

Décembre est un mois en général très occupé pour nous. C’est celui des résolutions, et nos lecteurs et clients recherchent le max d’inspiration, alors historiquement c’est un mois où j’ai toujours prévu d’être un peu plus à fond.

Et janvier est pour moi un mois de repos. On a bien fêté, on a enfin passé l’année, et on redémarre…doucement.

En ce début d’année, mon énergie a été la priorité.

J’ai une énergie en dents de scie, un jour je suis à fond, le lendemain je détendue comme un chat au soleil.

Je joue avec l’idée de comment je peux avoir le maximum d’impact, en dépensant le minimum de mon énergie. Et c’est ce dont je veux te parler aujourd’hui.

Premièrement, j’avais envie que toute mon énergie haute ne soit pas destinée au ‘travail’ ou à la production. Car c’est souvent ça, quand on a de l’énergie, on a envie de l’utiliser à produire et créer, souvent pour les autres. Mais là j’ai envie qu’au moins une partie de mon énergie haute me serve égoïstement à moi.

Ensuite, j’ai remarqué (ou re-remarqué) que faire confiance à son énergie demande beaucoup de foi. De la foi qu’on sera soutenu.e, parfois par plus grand que soit, et que ce qui devra être fait sera fait de toute façon.

A l’heure du capitalisme et de poster 3 fois par jours sur les réseaux sociaux, on a cette pression à toujours être ‘ON’, activé.

L’oisiveté est mal perçue. On doit faire, et produire toujours plus.

Et cette année je refuse.

Je refuse d’être une machine à production.
Je désire être un être de pur plaisir 🙂

Ça fait un moment que je suis sur ce chemin, et je l’applique de façon un peu plus radicale.

Je dois dire que de nombreuses choses que j’ai mises en place par le passé me le permettent aussi, donc je ne vais pas faire comme si je n’ai pas eu à pousser un peu pour en être là où j’en suis maintenant, ce ne serait pas très honnête.

Cependant, aujourd’hui je veux te partager à quoi cela ressemble donc d’être guidée par mon corps, et par mon plaisir.

Voici trois pistes pour toi :

1/ Sortir du schéma automatique

Je ne sais pas pour toi, mais j’ai remarqué que j’ai développé de nombreuses habitudes qui me font dire qu’il ‘faut’ faire telle chose pour obtenir tel résultat.

Comme si j’avais un programme automatisé en tête.
Si tu veux ça, alors tu dois faire ça.

Or, d’autres programmes sont possibles.
C’est un peu challengeant mentalement de s’en défaire, mais une première chose peut être : et si pour obtenir ce résultat, il y avait un autre chemin plus simple, plus dans mon plaisir.

Par exemple tu peux te dire :
J’ai faim, alors je vais me faire à manger. C’est un schéma évident n’est-ce pas ?
Mais peut-être que comme pour moi te faire à manger n’est pas la chose la plus simple du monde et c’est donc une corvée.
Voici des alternatives :
J’ai faim, je vais commander à manger
J’ai faim, je vais demander à ma mère / mon chéri / ma soeur si elle a préparé un truc bon
J’ai faim, je réchauffe une pizza

Tu peux bien sûr challenger chacune de ces affirmations : j’ai pas d’argent pour commander / j’ai pas de mec, mère, soeur  / c’est mauvais les pizzas surgelées

Mais on est d’accord que ce sont des alternatives. Ce n’est pas parce qu’elles ne semblent pas toujours possibles qu’elles n’en sont pas.

Par exemple, mon rêve c’est d’avoir un chef à domicile.
C’est une alternative, pas forcément accessible tout de suite, mais qui va dans le sens de mon plaisir

Dans tous les cas, ça fait un scénario autre, une possibilité qui est hors de ce que j’ai toujours connu.

Tu vois ce que je veux dire ?

Mais en résumé : ce n’est pas parce que tu as toujours fait les choses d’une certaine façon, ou parce que tu ne connais qu’une façon de faire des choses, qu’il n’existe pas d’alternatives qui vont dans le sens de ton plaisir.

Est-ce qu’elles sont immédiatement accessibles, pas toujours.
Mais est-ce qu’elles sont possibles ? Absolument.

Un exemple en lien avec mon entreprise :
Pendant des années, mon marketing s’appuyait sur ma newsletter et les réseaux sociaux. Et pendant longtemps je me suis dit : je dois absolument poster ou écrire si je veux que mon entreprise fonctionne.

Et puis une autre alternative a émergé : mon podcast. Aujourd’hui j’ai de plus en plus de clientes qui viennent de mon podcast, par un chemin qui arrivait rarement avant —> elles cherchent quelque chose sur Google, elles tombent sur moi, écoutent les épisodes, cliquent sur la page du programme, et me contactent ou achètent.

Ça va carrément dans le sens de mon plaisir car j’adore enregistrer mon podcast. Et ça va carrément dans le sens de mon énergie parce que j’enregistre une fois, et il peut être trouver par des centaines de personnes. Je n’ai rien à faire d’autre que mettre les bons systèmes en place.
Est-ce que ça existait il y a un an ? Non, mais ça existe maintenant.
Et ça m’amène au point suivant.

2/ Prendre le temps d’analyser plutôt que généraliser

Je connais ce chemin pour mes clientes parce que j’analyse.
Ce n’est pas ‘automatique’, encore une fois.
Je sais le nombre d’écoutes du podcast, je demande souvent aux clientes par où elles sont venues, et ça me permet de tirer des conclusions.

Souvent, on tire des conclusions sur la base de rien du tout.

Le nombre de personnes qui débattent dans les commentaires Instagram alors qu’ils n’ont ni données ni faits.

Rien n’est universellement vrai (sauf la gravité et ce genre de choses, ok, mais même, dans d’autres galaxies, y a peut-être pas de gravité !).

Tout est subjectif, et tout est très personnel à chacun.

Alors plutôt que de tirer des conclusions hâtives, ou de généraliser, analyse.
Exemple :

J’ai l’idée de prendre un chef privé à domicile, pour mon plaisir et la préservation de mon énergie.

Ma supposition : c’est trop cher.
Ça va être un budget énorme et je ne peux pas me le permettre.

Est-ce vraiment vrai ?

Dans certains cas, notamment si on commande beaucoup à l’extérieur, ou qu’on a une grande famille, ça peut revenir à moins cher d’avoir un chef privé.

Et puis, si on fait le calcul au taux horaire, peut-être que le temps passé par le chef à faire les courses et cuisiner me permet de créer une idée qui me rapportera tellement de sous que ça vaudra le coup.

Je ne peux pas savoir tant que je n’ai pas analysé.

Alors attention aux raccourcis faciles.

Est-ce vraiment vrai qu’il faut poster 3 fois sur Instagram pour avoir du succès ? Euh, ça dépend.
Est-ce vraiment vrai qu’il faut donner le sein à son bébé pour qu’il soit en bonne santé ? Eh bien, ça dépend !
Est-ce vraiment vrai qu’on se sent mieux en faisant du sport tous les jours ? Encore une fois, ça dépend !

Ça dépend de vous, de votre situation particulière, de vos données, de qui vous êtes, de ce qui est important pour vous, etc.

Et j’insiste vraiment sur cette singularité parce que j’en ai marre des ‘il faut’.

Les ‘il faut’ ne s’appliquent pas à vous.
Ils sont inventés par je ne sais qui.

Le plus important est de prendre votre situation précise, l’analyser, et voir ce qui fonctionne ou pas.
Ne laissez personne vous dicter ce qui est bon pour vous.

Et n’analysez pas seulement les chiffres / le quantitatif. Analysez le plaisir aussi. Par exemple, peut-être que ça te fait plus plaisir d’enfin réussir à cuisiner régulièrement que d’avoir un chef (moi c’est sûr que non mais peut-être que c’est ton cas :D).

3/ Simplifier

En janvier, j’ai simplifié. A mort.

Sur la base de… tu l’as deviné, l’analyse !
J’ai décidé d’arrêter de nombreuses choses que je faisais de façon assez commune et automatique, et de faire différemment.

Pour simplifier, tu as deux méthodes.

1/ tu identifies ce qui est important, et tu enlèves le reste
2/ tu enlèves tout ce qui te semble superflu et non fluide, et tu vois ce qui reste

Les deux fonctionnent selon où tu en es.

D’ailleurs je pense qu’on fait toujours les deux en simultané.
Pour ma part, j’ai fait la méthode 1 – j’ai identifié ce qui est important, et j’ai mis de côté le reste (ou une grande partie du reste).

C’est un peu inspiré du livre ‘The One Thing’ de Gary Keller – identifier une chose, et être focus sur ça.

Dans mon business (par exemple) :

Un programme : Sacrée Sexualité(les portes sont ouvertes !!! Viens idéalement avant mercredi prochain pour commencer avec nous le prochain archétype).

Cette année, il est fort possible que je ne vende que ce programme. Je n’ai rien envie de créer d’autre pour l’instant (je le ferai si ça me tombe dessus :D).
Pourquoi ?

• De façon très pragmatique, c’est celui qui me rapporte le plus d’argent et me coûte très peu d’effort en terme de vente (beaucoup de choses sont en place) et en terme de délivrance (pareil, j’ai un système en place).

J’ai fait plusieurs petites offres l’année dernière et c’était très fun. J’en avais envie, et besoin, en particulier la série d’ateliers que j’ai fait avec mon chéri. Mais financièrement, pour l’équivalent de ce que me ‘coûte’ un atelier, je gagnerais plus en dépensant moins d’énergie en vendant quelques un de mon gros programme.

• J’adore ! J’aime TELLEMENT Sacrée Sexualité ! J’en suis fière, c’est l’une des meilleures choses que j’ai créées. Il est complet, il est riche, j’ai l’espace de donner beaucoup d’attention à mes clientes, dedans je me sens libre, on avance hyper bien, il est gratifiant.

Une de mes frustrations avec mes plus petites offres c’était que c’était à chaque fois trop court. Je me disais que je pouvais donner tellement plus. Et le ‘tellement plus’, je le donne dans le programme.

• Energétiquement, il me coûte très peu. Il rapporte des sous, il me fait plaisir, et il est conçu de telle façon que une, ou dix personnes de plus dans le programme ne me demande pas beaucoup plus d’énergie, car j’enseigne en groupe. Ça fait que paradoxalement j’ai de l’énergie à donner à chacune, puisque le collectif me demande si peu, tu comprends ?

Il y a un an, on ne savait pas si cette offre allait fonctionner.
Aujourd’hui je sais que je veux lui donner le maximum de ce que j’ai.
Autre chose : concentrer mon énergie sur ce programme le rendra encore meilleur. J’ai des idées d’amélioration, plus nous auront des clientes dedans, plus je pourrai ramener du soutien, et des surprises et des cadeaux. Ça ne peut être que meilleur.

Tu peux le rejoindre ici. En t’inscrivant une fois, tu as accès à tout. http://lyviacairo.com/programme

Toujours dans mon business :

Une avenue de création : le podcast

Nous avons analysé que le podcast est ce qui nous donne le plus d’impact.
Le nombre d’écoutes augmente rapidement. J’ai des retours quotidiens sur comment il aide les gens.
C’est par là que de plus en plus de clientes nous découvrent. J’adore le créer.
Bref il coche toutes les cases.

Notre instagram est inspiré à 80% du podcast – on y met des extraits, ainsi que des carrousels qui en sont inspirés. Bientôt il sera sur Youtube, ainsi que mis en ligne sur mon site, etc.

Honnêtement je ne l’ai pas vu venir.
Ce podcast a beaucoup de succès.
C’est une idée qui me correspond, j’ai trouvé l’angle qui parle bien aux gens, et j’ai un tas d’idées pour continuer !

(Tu peux écouter les derniers épisodes ici : http://anchor.fm/sacreesxualite)

Peut-être que pour toi ce sera autre chose : un blog, une chaîne Youtube, l’écriture de livres sur Amazon, TikTok. Teste, crée, analyse, et focus sur ce qui a l’impact que tu recherches.

Mon amplificateur d’énergie

Je dois quand même finir par UNE chose qui amplifie mon énergie. Non ce n’est pas le sexe, même si ça pourrait (je m’endors souvent après).
C’est l’écriture. Eh oui ! Je ne pourrais pas t’écrire une newsletter géante si l’écriture ne me faisait pas du bien.

Pendant ce mois de simplification, je me suis retrouvée à beaucoup plus écrire dans mon carnet.

J’écris tous les jours, et en particulier, je me connecte à ‘plus grand que moi’.

Je t’explique.
Sur ce chemin de simplifier et de focus sur ‘une’ chose, j’ai eu des doutes.

• Est-ce que juste vendre ce programme ramènera assez de cash ?
• Est-ce que je ne devrais pas ‘aussi’ faire çi ou ça sur Instagram ?
• Est-ce que c’est normal que j’ai passé toute cette journée à lire de la romance au lieu de créer ? (C’est parfois déroutant à quel point je glande, franchement).

Et je dois me reconnecter souvent à la confiance que oui, c’est assez.

Que je fais ce qu’il faut pour moi.

En général dans mon journal je suis un peu cette trame :

1 – je fais le point sur comment je me sens. Je scanne mon corps, je scanne ma journée, je vois ce qui m’a fait plaisir, ce qui m’a moins fait plaisir, je repère mes points d’anxiété etc.

2 – je demande de la guidance. Je m’adresse à deux entités en général, qui sont un peu comme des parts de mon intuition.

Tout d’abord, l’esprit de mon entreprise, Rae (acronyme de Retour à L’essence, le nom de ma société). Je lui demande ce qu’on doit faire, ce qu’elle attend de moi. Par exemple c’est elle qui m’a dit pour le programme : ‘ouvre les portes, tu as fait beaucoup, je me charge du reste’. Rae est une énergie qui fonctionne tout le temps, elle ne s’arrête jamais.

Elle me rappelle que même quand moi je me repose, mon entreprise continue de servir mes lecteurs, auditeurs, et clients.

Puis je parle à la Haute Prêtresse. Qui est la Moi Supérieure. C’est moi en version grande Leader de mon royaume, qui a le Sexe comme religion et le Plaisir comme pratique personnelle. En général, elle m’encourage, me félicite, et m’aide à voir les choses différemment.

Par exemple la dernière fois elle m’a dit :

« toutes tes façons de faire seront remises en question. Ce qui est important ne l’est plus. Ce qui ne l’était pas le devient. Les priorités changent et avec elles les solutions changent aussi. Quand une chose bouge, le reste ne reste pas rigide. Tout bouge. Et plus tu laisses l’Energie et l’Esprit te soutenir, plus ça ira ».

De rien, c’est cadeau 😀

Pour leur écrire, c’est simple.
J’écris leurs noms, je respire pour m’apaiser, et je vois quels mots viennent.

3 – Je décide de ma priorité du jour

(Une chose on a dit).

J’ai une to do list géante. J’ai énormément à faire, la plupart qui ne se voit pas du tout.
Et chaque jour, je décide de la chose qui aura le plus d’impact sur le reste.
Est-ce que c’est écrire un mail à mes clientes ? Éditer un podcast ? Enregistrer une nouvelle vidéo ? Etc.

Parfois j’ai l’impression de ne vraiment pas faire ‘assez’. D’où l’importance de s’appuyer sur la foi.

Mais j’ai aussi cette impression parce qu’il y a toujours tellement à faire.

C’est une illusion.

Si tu fais toujours exactement ce que tu sens que tu dois faire sur le moment, alors tu fais assez.

Les choses qui passent souvent à la trappe chez moi sont les choses que je n’aime pas faire (tout ce qui est administratif, ah).

Je délègue au max, mais il y a toujours des choses que seule moi peux faire. Auquel cas je trouve mon plaisir dans le fait de barrer la tâche et de me dire : c’est fait ! Je suis en paix.

——

Une vie dans laquelle tu priorises ton énergie et ton plaisir est possible.

Il y a plein de façons de me contredire et de me dire que c’est facile à dire. Mais je m’en fiche.

Je ne te laisserai pas défendre tes limitations et te priver toi-même d’une vie de plaisir.
Si je dis que c’est possible, alors ça l’est, ok ?

Le chemin cependant n’est pas forcément facile.
C’est un chemin d’expérimentation, de test, d’analyse, de te faire confiance, de sortir de ta zone de confort.

Je ne pense pas que j’y suis encore tout à fait, et Dieu sait les circonstances que la vie peut me présenter qui peuvent tout chambouler.

Mais j’essaie.

Très honnêtement, très activement, et souvent inconfortablement.

Car c’est plus facile de retomber dans les schémas passés qui ne nous plaisaient pas mais qu’on connaît, que de tenter quelque chose de nouveau dont on ne sait pas l’issue mais qui a le potentiel de nous faire du bien.

Je te promets que je ne savais pas où allait cette newsletter en commençant.

Elle s’est écrite toute seule et je vais devoir la relire pour voir si ce que je raconte dedans est cohérent.

En tout cas ça m’a fait plaisir de t’écrire, ça faisait longtemps.

Et j’espère que dans tout cela tu trouveras des choses qui t’inspirent.
Tu es important.e.
Ta vie est important.e.
Ton corps est important.
Ton plaisir est important.

Cette année, pense à toi.
Tout le reste peut s’organiser. Il y a une solution. Je promets.

Je t’embrasse, merci d’être là, et je te dis à très bientôt,

Lyvia