Pourquoi les athlètes, artistes, etc. se donnent autant de mal ? Pourquoi ne pas juste… se relaxer ?
Serena Williams a battu le record des victoires au Grand Chelem il y a quelques jours avec 23 victoires. Et ce soir, je regarde une série (‘one day at a time’) oú le personnage principal, Penelope, explique que quand elle était soldat en Afghanistan, ce qui lui a donné du réconfort un jour était de voir Serena Williams jouer. D’imaginer le travail, les sacrifices, tout ce qu’elle a pu traverser pour en arriver là. Et de voir qu’elle tient.
Et cette question m’est venue en tête : pourquoi Serena Williams se donne tant de mal ? J’avais vu une vidéo de son entraînement et c’est dur, et elle ne lâche jamais, elle travaille énormément et a une discipline dingue. Pourquoi ne pas juste… ralentir un peu. Laisser tomber la pression. Pourquoi courir après trophée après trophée, quand on s’en sort ‘déjà pas trop mal’. Pourquoi pousser toujours plus loin, travailler si dur, au point d’être même critiquée pour le fait de ressembler à un homme parfois !
Je ne connais pas Serena Williams, mais mon petit doigt me dit que… elle ne sait pas faire autrement.
Je ne suis pas certaine que ce soit l’argent ou la célébrité ses moteurs. Ce sont les conséquences de ses actes et elle les utilise comme moyen de propager son propre message à elle. Ou peut-être que c’est exactement ça : le challenge, l’envie de pousser toujours plus loin les limites de ce qu’elle peut accomplir. En sport, en notoriété, en réussite financière.
En tout cas, je crois que Serena pousse autant parce que… elle ne peut juste pas… retenir le Feu. Elle a sûrement résisté, elle s’est sûrement sentie bloquée par moments, mais un jour, elle s’est dit : j’y vais À FOND. Je ne retiens rien. Parce que tant qu’à faire, tant qu’à faire ce que j’aime, tant qu’à faire le truc auquel je suis si bonne, pourquoi ne pas aller VOIR jusqu’où je vais. Voir jusqu’où je peux aller. Dépasser mes limites.
Je pense à Serena, je pense à Moi, je pense à toutes ces personnes qui se disent un jour : je veux dépasser mes limites. Et qui se sentent retenues comme par un fil derrière elle en mode ‘mais non, pourquoi tu t’embêterait à ce point, c’est tellement plus confortable de rester là oú tu en es’
Et le truc c’est que :
– il y a un truc en nous qui est plus fort que tout. Un Feu qui nous porte, qui nous transporte ;
– On a envie de VOIR, d’aller voir ce que ça donne si on dépasse les limites : de la réussite, de la fortune, de la célébrité parce que quelque part au fond on se dit POURQUOI PAS MOI ?
– Et peut être qu’au fond on sait, on sait que si ce n’est pas nous, si ce n’est pas nous qui propageons notre message, ce ne sera PERSONNE.
Personne ne peut faire le job de Serena Williams à sa place. Personne ne peut être cette personne là, avec cette force là et ces talents là et cette persévérance là.
Personne ne peut faire mon job à ma place. Si je ne dis pas ce que j’ai à dire, ce ne sera pas dit. Parce que personne ne peut le dire avec mes mots.
Personne ne peut faire TON job à ta place. Personne n’a ta voix, ton histoire, tes blessures, tes mots. Personne.
Alors quand tu choisis de te retenir. Quand tu décides d’éteindre le feu. De l’apaiser parce que ‘c’est trop dur’ ou ‘que vont dire les gens’ ou ‘pourquoi tu en veux autant c’est indécent’ eh bien… tu éteins une voix qui a besoin d’être entendue par quelqu’un, quelque part. C’est ton choix. Tu fais avec. Mais c’est peut être contre nature et toute ta vie, tu te demanderas ‘si seulement j’avais osé poussé pour voir si j’y serais arrivée’.
Si tu es comme moi, tu fais partie des personnes qui, même si elles résistent l’appel parfois, sentent qu’elles sont faites pour faire de grandes choses.
Le truc c’est que… nous sommes une minorité, clairement. Et le monde entier nous dit d’arrêter. De nous retenir. Que ça ne vaut pas le coup. Qu’on va se brûler les ailes, s’épuiser, et un jour… regretter.
À chacun d’entre nous de décider si ça vaut le coup ou pas.
Si on a envie de voir par nous mêmes ou pas.
Mais tu imagines si Serena Williams avait décidé d’arrêter de jouer, ou de ne pas aller à fond, ou de temporiser son entraînement ?
Je connais un tas de personnes dans le monde, jeunes filles, joueurs et joueuses de tennis, femmes noires, qui ne croiraient pas que.. qui ne sauraient pas que… c’est possible, et qui n’essaieraient même pas de dépasser leurs limites.
Ne rien retenir.
Aussi brouillon que ce soit.
Aussi imparfait que ce soit.
Parce que ce le sera au début, et ça ne le restera pas.
Ne rien retenir.
Aussi puissant que ce soit.
Aussi apeurant que ce soit.
Parce que c’est notre job et un truc en nous nous pousse à le faire.
Ne rien retenir et voir…
Oú le Feu peut nous porter, si on le laisse.
Je t’embrasse, et je te souhaite… de ne rien retenir.
Partage ce message si tu penses que quelqu’un a besoin de le lire.
Lyvia,
Libératrice du Feu
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.