Elsa raconte #2 – Mon expérience du bilan de compétences

Elsa est l’une des contributrices de jemecasse.fr – Elle est la créatrice de Bleu Bergamote, et nous raconte ici son expérience.

Hello,

Après le premier article que j’ai rédigé sur ce blog, vous avez été plusieurs à me demander plus d’informations sur les bilans de compétences que j’avais effectués.

Je ne suis pas une spécialiste de la matière mais je peux déjà vous expliquer la manière dont je l’ai vécu et ce que cela m’a apporté.

 

Pour les deux bilans que j’ai effectués, j’y allais avec la ferme volonté de changer radicalement de vie professionnelle, j’étais prête à reprendre une année de formation, m’adapter à des milieux différents…

Le premier bilan, j’avais été prévenue dès les premières minutes de rendez-vous qu’on n’allait pas me fournir un métier clé en main mais m’apprendre la manière dont je fonctionnais dans le travail. A moi ensuite de m’ouvrir sur les différentes opportunités.

 

Ce n’était pas exactement ce que j’envisageais, je sentais que j’avais besoin que l’on me dise : “tu es taillée exactement pour ce boulot, tu peux t’y jeter à corps perdu” pour avoir confiance en moi pour me lancer.

Malheureusement, les choses ne sont jamais si simples et la vie ne rentre pas dans des jolies petites cases toutes faites, il allait falloir que je bosse un peu pour trouver !

Nadia m’a d’abord demandé de lui parler de moi, de la manière dont j’appréhendais le travail, ma vie perso…

Puis j’ai passé une série de tests pour établir mon profil MBTI (types de personnalité du test de Myers-Briggs). Si je me souviens bien, il y avait des questions de logique type tests de QI ainsi que des questions de personnalité.

Enfin, j’ai rédigé un courrier qui a été analysé par une graphologue. Lorsque tous les tests ont été terminés, j’ai revu Nadia ainsi que la graphologue pour un débrief des éléments qui ressortaient.

 

Puis j’ai eu quelques jours pour rédiger un document exposant un projet professionnel à partir de ces éléments.

Le projet qui a émergé était celui de devenir avocat généraliste (j’étais auparavant fiscaliste) avec un vrai travail d’équipe et une grosse partie de plaidoirie. Le bilan m’avait permis de définir mes compétences, mes qualités et surtout l’environnement dans lequel je pourrais m’épanouir.

 

Suite au bilan, je ne suis peut-être pas tombée dans le bon cabinet d’avocats (sûrement d’ailleurs) mais toujours est-il que je n’ai pas trouvé DU TOUT ce que je cherchais : horaires ultra rigides, esprit d’équipe inexistant, hiérarchie très lourde…

J’ai une fâcheuse tendance à voir la vie en bisounours avant de me jeter dans les nouveaux projets et la sensation après quelques semaines a été celle d’un plongeon dans une piscine sans eau.

 

Cependant, je n’avais pas tout perdu, ce que je ne voulais définitivement plus, se dessinait de manière de plus en plus nette et il allait falloir que j’arrête de me jeter sans vérifier si la piscine ne contenait pas un minimum d’eau au fond.

 

Retour au bilan de compétence donc avec un deuxième conseiller privé.

Une nouvelle série de tests sur une demie journée puis un nouveau compte rendu des mes capacités, de mes difficultés ainsi que des métiers pour lesquels j’étais faite.

Le problème c’est que soit les postes envisagés me semblaient inaccessibles (l’option qui m’était indiquée comme la plus adaptée était celle de PDG d’une grande entreprise) soit ils me semblaient inaccessibles ET inintéressants (Directeur des Affaires Financières de grande entreprise).

Sans compter que le cadre de la grande entreprise n’est pas exactement celui dans lequel je me vois m’épanouir… A nouveau, je me retrouvais donc avec des informations précieuses sur mes compétences et mes freins mais sans véritable projet motivant ou accessible.

 

J’en ai donc fait le constat, j’ai pris la liste de ce qui me semblait important et je me suis lancée dans ce que je trouvais de plus éloigné du droit dans ma sphère de compétence et je suis devenue conceptrice-rédactrice.

J’ai dû faire quelques sacrifices sur ce que je savais important pour moi comme le travail en équipe mais le besoin d’indépendance était le plus fort.

 

L’idée était de se casser, de voir ce qui se passait et de faire le bilan après quelques mois ou années d’exercice.

Les deux bilans de compétences que j’ai effectués me servent régulièrement à faire le point pour réajuster mon activité et j’essaie par petites touches de corriger les problématiques qui demeurent.

 

 

Au final, je suis quand même beaucoup plus heureuse et les différents projets qui émergent doucement au fur et à mesure de ma prise de confiance, des rencontres et des lectures me permettent de combler les lacunes du projet de départ.

En résumé :

Le positif :

* J’en ai appris plus sur ma manière de travailler
* J’ai compris les éléments indispensables / bénéfiques / rédhibitoires pour mon fonctionnement dans mon environnement de travail

Le négatif :

* Le coût
* Pas de solution de voie professionnelle clé en main

 

Des questions pour Elsa? N’hésitez pas à lui poser dans les commentaires… Vous avez fait un bilan de compétences? Comment c’était pour vous? 

Retrouvez Elsa sur Bleu Bergamote

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