Une vie sans lundi #16 – Révolutionnons le marché du travail!

Les chiffres du chômage sortent aujourd’hui.

J’ai passé la matinée à écouter les nouvelles qui parlaient essentiellement de comment augmenter l’emploi en France.

Je ne suis pas experte en la matière et je n’ai pas les clés pour répondre à un problème sur lesquels bien d’autres se sont cassé les dents.

Mais je veux partager avec vous ce qui pour moi, pourrait donner un monde du travail optimal:

 

1. Ne pas recruter (que) sur les diplômes et l’expérience

Mais également sur la passion et la volonté d’apprendre. Beaucoup voudraient changer de carrière, mais ont du mal parce que justement, ils n’ont pas l’expérience dans le domaine qu’ils veulent joindre. Résultat, ils restent coincés dans un boulot qu’ils détestent, ce qui est complètement contre-productif.

Alors qu’avec de la passion et la volonté d’apprendre et de se former, on peut aller bien loin.

La méthode de recrutement par simulation du Pole Emploi (sans regarder ni CV ni diplômes) semble être un bon début (certains l’ont-ils expérimentée?), mais elle ne s’applique malheureusement qu’à un faible nombre d’offres.

 

2. Réinventer le CV et la lettre de motivation (ou même les supprimer)

Sérieusement, ces deux moyens archaïques de chercher un emploi ne servent plus à grand chose.

Le CV ne montre qu’un petit aspect d’une personne. Ses expériences, ses études, mais cette description ne représente en rien les aspirations de la personne, et ce qu’elle peut apporter concrètement.

En regardant mon CV pour chercher un petit boulot pendant mon congé sabbatique et en voyant mes expériences – existantes, mais quelque peu inadéquates – la première question qu’on doit se poser c’est ‘pourquoi elle postule, celle-là?’.

La lettre de motivation est certes l’opportunité de mettre en avant les subtilités qui n’apparaissent pas sur le CV, et c’est mon outil principal d’expression. Mais encore une fois, est-ce une façon authentique pour l’employé de se présenter et pour l’employeur de le connaitre? (Je reformule – est-ce qu’on ne la gonfle pas toujours un peu, cette lettre?)

Quand j’ai été recrutée pour être consultante, on ne m’a pas demandé de lettre de motivation. A la place, l’exercice consistait à choisir une entreprise qui nous intéressait, à expliquer pourquoi, ce qu’on pensait être ses atouts, et comment le cabinet pourrait l’aider sur ses points faibles.

Une mise en contexte qui à la fois, m’a permis d’être originale, en choisissant une entreprise sur des critères qui me tenaient à cœur, et a permis à l’employeur de vérifier toute une série de compétences.

Pour ceux en recherche d’emploi ou préparant un changement, je trouve l’écriture d’un blog un outil formidable. Si votre CV ne reflète pas vos compétences dans un domaine parce que ‘pas les bons diplômes’, etc., sur un blog, vous pourrez montrer que dans votre temps libre, vous vous intéressez au sujet et faites des recherches.

De plus, comme je l’avais mentionné dans un article précédent, il y a énormément de choses qu’on peut apprendre seul.

 

3. Les entreprises devraient aider les employés à changer de boulot (voire les payer pour démissionner!)

Je sais ce que vous vous dites, ça n’a aucun sens. Mais en fait ce n’est pas si aberrant que ça.

Si son emploi ne convient pas à un employé, l’employeur a tout intérêt à s’en rendre compte rapidement et à proposer lui-même un moyen de sortie. Un employé malheureux ou non-intéressé n’est pas vraiment un atout dans une entreprise. Et on perd parfois un temps fou à essayer de le motiver/former alors qu’au fond, il ne veut pas être là.

En mettant en place un tel système, on s’assure que les personnes qui restent dans l’entreprise sont les personnes les plus passionnées. On s’attire aussi la fidélité des employés, parce qu’au fond, ils se disent qu’ils sont plus qu’un pion dans une machine. Qui sait, c’est peut-être ce dispositif qui les fera justement rester.

De plus, en accompagnant les employés qui veulent partir, on fait la place à ceux qui au contraire adoreront ce boulot.

Zappos, une entreprise américaine légendaire pour sa culture d’entreprise, paye ses employés pour démissionner. Au bout d’une semaine, ils leur font ‘the offer’, et payent $2000 euros à ceux qui souhaitent quitter la boite.

Non seulement 97% des employés restent, ce qui montre l’attrait de la marque, mais les 3% en moins sont des personnes que Zappos n’aura pas à former alors que l’emploi ne leur convient pas, et qui trouveront surement leur bonheur ailleurs.

Win-Win situation, comme on dit en anglais.

[Note: Il existe de nombreux dispositifs en France pour faciliter le changement de carrière: la rupture conventionnelle et le Droit Individuel à la Formation par exemple, mais en l’occurrence, je pense qu’une partie doit venir de l’employeur lui-même]

Pour en apprendre plus sur Zappos, les livres ‘Delivering happiness‘ en V.O. et l’Entreprise du Bonheur en V.F. écrits par le PDG sont devenus des best-sellers. Cliquez sur les liens pour accéder à Amazon, ou recherchez les dans votre librairie indépendante.

 

4. Encourager la création d’entreprise

Cela se fait déjà beaucoup, mais ça vaut le coup de le répéter: c’est en créant de entreprises qu’on crée des vocations et qu’on crée de l’emploi.

 

Plutôt que de séparer un gâteau déjà pas très grand, élargissons-le!

 

Voila, en ce lundi, je refais le monde.

Et vous, avez-vous des idées pour révolutionner le monde du travail?

 

photo credit: Haags Uitburo via photopin cc

vague-tiret

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