3 règles qu’un groupe sexo doit avoir pour t’aider à rester puissante !

J’ai été dans de nombreux groupes et communautés – pour des programmes, pour des formations, dans des groupes gratuits Facebook.

Et le point commun c’est souvent… que ces communautés ne sont pas vraiment bien gérées. Oops.

Entre celles où il y a peu d’interaction, 
Celles où tout le monde y va de faire sa promotion,

Où celles où tout ce qu’on lit ce sont des complaintes,

….l’énergie est souvent basse.

Avant de créer le groupe de Diva – Le Temple, j’en avais déjà créé des dizaines. 

Et grâce à cette expérience, le groupe de discussion de Diva – Le Temple est l’une des communautés les plus bienveillantes ET de qualité d’internet.

L’un de mes secrets ?

Je pose des règles précises ET je m’assure qu’elles soient respectées.

On en a une dizaine, mais voici selon moi les 3 règles qui font toute la différence

En plus des règles de base qu’on voit dans les programmes habituelles – confidentialité, bienveillance, pas de promotion- voici 4 règles qui font toutes la différences :

1 • La discrétion

Comme il s’agit d’un programme sur la sexualité, la confidentialité est bien sûr de mise.

Mais au-delà de ça, nous avons une règle de discrétion.

Tu peux participer au programme en utilisant un pseudo et en ne mettant pas ta photo si tu le souhaites.

Nous demandons à ce que les partenaires ne soient pas nommés (ils peuvent être mentionnés par une initiale ou une lettre).

Si tu croises une des participantes dans la rue (rare mais ça peut arriver), la règle est de ne pas mentionner le programme, au cas où elle ne souhaite pas que sa participation soit connue.

Ce qui se passe dans le groupe, peu de personnes à l’extérieur peuvent le comprendre, car peu font ce travail.

C’est pourquoi il est important que tu te sentes protégé.e dans ton intimité.

2 • Le consentement

Cela semble aller de soi, surtout dans un programme sexo, mais ce n’est pas toujours le cas.

La règle du consentement signifie que tu n’es JAMAIS obligée à rien.

Tu n’es pas obligée de participer aux appels.
Tu n’es pas obligée de mettre ta caméra.
Tu n’es pas obligée de commenter, ou d’intervenir.

Tu peux participer à tout en observatrice sans piper mot.

Ou tu peux prendre touuuute la place que tu veux – du moment que cela reste dans le respect des règles.

Le consentement, c’est te rappeler que tu as toujours le choix. 

Et que tu sais mieux que quiconque ce qui est bon pour toi.

3 • La souveraineté

Notre affirmation de la souveraineté dit : « rien ni personne à l’extérieur de moi n’a de pouvoir sur moi ».

Cela signifie que quand tu partages dans le groupe, l’attente c’est que tu le fasses d’une place de puissance MÊME SI tu as vécu quelque chose de difficile.

Tu peux déposer quelque chose de compliqué qui s’est passé pour toi – bien sûr.

Cependant, avec toujours l’énergie que tu as le pouvoir de faire évoluer et renverser une situation.

C’est ce qui fait que le groupe n’est pas une série de complaintes.

Parce que quand je vois qu’une des participantes laisse glisser sa couronne et renvoie l’énergie qu’elle ‘subit’ sa vie – je lui dis : ’hop hop hop’, rappelle-toi qu’il y a du choix et du pouvoir ici, et si tu ne le vois pas ou que tu as du mal, on va t’aider.

4 • Le non-jugement et plus précisément : l’humilité

La règle de la bienveillance et du non-jugement, on l’entend à peu près partout, tellement qu’on ne sait pas forcément ce que ça veut dire.

Dans le cas de notre programme, derrière le non-jugement il y a l’humilité. Elle nous dit :

Je ne sais pas TOUTE l’histoire de cette personne – ce qui la fait agir comme elle agit, ce qui l’a fait prendre certaines décisions, ainsi je ne peux pas juger.

Je n’ai moi-même pas toutes les réponses pour ma vie – je suis dans un endroit de recherche et de curiosité – alors je donne la grâce à l’autre d’être aussi dans cette recherche.

Qui je suis pour savoir ce qui est bien / mal / acceptable étant donnée une situation ? – peut-être que j’ai moi aussi mes biais et mes angles-morts, peut-être que j’ai des privilèges ou endroits de clarté que l’autre n’a pas…

Le vrai sens du non-jugement, c’est l’humilité de dire qu’on ne sait pas tout, et qu’on est toutes dans le même bateau, à naviguer en eaux parfois douces, parfois troubles, pour se sentir mieux.

Pour rappel, les portes de mon programme Diva – Le Temple sont ouvertes !