Trouver sa voie : écouter son corps et suivre sa joie

Je m’éloigne un peu de mon sujet des orgasmes pour te raconter un bout de mon expérience.

J’ai eu récemment plusieurs conversations qui m’ont rappelé mon passé.

J’en ai parlé dans mon épisode de podcast avec Mathilde (écoute-le il est canon).

J’ai… raconté à une nouvelle connaissance mon parcours

J’ai… donné une interview pour le podcast d’une cliente

J’ai… déterré d’anciennes croyances crées il y’a des années

Et encore récemment, je t’ai partagé cette histoire sur la retraite de tantra à laquelle j’ai participé.

Hier, je n’étais pas super dans mon assiette.

Après la sensation d’être retenue, comme je t’en parlais ces derniers jours, ce qui est venu c’est une espèce de tourbillon, des réponses arrivaient, mais en attendant, ça ressemblait encore à de l’eau trouble.

Plus tard j’ai eu la clarté. Et c’est, pour être honnête, toujours la même.

Alors je te la partage, si jamais tu es en chemin pour accomplir ce qu’on appelle ton « dharma », ton « calling » ou ta « mission de vie ».

Ta mission de vie n’est pas un « sujet » particulier, mais, une façon d’être.

Une façon que tu as de naviguer la vie qui probablement a toujours été là, et que tu comprends avec le temps.

Ensuite, la vie t’invite fortement à appliquer cette façon d’être à un sujet particulier. Quelque chose de très spécifique qui sert concrètement les humains.

Dans mon cas, cette façon d’être, c’est le fait de toujours coopérer avec son corps, son intuition, et ne jamais se forcer.

Et là où ça s’applique, pour moi, dans cette vie, c’est dans la sexualité, et plus généralement, rendre le monde plus sain sexuellement.

Ça s’est imposé à moi comme étant une priorité. La chose la plus importante à laquelle je peux appliquer mon temps, mon énergie, mon intelligence, mes dons, mes ressources.

Souvent, cet appel ne correspond pas nécessairement à un métier, mais plutôt à : si je pouvais changer une chose dans le monde, qu’est-ce que ce serait ?

Et puis tu identifies à ton échelle la réponse, et aussi le périmètre sur lequel tu aimerais avoir de l’impact – ça peut être sur toi-même, ta famille, ou une grande communauté.

Le périmètre de la mission dépend de ta personnalité.

Très souvent, il y’a plein de choses qui te seront faciles ou simples à appliquer, mais qui ne seront pas exactement ta mission.

Ce qui est paradoxal c’est que… à chaque fois que ce sera ta mission, tu vas douter.

Tu vas douter car il y’a des chances que tu n’aies pas de mode d’emploi exprès pour ça.

Peut-être que tu feras un pas en avant, deux pas en arrière.

Peut-être que tu tourneras autour, pourtant à chaque fois tu seras comme attirée, aspirée vers ça.

Sans nécessairement comprendre pourquoi.

Et la clé – la clé principale que j’ai comprise, c’est qu’avancer vers ta mission et pour ta mission ne te demande pas d’ajouter des choses supplémentaires, ou d’accomplir des choses supplémentaires.

La plupart du temps, ça te demande d’enlever tout ce qui n’est pas ça.

Je suis coach en sexualité depuis 4 ou 5 ans « officiellement ». Et indépendante depuis… ohh, 12 ans.

Et sur ce chemin, à chaque fois que j’essaie de faire autre chose que me concentrer sur aider les personnes à ressentir plus de plaisir dans leur corps, d’une manière saine, vibrante, sacrée, quelque chose me ramène gentiment à l’ordre et me dit : nope, on reste concentré.

Parfois, je ne me rends même pas compte que ça arrive, que je m’éloigne et que je me distrais un peu.

C’est juste que, plutôt que de rester intentionnelle et disons, dévouée, je vais laisser faire et me laisser emmener ailleurs.

Puis à un moment, quand ça ne fonctionne pas, ou que ça frotte, je me rends compte que effectivement, j’ai perdu le focus et je dois me remettre en axe.

C’est une discipline, de rester dévoué-e à cet appel. 

Et en même temps, cela ne demande pas de gros effort. 

Juste un effort d’écoute et… d’obéissance, je dirais ?

En fait, beaucoup de ce que nous faisons est superflu.

Parce que tout ce superflu est rassurant –  il n’y a pas d’enjeu, ça ne nous coûte pas d’aller là bas.

Ça nous coûte beaucoup moins que rester icidans ce qu’on sait être le vrai appel.

Tout revient à une capacité à être présent-e à ce qui est, et être honnête sur ce qui est.

Sentir la cohérence dans le corps quand on est beau endroit. (J’ai écrit « beau » haha, je laisse) et cette cohérence ressemble beaucoup à simplement… de la joie.

Il n’y a pas à y penser beaucoup plus mathématiquement que ça.

Est-ce que cette action, cette direction, cette décision pulse de joie ? – même si j’ai un peu peur ?

Ou est-ce que je ressens autre chose que de la joie ? Peut-être une obligation, une sensation de « je dois » ou « je n’ai pas le choix » ?

C’est aussi simple que ça.

Après, nos émotions d’humains le compliquent parfois 😉

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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