A-t-on toujours le choix ?

Hier je repensais à un texte écrit par un survivant de l’Holocauste. Je crois que c’est Viktor Frankl.

En tout cas, je me rappelle cette anecdote qu’il évoquait. Et je vais peut-être la raconter très approximativement.

Dans l’un des pires moments d’horreur, là où toute liberté lui était enlevée, il racontait que quand il avait l’opportunité d’être dehors,  il regardait le ciel et pensait à sa femme. 

Et il a dit quelque chose du genre : ils pouvaient tout me prendre, mais tant que j’étais en vie, j’avais la liberté de regarder le ciel et rêver.

Dans une situation où il était privé de toute liberté physique, dans les pires conditions psychologiques, sa liberté était d’avoir accès à son esprit et son imaginaire.

J’y pense par rapport au fait que parfois, on se dit qu’on n’a pas le choix.

Alors on se force dans des situations qui ne nous conviennent pas.

Cette sensation d’absence de choix, c’est vraiment ce qui peut nous laisser coincés dans des vies qui ne nous conviennent pas.

On reste dans un métier qui nous épuise et nous sape le moral parce que… « on n’a pas le choix »

On reste dans une relation qui ne nous épanouit pas parce que… « on n’a pas le choix »

On fait l’amour alors qu’on n’en a pas vraiment envie parce que… « on n’a pas le choix ».

Mais… si quelqu’un privé de toute liberté physique a le choix, de ne serait-ce qu’imaginer autre chose, ne l’a t’on pas nous aussi ?

Quand on dit « je n’ai pas le choix », ce qu’on dit vraiment c’est « je ne sais pas comment faire autrement ».

Et parce qu’on ne sait pas « comment » on ne s’autorise même pas à imaginer.

Mais si tu rêvais qu’il était possible d’avoir un métier qui te convient mieux,

Si tu rêvais qu’il était possible d’avoir une relation qui te nourrit et te fait grandir

Si tu rêvais de faire l’amour par pur plaisir et désir égoïste, parce que ça te fait du bien à toi…

Qu’est-ce qui serait possible ?

L’absence de choix, ou en tout cas la sensation de ne pas avoir le choix, c’est une chose qu’on dénoue en résolution des traumas.

On parle alors de pensée absolue : une seule chose est possible.

Et cette pensée absolue nous coince et nous enfonce, nous empêche d’agir, et voire même nous déprime.

À la place, il s’agit de laisser entrer la possibilité.

Oui… ma relation est difficile et je ne vois pas d’issue pour l’instant… et je choisis de rêver d’autre chose.

Oui… mon boulot me prend la tête et me soule et je me sens coincé.e à l’intérieur… et j’aime imaginer l’idée que je suis destinée à quelque chose de beau.

Oui… quand je n’ai pas envie de faire l’amour, j’ai l’impression de décevoir mon partenaire et… peut-être que je fais du bien à mon corps.

Et ainsi de suite.

On a toujours le choix.

Comment je le sais ? Parce que l’absence de choix, c’est le mur. 

Ça ne permet ni de grandir, ni d’avancer. Ce n’est pas une pensée qui sert.

On a toujours le choix, ne serait-ce que de voir les choses différemment, de poser des actions, même petites, différentes, ou de demander de l’aide quand on le peut.

La grande majorité d’entre nous a la liberté de mouvement, d’action et de pensée.

Si tu exerçais ton choix aujourd’hui, et que tu déciderais, cela donnerait quoi ?

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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