Une vie sans lundi #31 – ‘Harder, better, faster, stronger’

Ce week-end,  j’ai eu la chance de participer au forum Happy Lab.

La mission d’Happy Lab est de mettre la France sur le podium des pays les plus heureux au monde. Autant dire que leur mission me parle complètement et la journée était un beau cadeau pour mon artiste intérieure. Elle en est ressortie très inspirée.

Durant le forum, il y avait un choix d’ateliers, dont un sur l’écriture thérapeutique.

J’ai sauté dessus, car je crois beaucoup en la créativité, et surtout en l’écriture pour se développer (c’est d’ailleurs de cela que je vais parler à ma conférence au Sommet de la liberté! Plus d’infos ici).

Ce petit atelier d’une heure, en plus de m’apprendre des techniques utilisées sur des patients atteints de traumas, m’en a également appris sur moi-même.

Dans le premier exercice a émergé un alter ego que je ne me connaissais pas vraiment.

Mon alter ego s’est révélée être une personne plus forte, plus solide que moi. Elle savait ce qu’elle voulait. Elle était convaincue et convaincante. Sa direction était claire.

Étant donnés les moments de flous et de panique que j’ai pu connaître ces mois-ci, cela ne m’a pas étonné. Mais surtout, elle était forte physiquement. Et ça, ça m’a marqué.

Jusqu’à mon départ à Londres, il y a bientôt 4 ans, je faisais 6 heures de sport par semaine. Et pas n’importe quel sport. Du tae kwon do. Je n’avais jamais à me soucier de mon poids ou de ce que je mangeais. Je savais qu’à l’entrainement d’après tout s’en irait.

En arrivant à Londres, j’ai eu du mal à trouver un club aussi efficace que celui que j’avais à Paris. J’ai fait des tentatives, mais rien n’a abouti, rien ne tenait. Je me suis inscrite à la salle de sport, mais les machines me désespéraient. A part une passion découverte pour le yoga, rien n’accrochait.

Par  conséquent, j’ai pris du poids. Beaucoup je suppose, par rapport à l’époque où je m’entrainais régulièrement.

Aujourd’hui, je vais courir de temps en temps – avec mon n’amoureux. J’ai même été nager avec lui un matin à 7 heures, mais j’avoue ne pas avoir encore retenté l’expérience.

En faisant l’exercice d’hier, j’ai réalisé que pour moi, être ‘mince’ ou ‘bien foutue’ n’a jamais été un objectif. Je m’entrainais avant parce que j’aimais ça et que je me sentais forte. Je ne pensais pas au fait de perdre du poids.

L’important pour moi est d’être solide. Si les trois quarts de la population se transforment en zombies, j’aimerais être capable de courir pour m’échapper et me battre si nécessaire (The Walking Dead, bonjour).

Toutes les tentatives de reprise de sport que j’ai faites ces temps-ci étaient pour perdre du poids. Aujourd’hui, je décide d’essayer de changer de vision: je veux être forte.

Jennifer Lawrence, que j’adore (mais qui ne l’adore pas, sérieusement?) en parle souvent. En parlant de sa préparation pour le tournage de Hunger Games, elle a dit cette phrase qui m’a marquée:

« A Hollywood, je suis obèse. Je suis considérée comme une actrice grosse. Je ne m’affamerai jamais pour un rôle. (…) Je voulais que mon corps ait l’air solide et musclé, pas maigre et sous-alimenté  »

‘In Hollywood, I’m obese. I’m considered a fat actress. I’m never going to starve myself for a part. (…) I was trying to get my body to look fit and strong, not thin and underfed.’

STRONG! C’est le maître mot. Comment prendre soin de son corps de façon à ce qu’il soit fort et solide?

Je ne vais pas vous dire aujourd’hui que ça y’est, j’ai décidé de prendre mon corps en main et que je me mettrai au sport avec acharnement. Je l’ai déjà dit de nombreuses fois, et ça n’a rien donné.

Non, je dis que je suis consciente qu’au cas où les zombies attaquent, il va falloir que je m’y mette sérieusement!

Comment voyez-vous l’activité physique? Est-ce une corvée, ou quelque chose qui vous aide à avancer? Si vous vous y êtes mis récemment, comment avez-vous changé vos habitudes?

Pour le coup, j’ai besoin de motivation!

photo credit: Louish Pixel via photopin cc