Comment j’écris – Processus d’écriture + Outils

J’ai toujours adoré lire les habitudes d’écrivains ou blogueurs.

Avant de commencer ce blog, avoir un aperçu de leur processus d’écriture me permettait de me projeter et d’envisager, moi aussi, de m’y mettre ‘sérieusement’.

 

Et ce soir, en cette veille de lundi (oui, j’ai écrit cet article dimanche…), je me suis dit, pourquoi ne pas partager avec vous ma façon d’écrire ?

Bien entendu, ceci n’est pas une liste de règles ou même de repères à suivre. Mais si vous envisagez de vous lancer dans l’écriture, ou si vous êtes tout simplement curieux, cela ne peut pas faire de mal 🙂

 

Une première chose à savoir : Je planifie très rarement ce que j’écris.

En règle générale, j’attends que l’inspiration vienne le jour où je souhaite publier. Ainsi, les articles sont toujours frais.

Vous l’avez deviné: Une vie sans lundi est toujours écrit… le lundi!

 

On est dimanche soir, et j’écris un peu cet article sur un coup de tête.

Je l’ai commencé à 23h30. J’aurais pu aller dormir, mais non. Il est venu, alors je l’écris.

En temps normal je l’aurais publié le lendemain, mais demain étant lundi, et lundi étant réservé à Une vie sans lundi, (+ j’avais une annonce à vous faire!) exceptionnellement, j’ai repoussé sa publication.

(Comme quoi, l’exception confirme la règle, hein..)

 

Ma routine d’écriture

 

Je vous ai déjà parlé de ma routine du matin.

La première chose que je fais après avoir ouvert les yeux (parfois même avant d’aller au pipi-room), c’est d’attraper mon carnet sur ma table de nuit. Dessus, je fais trois pages d’écriture libre.

Il n’y aucune règle concernant ce que j’y écris. Cela va de mon humeur, à des réflexions sur les événements de la veille, à un début d’inspiration pour mon écriture ou mes actions de la journée.

C’est l’occasion de poser toutes les pensées encombrantes sur la feuille, et d’entamer la journée de manière plus légère.

Après ces trois pages, je fais 15-20 minutes de yoga pour bien me réveiller, je me fais un petit déj de championne (toujours le même: des céréales trop bonnes achetées dans mon magasin bio, du yahourt grec nature + du jus d’orange, suivi d’un thé un peu plus tard).

Et je petit déjeune en lisant, souvent de la fiction.

Ensuite, si on est lundi par exemple, je commence à écrire.

 

Comment je décide de ce que je vais écrire

 

Pour mon article du lundi, d’habitude, je n’ai rien préparé à l’avance. Mais souvent dès le vendredi précédent, je commence à penser à ce dont je pourrais vous parler.

Parfois, arrivée devant l’écran, l’idée qui me semblait encore très bonne le matin ne me paraît plus si intéressante.

Il peut y avoir des choses que j’ai besoin de dire, plus urgentes. Et je laisse parler l’urgence.

 

Je me pose en général deux questions:

  • est-ce que c’est ce dont j’ai envie / besoin de parler maintenant ? (si le sujet ne m’excite pas, comment pourrait-il exciter mes lecteurs ?)
  • est-ce que ceux qui me lisent y verraient un intérêt?

 

Ainsi, je n’ai pas de calendrier éditorial et j’écris souvent à l’impulsion.

 

Cela veut aussi dire que la préparation pour mes articles est un processus continu. La semaine je lis, blogs et bouquins, je rencontre du monde, et je suis à l’affut de ressources sur le web.

Je prends de nombreuses notes sur mon téléphone, sans toujours savoir quand je les utiliserai.

Tout cela constitue mon capital pour écrire en étant en mesure de citer mes sources.

 

Comment j’écris

 

Je sais que de nombreux blogueurs écrivent d’abord les grandes lignes de leur contenu. Sous forme de titres parfois, avec une mini-introduction, qu’ils enrichissent au fur et à mesure.

Cela m’arrive d’écrire comme ça, mais c’est rare.

J’écris sans trop réfléchir.

Une fois que je sais ce dont je veux parler, et sous quel angle, je pose les doigts sur le clavier et j’écris l’article du début à la fin.

Parfois ce que j’écris n’est pas ce que je veux dire. Alors il m’arrive d’effacer des articles entiers et de recommencer.

Ainsi, écrire est assez rapide. Le plus long pour moi est la relecture.

 

Comment j’édite

 

Le premier objectif est que l’article ait un sens. Qu’en lui même, il porte un message clair.

Si le message n’est pas clair, s’il faut froncer les yeux pour comprendre, alors j’ai mal fait mon travail.

 

Ensuite, il faut qu’il soit structuré. J’utilise des titres, comme ici, pour permettre au lecteur (et à moi) de se repérer. Ainsi, sous chacun de ces titres, je m’assure de développer une seule idée.

J’utilise beaucoup de puces aussi, voire des numéros:

  • Comme
  • ici
  • 🙂

 

Il s’agit de beaucoup de copier-coller. Comme des légos, je déplace les morceaux là où ils font le plus sens.

J’enlève ceux qui ne servent à rien.

Je travaille un peu le titre – pour qu’il reflète le contenu tout en étant simple (important pour les moteurs de recherche ET les lecteurs).

J’aime aussi beaucoup travailler sur le rythme des phrases. J’aime quand ça ‘sonne’ bien. Ainsi, quand je relis, c’est soit à haute voix, soit en mettant l’intonation dans ma tête (souvent quand on lit pour soi, on n’entend pas les mots…).

Et bien sûr, je fais attention à l’orthographe. Je déteste les fautes d’orthographes, et si vous en repérez sur le blog (ou même dans cet article), faites-moi signe. Elles doivent disparaitre!

 

Comment je sais qu’un article est ‘fini’

 

Un article n’est jamais fini. On peut toujours l’améliorer. Mais il faut savoir laisser couler.

Cela me met entre une et deux heures à écrire un article – parfois trois s’il est très long. Celui-ci m’aura pris une heure et demi environ.

Je sais qu’il ne sera pas parfait. Et étant un brin perfectionniste et ‘control freak’, publier des articles imparfaits est un exercice que j’ai appris à faire (sinon il n’y aurait pas grand chose sur ce blog…).

Du moment que j’ai dit ce que je voulais dire, d’une manière simple, et compréhensible, et que le rythme sonne bien à mes oreilles, je peux passer à autre chose.

 

Est-ce que je bloque parfois?

 

Rarement. Si je bloque, c’est que je refuse d’écrire ce qui doit être écrit.

Les mots sont toujours là. Le blocage se fait au moment de décider si on les met sur la feuille ou pas.

A ce moment là, pourquoi ne pas écrire sur cette résistance?

Souvent, ce qu’on a peur d’écrire est ce qui doit être écrit (on nous envoie rarement l’inspiration pour rien…).

 

Est-ce qu’écrire me soûle par moments?

 

Oui, mais ça passe toujours 🙂 C’est souvent l’ordinateur qui soûle plutôt que le fait même d’écrire. Alors papier + crayon et hop! on redémarre.

 

N’ai-je pas peur d’en dire trop?

 

Une très bonne amie m’a posé la question la semaine dernière.

En lisant les biographies de mes auteurs préférés, j’ai appris qu’on écrit mieux quand on se dévoile. Et je crois à cette vulnérabilité nécessaire de l’écrivain. Encore une fois, on écrit ‘ce qui doit être écrit’. Et ce qui doit être écrit est parfois intime…

Je n’écris pas sur tout, car je veux protéger certaines choses, mais une fois que j’ai choisi de parler d’un sujet, je fais de mon mieux pour ne pas me censurer.

 

D’où vient l’inspiration?

 

Du ciel. Sincèrement. Je ne suis pas la plus grande des croyantes, mais je crois profondément que l’inspiration vient de quelque chose de plus grand que moi. Cette chose me donne les mots. Mon travail est de les mettre sur le papier.

Bien sûr, j’observe beaucoup, et je suis une très grosse lectrice. Mais la façon dont toutes ces informations se mettent en place pour former un article est un processus qui va au delà de ma personne et de ma conscience purement rationnelle.

C’est pourquoi j’écris toujours un article en entier, et ensuite seulement, j’édite.

Essayez, de laisser les mots venir, et d’écrire ce qui vous est dicté. C’est assez magique.

 

Mes outils

 

J’écris sur mon Mac Book Pro. C’est un QWERTY alors je fais des combinaisons étranges pour les accents, mais je me suis habituée. Aussi j’aime que tout y soit simple, et c’est un excellent outil pour développer des sites web.

Pour les articles, j’écris directement dans WordPress. Mon thème me permet de mettre en page très facilement (sinon je mets en page en html).

 

Pour les autres textes – fictions et autres bouts d’histoires – j’utilise TextEdit. L’équivalent de Notepad sur PC. Vous savez, l’éditeur de texte tout moche avec aucune fonctionnalité. J’aime beaucoup parce qu’il n’y a aucune distraction. Il démarre rapidement, et prend peu de place sur l’écran – contrairement à Word, que j’utilise très rarement.

J’utilise aussi l’application Writer. On peut y choisir la couleur du fond d’écran et du texte (j’écris en noir sur gris), le contenu est sauvegardé automatiquement en ligne et c’est également un environnement minimaliste et sans distraction.

 

Je garde mes notes dans Google Keep, qui est très simple et facile d’utilisation. J’aime que tout soit visible d’un coup d’œil, et qu’on puisse utiliser un code couleur.

Quand il s’agit de marquer des pages, ou des bouts d’articles, j’utilise Evernote qui posséde un moteur de recherche puissant. Mais je préfère de loin Keep pour sa simplicité.

 

 

Écrire est l’une des choses que j’apprécie le plus de faire. Je le vois rarement comme une corvée. Cela vient assez naturellement. J’écris beaucoup d’articles de blog, et de non-fiction, bien sûr, mais j’écris un peu de fiction aussi, qui n’a pas encore vu la lumière du jour.

La fiction est plus difficile, car tout un monde est à créer, avec ses personnages, sa complexité, son début et sa fin. Mais je crois au pouvoir de l’inspiration, et je sais qu’un jour, j’aurai un roman à vous montrer.

 

Voilà, vous savez tout!

 

Je ne dis pas que ma façon d’écrire est la façon d’écrire, ni même que je suis un exemple, mais c’est une façon d’écrire. Ainsi, si vous n’êtes pas du genre à planifier vos écrits, vous n’êtes pas seul-e 🙂

 

A vous!

 

Si vous écrivez – un blog, des fictions, ou autre – quel est votre processus d’écriture? Plutôt organisé, ou à l’inspiration? Quelques astuces à recommander?

Si vous rêvez de vous mettre à l’écriture, quelle serait la chose que vous pourriez faire aujourd’hui pour vous lancer? (indice, ça commence par un ‘é’).

 

 

Pssst… Vous avez entendu le Scoop?

 

J’ai créé un tout nouveau produit! Une plateforme de membres fermée TOP-ISSIME: Le Club Je me casse.

 

Le Club ‘Je me casse’ est un site de membres qui répond à trois objectifs:

– Celui de créer une communauté de personnes liées par la même envie de vivre la vie selon leurs propres règles et leur permettre d’échanger dans un espace dédié

– Garder ses membres en mouvement, par des articles, exercices pratiques, et défis hebdomadaires, ainsi que des ressources pour mieux avancer

Motiver et donner des piqûres de rappel, ces jours où l’on se dit que traîner des pieds pour aller au boulot, c’est tellement plus facile!
Les portes du Club sont maintenant ouvertes! Pour y accéder:

 

Rejoindre le Club

 

photo credit: Βethan via photopin cc

vague-tiret

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