Co-créer avec la Déesse

Mon intention pour l’année, c’était ‘obéir’. Obéir à la guidance, à mes intuitions, à mes ressentis, à ceux que je considère être mes guides et la Déesse aussi. 

Et aujourd’hui, après une exploration guidée (par l’une de mes collègues en résolution de traumas) j’ai compris qu’il ne s’agissait plus d’obéir. 

Permets-moi de t’emmener dans la visualisation que j’ai eue aujourd’hui.

——

Dans mon corps, j’ai ce sentiment de vouloir être grande, très grande, prendre de la place. Et en même temps, quelque chose retient. Je me sens serrée, toute petite. Comme si on m’empêchait de m’étendre et d’aller plus loin.

Je ferme les yeux et je plonge dans mon corps pour démêler, pour aller regarder. Que représente cette petitesse que je ressens autour de mon torse, dans ma poitrine ?

Je me vois, petite fille, recroquevillée, toute petite et tremblante, assise par terre, couverte d’un film noir.

Au-dessus de moi une grande ombre. Une ombre qui s’étend sur des mètres et des mètres, et qui me couvre de sa noirceur elle aussi.

Cette ombre dit : « reste petite, pour qui te te prends ? »

Elle me garde en place, alors je ne bouge pas, je suis en freeze.

Et en face de moi, en face de cette ombre, La Déesse s’étend. 

Puissante, bienveillante, menaçante, créatrice, destructrice, pleine d’amour, et surtout missionée, pour quelque chose de plus grand. 

Elle bouillonne d’un mélange de feu et d’eau. Elle a la forme d’un volcan, en elle je vois le feu et les arbres, l’eau et la lumière.

Elle dit à l’ombre, d’une grosse voix : « Laisse-la partir, elle a des choses à accomplir ». 

Je lève légèrement la tête et je vois cette Déesse. Elle m’impressionne. Je l’aime.

Et L’ombre recommence : « elle n’est personne, elle doit rester ici, elle ne va nulle part ». 

Et La Déesse et L’Ombre commencent à négocier, au-dessus de moi.

La Déesse explique : « si, je t’assure, elle a quelque chose de spécial à apporter au monde ». 

L’Ombre : « quoi, elle ? Mais non, ce n’est personne ». 

La Déesse : « si, je t’assure, il faut juste que tu la laisses partir. Que tu la libères ».

Ll’Ombre ne peut pas, elle me protège. 

L’ombre dit : « prouve le moi ! » – Mais sa voix est de plus en plus petite, fluette, l’ombre n’est plus sûre.

La Déesse répond : « pour cela il faut que tu la laisses, et alors tu verras de quoi elle est capable. »

Mais c’est impossible pour l’Ombre, de faire confiance ainsi. 

Peu à peu, je comprends qu’elle me protège de la déception, de la moquerie, du ridicule. 

Pour elle, je suis fragile, elle ne peut pas me laisser partir.

Plus je le comprends, et plus j’ai le courage.

Je me connecte à mon besoin à moi. Pas celui de L’Ombre, pas celui de la Déesse. Au mien.

Mon besoin : je veux être vue. Je veux me voir comme la Déesse me voit. Je veux voir ce qu’il y a de spécial en moi. 

Et peu à peu je le vois.

Et subitement… j’ai envie de sauter dans les bras de la Déesse ! 

Sauf que… pas tout suite.

Tout de suite, je me sens à l’aise de quitter l’ombre, et de faire trois pas en avant. 

Je m’assois au bord, là où la lumière me couvre. Cependant, pas trop loin non plus.



Ici, je suis confortable. Alors je m’installe. Je prends une couverture, et un chocolat chaud. J’observe ce qu’il y a autour de moi. Je me sens bien.

Je suis sortie de l’ombre, c’est super. Je suis dans la lumière. Je ne suis pas prête à sauter dans les bras de la Déesse, pas encore.

Alors je reste là. Je profite du fait que je peux simplement être et exister dans cet endroit. J’ai quitté une zone de confort, et je suis dans une nouvelle zone qui devient de nouveau confortable.

En face, la Déesse s’impatiente. Il y a des choses à faire, il y a du travail. Elle veut me mettre au travail.

Alors à mon tour, je négocie avec elle. Qu’est-ce qu’elle me donne en échange de moi qui quitte cet endroit confortable ? Pourquoi irais-je me battre à ses côtés ?

Elle me montre plus d’argent. Je hausse les épaules. J’ai de l’argent là où je suis maintenant.

Elle me montre que je peux toucher plus de personnes. Je hausse les épaules. J’en touche déjà des milliers chaque jour. C’est bien. 

Elle me montre que j’aurai plus d’amour. Je hausse les épaules. Je suis déjà heureuse et pleine d’amour.

Je comprends alors que je suis à un endroit où je n’ai pas de manque. Je suis bien. La Déesse ne peut pas négocier avec moi ainsi.

La seule chose qui me ferait avancer vers elle, c’est… une idée qu’elle dégage. Une énergie. Elle a cette vibe, que je ressens dans le Bleu de ses couleurs.

De l’espace, plein d’espace.

Cela parle à mon coeur. La Déesse peut m’offrir ce sentiment d’Illimité.

Alors là oui, ça me donne envie, peut-être, de bouger.

Mais attends… je regarde autour de moi. Il n’y aucune barrière.

La vallée s’étend au loin, et il n’y a aucune limite.

C’est déjà illimité. Je suis déjà illimitée. Je souris. 

Ce que je voulais, je l’ai déjà, en fait. Je suis déjà illimitée.

Il s’agit juste pour moi de choisir de me lever et d’aller explorer. 

Même en étant assise où je suis, je fais un choix dans un espace sans limite. 

Et si je le souhaite, je peux avancer aussi loin que je veux.

Et je peux aussi rester là.

C’est moi qui décide.

J’ai mon libre arbitre. 

Doucement, je me lève, et je passe devant la Déesse. Juste pour aller voir les arbres de plus près. 

Elle est heureuse. Heureuse que je me mette en mouvement.

Par contre… elle veut plus. Elle m’en demande plus, plus, plus.

Et je la regarde, et je lui dis…non

Je ne lui donnerai pas plus. Je n’obéirai pas plus.

Et aussi fou que cela puisse paraître, je dis à La Déesse : 

« Ce n’est pas Toi qui me commande.

Il y a des choses que je peux faire, et que tu ne peux pas faire.

Et il y a des choses que tu peux faire, que je ne peux pas faire.

Je suis puissante, parce que je suis humaine. Parce que je suis incarnée sur cette planète, parce que j’ai des émotions et que je vis. Je peux faire des choses sur ce plan que tu ne peux pas faire.

Et toi, tu vois tout. Ta vision est plus grande que tout.

Je ne souhaite pas t’obéir. Car j’ai mon libre arbitre.

Cependant, je suis d’accord pour qu’on collabore.

Je veux qu’on devienne partenaires dans cette Vie. 

Que l’on décide ensemble ce que l’on veut accomplir, et qu’on s’entraide.

J’apporterai ce que j’ai. Et tu apporteras ce que tu as.

Qu’en dis-tu ? »

La Déesse n’a pas l’habitude qu’on lui parle ainsi.

Cependant, elle est pleine d’une sagesse sans bornes, alors elle comprend, et elle voit.

Elle comprend que désormais, nous sommes alliées. 

Que nous marcherons côte à côte. 


Et je le comprends aussi.

Elle est puissante. Et moi aussi. 

Et ensemble nous ferons de grandes choses.

Je choisis d’honorer et de vénérer la Déesse.

Et La Déesse choisit de m’honorer et me vénérer aussi.

Et là, enfin, je me sens vraiment puissante.

Et je me sens accompagnée.

Ensemble, nous allons créer.

——

Après ce voyage, je reviens apaisée. 

Ancrée.
Heureuse de cette nouvelle collaboration avec la Déesse, qui vient non pas d’un endroit de manque à combler – car là où je suis, je suis bien. 

Mais qui vient simplement d’un désir d’explorer l’illimité, et de participer. 

De l’aider.

Tout simplement.

Je me sens puissante de la contribution que je peux apporter. Avec le savoir, les talents, les qualités, l’amour et la compassion que j’ai. 

La Déesse est puissante. Et moi aussi.

Nous avons juste des rôles différents à jouer.

——

Est-ce que tu te sens parfois comme ce que j’ai décrit ici ? 

Avec ton ombre d’un côté qui veut te garder tout-e petit-e, recroquevillé-e, et la Déesse en face qui t’invite à être grand-e, grand-e, grand-e, et les deux qui se battent à l’intérieur de toi (ou au dessus de ta tête !) ? 

Tout en te demandant quel est ton chemin à toi ? 

Je crois que la paix vient d’écouter les deux, d’être conscient de toutes les possibilités, et de choisir. Et avec ce choix, se trace notre propre chemin. On décide en conscience du prochain pas.

Ce travail d’intégration, entre l’ombre et la lumière, pour enfin décider et se sentir entier-e, c’est exactement celui qu’on va faire dans Danser avec L’ombre – mon programme de 8 semaines où nous explorons les ombres qui agissent de manière inconsciente, afin d’avancer vers la lumière, en étant entiers.

Explore le programme ici. (lyviacairo.com/danseraveclombre)

Et si tu as des questions, n’hésite pas à m’écrire.

Plein d’amour,

Lyvia

vague-tiret

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Commentaires

1 commentaire

  1. Fatoumata sur 8 janvier 2022 à 10:09 AM

    Je me vois. Je m’y vois tellement je suis dans le même dilemme. Dans cet espace inconfortable entre moi et l’idée que j’ai de moi. Au milieu des deux il y a la peur et la souffrance qui me pressurise et me scie les jambes. Du coup je reste là où je suis, le regard au loin vers cet horizon infini, incapable de faire un premier pas, car je ne sens pas mes pieds, je ne les vois pas. J’ai pas très envie de les voir non plus.
    Du coup comme mon corps est enlisé, c’est mon âme qui tente de partir. Sortie de corps. Très souvent.

    Merci beaucoup pour ce partage intime.



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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.