Développer ton activité : l’ingrédient à tout casser – #UVSL 117

Dans deux mois, jemecasse.fr fête ses trois ans. Pendant plus d’un an et demi, jemecasse a été un blog. Un blog où je partageais mes déboires, mes interrogations, les réponses et leçons tirées de mes expériences. Depuis un peu plus d’un an, c’est aussi un business qui ne cesse de grandir. D’aucuns diraient que je suis sur la voie de la réussite (wouhou !), et ce n’est pas faux. C’est franchement plutôt cool !

Depuis le jour où je me suis cassée de mon boulot à Londres (15 octobre 2013. La date est gravée dans ma mémoire), je me penche sur la question de la réussite. De la mienne en particulier, et de la tienne, en général.

Que signifie ‘réussir sa vie’ ? Je ne sais pas pour toi, mais ces trois mots ont longtemps été pour moi synonymes de pression et d’angoisse.

Il y a quelques années, ‘réussir sa vie’ signifiait pour moi ‘avoir un “bon” travail’ (peu importe ce que cela signifie), ‘“bien” gagner ma vie’ (peu importe ce que cela signifie) et, par ailleurs, avoir un gentil chéri, une maison, 3 enfants et un chien.

Ce n’est pas aberrant comme vision, n’est-ce pas ? Je veux dire, on veut tous un peu ça, dans une certaine mesure.

Sauf qu’on fait comment quand le ‘bon’ travail s’avère ne pas être si bon que ça ? Que malgré l’argent que l’on gagne, on est triste et insatisfait ? Que le ‘gentil chéri’ tarde à apparaître, ou s’il est là, que même s’il est ‘gentil’, c’est loin d’être suffisant pour avoir une relation épanouissante ?

La vision de la réussite plus haut n’est, en fait, pas super précise : c’est comme une photographie de vie parfaite, prise à un instant T, qui ne prend pas en compte tous les hauts, les bas, les ralentissements, les accélerations, les nuances, les expériences différentes et les personnes différentes que l’on peut croiser.

C’est une définition de la réussite qui est extérieure à nous, et qui du coup ne prend pas en compte le fait que la vie, au fond, est bourrée de changements.

Comment faire pour naviguer, au jour le jour, vers sa propre version de la réussite, quand la vie est par définition mouvante et pleine de surprises ?

En préparant cet article, je me suis posée plusieurs questions :

  • C’est quoi, réussir pour toi, Lyvia ? Si tu devais donner une définition ‘universelle’ du truc, ce serait quoi ?
  • Comment on fait, pour y arriver ? Qu’est-ce qui peut aider ?

 

Suite à cette réflexion, mon premier constat à été le suivant :

Pour réussir, c’est simple, mais c’est pas facile !

Ah ! Tu nous avance bien, Lyvia. Hormis le fait – non négligeable – que cette phrase est sans queue ni-tête, on savait déjà tous que ce n’était pas facile, sinon on ne lirait pas jemecasse.fr.

Très juste, très juste.

Je suis tout de même parvenue à une recette à la fois simple, et ultra précise, peu importe tes circonstances :

Réussir, c’est simple, parce que la recette, je te la donne en 8 mots.

Réussir c’est :

  • Savoir ce que tu veux faire
  • Le faire

[bctt tweet=”Réussir c’est savoir ce que tu veux faire, et le faire !” username=”jemecassefr”]

J’ai pas raison, que c’est ultra simple ?
Je veux dire, si on arrivait à faire ça tous les jours, ce serait plié n’est-ce pas ?

La beauté de cette définition, c’est qu’elle change avec toi, elle évolue avec toi, et par conséquent, elle est toujours réalise.

 

Mais, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas vraiment facile.

Si c’était facile ça se saurait. Si c’était facile, il n’y aurait pas jemecasse. Et si c’était facile, on aurait probablement la paix dans le monde et les licornes se sentiraient ENFIN bienvenues sur notre planète (je sais que parmi vous y en a qui kiffent les licornes, hein Margaux, j’ai vu ton Snapchat).

 

Ce n’est pas facile, mais c’est possible.

 

Ces 8 mots, que signifient-ils, en vrai ?

Savoir ce que tu veux, c’est avoir assez confiance en toi pour écouter ta voix, et non les 10 000 autres qui te piaillent dans les oreilles ‘mauvaise idée, mauvaise idée’.

Savoir ce que tu veux, c’est avoir la force de prendre des décisions suivant tes envies, et pas parce que tu penses que c’est ‘raisonnable’, ou parce que tu penses que c’est ce que l’on attend de toi.

Savoir ce que tu veux, c’est laisser la place à tes rêves et projets fous, et leur donner une possibilité d’exister. Seulement dire : “ceci est mon rêve” le rapproche de la réalité.

Savoir ce que tu veux, c’est parvenir à être toi au quotidien (tout… simplement ?) et d’agir en cohérence avec cela.

Faire ce que tu veux, c’est savoir prendre des initiatives, sortir de ta zone de confort, et avancer sans carte ni boussole la plupart du temps.

Faire ce que tu veux, ça veut dire savoir repérer les opportunités (en phase avec ce que tu veux) et les saisir avec confiance et courage.

Faire ce que tu veux, c’est dépasser tes peurs, tes appréhensions et tes doutes, et passer à l’action, chaque jour.

Faire ce que tu veux, c’est arriver à voir les gens, les chances, et les opportunités qui se présentent sur ton chemin, et les attraper par le cou et ne plus jamais les lâcher !

Et déguste la bonne nouvelle :

Savoir ce que tu veux et le faire ne nécessite pas grand chose à part… toi !

 

Dans un premier temps et pour probablement 80% du temps que tu vas passer à créer la vie que tu veux, tout ce qui est nécessaire est déjà à l’intérieur de toi : la force, le courage, la clarté, l’enthousiasme.

Tout ça part de l’intérieur, et c’est ce qui te permettra de, par la suite, bien t’entourer, trouver les ressources et les outils pour avancer, ainsi que les partenaires qui t’aideront à transformer ce que tu veux en réalité.

Tout ça est déjà là. Il suffit de le révéler.

Ainsi, pour ‘réussir’ selon notre définition plus haut, la plupart de ton travail ne se situe pas à l’extérieur de toi, mais à l’intérieur de toi, sous la surface.

C’est ce que j’appelle le travail sur l’état d’esprit.

L’état d’esprit, c’est ce que ton corps et ton âme te disent.
Plus il est positif, plus tu créeras des situations positives pour toi.
Sans ça, toutes les connaissances pratiques, les compétences, les techniques que tu vas acquérir tomberont à plat – c’est ce que je t’expliquais dans mon article la semaine dernière.

Te démener comme un beau diable ne sert à rien si tu te sens complètement bloqué-e à l’intérieur.

Te démener comme un beau diable ne sert à rien si tu te sens complètement bloqué-e à l’intérieur.

Loin des exercices pratiques, des diverses techniques, et même des compétences, ce que tu ressens dans ta tête, ton coeur et ton ventre sont ce qui va te guider, et t’ouvrir de nouvelles possibilités.

→ Et j’ai de quoi le prouver.

 

*Ce que travailler sur mon état d’esprit a changé pour moi.*

Au quotidien, mon objectif consiste à :
Savoir ce que je veux
Le faire.

Pour savoir ce que je veux, j’ai besoin de clarté. Ainsi je passe toujours un moment dans la journée à trier le bruit ambiant et à accéder à ce que je veux vraiment.

Pour faire ce que je veux, je dois m’en sentir la force et le courage ! Cela veut dire garder l’esprit positif et dépasser un tas de peurs au quotidien (de me tromper, de m’exposer, de me planter). Ce sont les mêmes pour tout le monde, et je n’y échappe pas.

Voici 3 fois où travailler sur mon état d’esprit a fait une grosse différence dans ma vie :

 

Épisode 1 – comment j’ai gagné 10 000 euros grâce à un pari

Je t’expliquais plus haut que j’ai passé un an et demi à ne pas savoir ce que je voulais faire de ma vie. Et tu sais ce qui a changé et qui a tout fait basculer ? Mon état d’esprit et ma façon de voir le monde a changé.

Flash back, on est en novembre 2014. J’admets enfin que je veux vivre de jemecasse, et que je veux aider les personnes à quitter un job qui les déprime pour transitionner vers quelque chose qui les fait vibrer.

De novembre 2014 à mars 2015 je tâtonne à trouver des solutions pour le faire tout en gagnant ma vie.

Mars 2015 me vient l’idée d’un programme d’accompagnement pour trouver une idée d’activité qui a du sens et qui rapporte – la question posée par la plupart de mes lecteurs, mais aussi celle à laquelle je me faisais un plaisir de répondre.

Je n’ai rien à perdre, alors je conçois sur papier un programme créatif, avec une forte dose d’introspection. Je crée une page de vente, et je décide de la mettre en ligne et de la partager avec ma communauté.

Alors que je suis en train de terminer cette fameuse page, je discute avec mon amie, chez qui je squattais à cette période. On se prend à rêver. Elle me demande combien de ventes je voudrais. Je lui dis les objectifs (relativement raisonnables) que je m’étais fixés. Eh puis, je sors cette phrase :

“Tu imagines si je gagnais… 10 000 euros avec !”
HA HA HA HA HA HA…. HA HA HA HA HA…

Mortes de rire, on était. 1000 euros ce serait déjà tellement bien, alors 10 000. Pfff !

Je lui ai dit : si je fais 10 000 euros, je t’offre une paire de chaussures (d’une marque qu’on adore toutes les deux). Ce sera mon loyer pour être restée chez toi, et ma récompense pour avoir réussi. On se tape dans la main : DEAL.

(mais secrètement ‘ha ha ha ha ha ha ha’)

Je vous mets en contexte. Jusque là, j’avais gagné un grand maximum de 400 euros par mois avec jemecasse – et ça c’était les bons mois et j’en étais super contente. Jusque là, je m’étais conditionnée en me disant : gagner ‘plein’ d’argent (10 000 euros c’était et c’est toujours ‘plein’ d’argent) c’est possible, mais… plus tard.

Avec cette conversation, mon amie et moi on a pourtant créé quelque chose de nouveau : une possibilité. Le fait que ce soit possible là tout de suite, maintenant, aujourd’hui. Pas dans 6 mois, pas dans un an, pas dans 10 ans. Pas quand j’aurai fait ‘encore plus’.

Ça a changé ma façon d’aborder le lancement. Je n’étais plus en mode ‘voyons ce que ça donne’, mais plutôt ‘wow, si j’y arrive, c’est topissime !’. Alors je l’ai vendu avec plein d’enthousiasme.

Je prenais chaque vente comme un défi, et non plus comme une bénédiction.

Je prenais chaque vente comme un défi, et non plus comme une bénédiction.

C’est important, car plutôt que de me dire ‘ohlala, c’est ouf, c’est dingue, c’est pas normal que ça m’arrive, je flippe’. Je me disais ‘chouette, encore une !’

Et je pouvais continuer à vendre avec une belle énergie. A m’exposer, à contacter des personnes qui pourraient me faire de la promo, à chopper la moindre opportunité qui passait dans les 10 jours du lancement.

C’est devenu un jeu, et même si le stress avait sa place au quotidien, l’excitation et le goût du défi ont pris le pas sur les questionnements négatifs (du style ‘vais-je y arriver ????’)

Dans ma tête, ce chiffre clignotait comme des néons, et j’attendais avec excitation qu’on s’en approche. Résultat des courses : 10 260 euros de CA sur ce premier lancement.

Je ne sais pas ce qui se serait passé si on n’avait pas fait ce pari. Peut-être que j’y serais arrivée, probablement plus péniblement, mais je crois que probablement pas.

Je pense qu’on obtient ce qu’on croit possible. Ni beaucoup plus, ni beaucoup moins.

[bctt tweet=”On obtient ce que l’on croit possible. Ni beaucoup plus, ni beaucoup moins. ” username=”jemecassefr”]

 

Depuis, je me fixe des objectifs ambitieux, mais que je crois possibles. Chaque lancement devient un jeu, et à chaque fois – touchons du bois – j’atteins mes objectifs.

 

Épisode 2 – Une crise d’angoisse et d’identité plus tard

Crois-le ou non, après ce premier lancement j’ai fait une grosse déprime !!!
Je sais maintenant que c’est un phénomène courant – j’en parlerai sûrement dans un autre article car j’étudie ce phénomène de près en ce moment.

J’ai fait une grosse déprime, car je me suis dit : “c’était un accident. Plus jamais je n’y arriverai. J’ai atteint la limite de ce que je peux accomplir.”

Étant donné ce que j’ai écrit plus haut (‘on n’obtient que ce qu’on croit possible’) j’étais quand même dans une mauvaise passe.

Voici comment je me sentais :
Profondément triste d’avoir ‘brûlé’ toutes mes cartes. Convaincue que la réussite, c’était ça pour moi, et que c’était maintenant terminé. Asséchée dans ma créativité : je ne pouvais plus créer.

Et je voulais juste ne pas me sentir comme ça !!

Ça m’a mis un bon mois pour m’en sortir, mais voici sur quoi j’ai travaillé :
Sur le fait que je suis assez !

 

Je n’ai pas mis en place de nouvelles techniques marketing, je n’ai pas cherché de moyens de re-capter mon audience, ou de relancer. Je n’ai pas fait de nouvelles formations. Je n’ai pas trouvé de nouveaux partenaires.

J’ai “simplement” travaillé sur le fait que je suis assez bien, et qu’être moi suffit.

J’ai travaillé sur le fait que je suis assez bien, et qu’être moi suffit.

 

J’ai tout fait pour m’en convaincre. Et une fois que j’en étais convaincue, j’ai pu faire un nouveau lancement, quelques mois plus tard, qui a eu beaucoup de succès à son tour.

Cette deuxième expérience m’a appris que l’état d’esprit “suffit” à vendre. Si tu as confiance, alors tu vas trouver tes gens, et tu vas les attirer. Dans un prochain article je t’expliquerai comment ça fonctionne, ce que j’ai mis en place, et comment je me suis entourée pour y arriver (parce que je te le rappelle, c’est simple, mais ce n’est pas facile. Et on y arrive rarement seul-e).

 

Épisode 3 – Entreprendre au quotidien

Tout le temps que j’ai passé à me demander ce que j’allais faire de ma vie était symptomatique d’un défaut que j’ai et qui est beaucoup moins marqué aujourd’hui : il était très difficile pour moi de prendre des décisions.

A vouloir faire ‘bien’, je ne faisais rien. A force d’avoir peur de me tromper, je ne décidais pas. Il m’est arrivé de dire oui à des choses pour ne pas blesser, et de regretter par la suite. J’ai connu des moments torturés où pendant des jours j’oscillais entre le oui et le non et je m’en voulais de ne pas prendre de décision.

Depuis l’épisode deux, où je me suis convaincue que ‘être moi suffit’, une chose fondamentale a changé.

J’ai compris que peu importe les décisions que je prendrais, si elles étaient en phase avec qui je suis et ce que je veux, ce ne serait pas possible de me tromper. Au pire, ce serait un détour.

Aujourd’hui je cultive ça dans mon quotidien. Je passe le temps qu’il faut à bien comprendre ce que je veux – et par conséquent, ce que je ne veux pas – et je me focalise dessus.

Toutes les actions que je fais vont dans ce sens, et je fais de mon mieux pour ne pas laisser la place au superflu.

Voici ce que cela me permet de faire au quotidien :

  • Je prends des décisions très rapidement, et je ne dis oui que quand j’ai une très bonne raison de le faire
  • J’ai créé une organisation autour de ma personnalité, et ma façon de travailler. Je sais que je procrastine, alors je fais tout à la dernière minute et je l’assume. Je sais que j’ai besoin de longues plages de temps pour créer, alors je prends très peu de rendez-vous et je choisis de passer la majorité de mon temps seule. J’aime les séries. Alors je décide d’en regarder et de les intégrer à mon quotidien.
  • J’ai enlevé la limite psychologique à ce que je pouvais accomplir. Peu importe ce que tu peux me dire aujourd’hui, je te dirai : “pourquoi pas ?”. Je ne le ferai pas que si je n’ai pas envie 🙂
  • Je crée et j’agis rapidement sur mes idées. Si j’ai une idée et que je la sens, je ‘fais’ quelque chose sans trop me soucier du résultat. Je ne passe pas des jours à me demander si je suis ‘assez bien’ pour le faire. Ça passe ou ça casse, mais au moins c’est fait.

En somme travailler sur mon état d’esprit me permet d’agir, d’agir rapidement et en restant en phase.

Finalement, créer en restant soi-même, c’est ça entreprendre, non ?

 

En général, quand on pense à “réussir” on se projète hyper loin.
Mais finalement, si réussir c’est savoir ce que tu veux, et le faire, ça peut aller plutôt rapidement, parce que ça va graduellement. Une fois que tu es sur le chemin, tu es déjà en train de réussir.

Je n’ai pas encore fait tout ce que je veux à aujourd’hui (essentiellement les deux livres que je veux sortir, certains voyages), mais je travaille dessus, et j’y serai bientôt. Et une fois que j’y serai, je voudrai autre chose, et je continuerai de ‘réussir’, comme ça, toute ma vie 🙂

 

*Ce que travailler sur leur état d’esprit a changé pour mes clients*

Depuis un an, j’accompagne mes clients pour identifier ce qu’ils veulent faire, et trouver le courage de le faire. On travaille sur leur état d’esprit – ce qu’ils veulent, la façon dont ils se perçoivent – et sur leur créativité. Nous n’abordons presque pas l’aspect pratique des choses, sauf à la toute fin.

Pour préparer cet article, je leur ai posé ces questions : Comment te sentais-tu avant de travailler sur ces sujets ? Comment t’es-tu senti pendant ? Qu’est-ce qui est différent pour toi aujourd’hui ?

J’ai reçu une vingtaine de réponses très enthousiasmantes dans la journée, et même si je ne pourrai pas tout citer, je remercie du fond du coeur ceux et celles qui ont participé 🙂

Voici ce qui ressort de ces réponses :

Avant de travailler sur l’état d’esprit:

  • On ressent une sensation de flou, de ne pas savoir où on veut aller, où même de qui l’on est vraiment. On doute également de ce que l’on est capable de faire et on a peur de passer à l’action.

“Je me sentais perdue et j’étais dans un état d’esprit très négatif et surtout je n’avais pas du tout confiance en moi et en mes possibilités. Je savais que j’avais besoin d’aide mais n’osais demander à personne.” – Anna

  • Ce manque de confiance peut paralyser :

“J’avais surtout un grand manque de confiance en moi et d’estime de moi qui me paralysaient.” – Vinciane

  • On se sent également seul-e à ‘se sentir comme on se sent’ – assez courant chez les ‘jemecasseurs’

“ J’avais un sentiment terrible d’impuissance, de solitude aussi. quand tu es la seule à te sentir différente, c’est dur.” – Christelle

  • On peut se sentir complètement bloqué

“J’arrivais à un stade de ma vie ou j’étais bloquée … J’avais accouché de mon deuxième enfant, un boulot, une ptite vie sympa mais j’étais triste… “ – Jessica

Vous vous sentez comme ça par moments ? Je crois qu’on y passe tous à différents stades de notre vie.

Pendant le travail sur l’état d’esprit :

Le travail que l’on a fait ensemble portait sur une forte introspection (qui je suis, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que je suis capable de faire) et un déblocage de la créativité par des exercices.

  • A ce stade les participants commencent à entrevoir de nouvelles possibilités. Non seulement en général, mais précisément pour eux. C’est facile de croire que tout est possible. C’est beaucoup moins facile de croire que tout est possible ‘pour nous’.

Plusieurs choses sont apparues possibles contrairement aux idées reçues ce qui m’a rendu beaucoup plus positif, rempli de forces et de motivation pour entamer ma reconversion. Etat d’esprit positif et motivé. – Olivier

  • Ils font ainsi des choses qu’ils n’avaient jamais fait avant :

“Et du coup […] j’ai fait quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. En cherchant sur le site Pole emploi de la région que je souhaite rejoindre, j’ai tout simplement décidé un jour, poussée par une curiosité que je n’avais jamais eue, de cliquer sur une autre branche que la mienne. Au lieu d’aller voir les annonces en “Média/communication” comme je le fais d’habitude, j’ai opté pour “Art/façonnage”. Et là, la révélation. La petite annonce la plus enthousiasmante pour moi depuis des années: ouvrière en maroquinerie. Tout est devenu plus clair. Depuis, j’ai postulé et je passe plusieurs épreuves de sélection (assez dures) dans l’espoir de pouvoir intégrer une formation l’année prochaine, et ainsi changer complètement de vie, passer de journaliste de presse écrite à artisan en maroquinerie… Et mon entourage me dit: “Mais pourquoi tu n’y as pas pensé avant?” – Emilie-Anne

(comme quoi hein !)

Et finalement, une fois que ce premier travail sur l’état d’esprit est fait :

  • On se sent à même de passer à l’action, au delà des peurs :

“Pas mal de choses ont changé dans ma vie de tous les jours :
– j’ose plus, parler aux gens, demander des services, enfreindre les codes de la société pour me démarquer,
– je me concentre sur l’essentiel et je ne fais plus que ce que j’ai envie de faire,
– je dis “non”, avant j’osais moins, aujourd’hui dès que j’ai un doute ou que quelque chose me dérange je dis “non”.
Tous ceci me permet d’être efficace dans mon travail et surtout j’ai vraiment l’impression de vivre ma vie et non plus d’agir en fonction des autres.” – Sabri

  • Le fait d’“oser davantage” est souvent revenu :

“Par ailleurs, j’ose beaucoup plus qu’avant…rien à perdre…dans le pire des cas, un « non » et dans le meilleur, de belles découvertes/surprises. J’ai été surprise de l’énergie positive que j’ai attirée dans ma vie par de petits gestes du quotidien” – Natacha

  • On accepte également de fonctionner tel qu’on est, et de passer à l’action, selon ses propres termes

“je met l’accent sur mes qualités au lieu de voir mes défaults. j’ai enlevé mon côté perfectionniste, j’accepte les choses telles qu’elles sont. Aussi agir maintenant au lieu d’attendre le moment idéal, et enfin écouter mon intuition” – Catherine

“Le plus gros apprentissage que j’ai fait, c’est de faire les choses pas à pas, à son rythme et surtout de commencer petit – j’ai toujours pensé que je ne pouvais pas arriver sur le marché sans avoir une offre sur- travaillée, limite avec un plan pour les 10 ans à venir , mdr!). J’ai compris que c’est important de tester, d’être dans l’action, le mouvement, de créer sans attendre sinon on est toujours dans des “si” et des “quand” et rien ne se passe vraiment.” – Tamara

“Je sens que je reprends petit à petit les rennes de ma vie. Je suis plus spontanée, plus moi-même. Je commence à me détacher de ce qu'”on” attend de moi pour me concentrer sur ce que j’attends moi-même de moi. Je me suis reconnectée à mes rêves d’enfant.
Il reste encore du chemin, mais je sens que je suis sur la bonne voie.” – Isabelle

 

J’ai été fascinée par les résultats de cette enquête, car les réponses se recoupent énormément.

Voici ce qui devient possible quand on travaille sur son état d’esprit.

Cela te permet de :
Savoir ce que tu veux
Et d’oser le faire.

En somme, travailler sur ton état d’esprit te permet de… réussir ! C.Q.F.D 🙂

 

*Ce qu’en dit la science*

Je vous ai parlé de mon expérience personnelle et de celles de mes clients. Mais cette idée qu’un état d’esprit positif contribue fortement à réussir sa vie (et son activité !) telle qu’on l’entend a été étudiée de manière très sérieuse et scientifique (oui oui oui !).

Je commence à créer ma banque de ressources sur le sujet, mais voici certaines des anecdotes sur lesquelles je suis tombée :

→ Un état d’esprit optimiste te permet de vendre davantage

Voici un extrait de ‘To Sell is Human’ de Dan Pink

Dans ‘To sell is human’, Dan Pink expose les résultats de Martin Seligman, chercheur à l’université de Pennsylvanie, et ‘l’un des originateurs de la ‘psychologie positive’, qui s’intéresse surtout au bonheur, au bien-être et à la satisfaction.

Je traduis ici le résultat d’une expérience :

“Seligman a observé que le sentiment d’impuissance était lié au ‘style explicatif’ de chaque personne : leur façon qu’ils ont de s’expliquer des résultats négatifs. […] Les personnes qui abandonnent facilement […] expliquent les événements négatifs comme ‘permanents, pervasifs et personnels’. Ils croient que ces conditions négatives vont durer longtemps, que les causes sont universelles, plutôt que spécifiques à leurs circonstances, et donc qu’ils s’en sentent responsables. Ainsi, si leur patron leur crie dessus, ils l’interprètent comme ‘mon patron est toujours méchant’ ou ‘je suis mauvais à mon travail’ plutôt que ‘mon patron a eu une mauvaise journée, et il s’avère que j’étais sur son passage quand il a pété un plomb’.
Un style explicatif pessimiste – l’idée de se dire ‘c’est ma faute, ça va durer pour toujours et cela va impacter tout ce que je fais’ est affaiblissant. Cela peut diminuer la performance, déclencher la dépression et transformer des obstacles en désastres.”

Pour prouver le lien entre un style explicatif pessimiste et une diminution de la performance, Seligman et son collègue ont fait une expérience auprès d’une centaine de vendeurs. Ils les ont fait remplir un questionnaire pour savoir si leur style était plutôt optimiste ou pessimiste.

Résultat :
“Les agents dont les résultats se trouvent dans la moitié ‘optimiste’ du style explicatif ont vendu 37% plus d’assurances que les agents dans la moitié pessimiste. Et les agents se trouvant dans le décile le plus haut (les 10% les plus optimistes) vendent 88% de plus que ceux du décile le lus bas (10% les plus pessimistes)”

L’idée qu’il en ressort : un état d’esprit pessimiste emmène à de moins bons résultats.

 

→ Quand tu te sens chanceux… tu as plus de chance !

Richard Wiseman, que j’ai mentionné dans mon article précédent, démontre dans ‘The Luck Factor’ que les personnes qui se considèrent chanceuses… ont souvent plus de chance.

Dans cet article en anglais, tu trouveras un résumé de ses études – à lire ici.

Cette expérience sur les magazines est intéressante. Je traduis :

[Dan Pink divise sa cohorte de personnes en deux groupes, ceux qui se considèrent chanceux, et ceux qui se considèrent malchanceux].

“J’ai donné aux chanceux et aux malchanceux un journal. Et je leur ai demandé de le feuilleter et de me dire combien de photos il y avait à l’intérieur. En moyenne, les personnes malchanceuses ont pris environ 2 minutes pour compter les photos. Les personnes chanceuses ont pris quelques secondes. Pourquoi ? Parce que sur la deuxième page du magazine, il y avait ce message : “Arrêtez de compter, il y a 43 photos dans ce journal”.
Ce message prenait la moitié de la page et était écrit dans une police de 5 cm de haut. Il frappait tout le monde en plein dans le visage, mais les personnes malchanceuses avaient tendance à le manquer, et les personnes chanceuses avaient tendances à le voir.
Pour rigoler, j’ai placé un autre message en grand à la moitié du journal : “Arrêtez de compter, dites à la personne en charge de l’expérience que vous avez vu ça, et gagnez 250 euros”. Encore une fois, les personnes malchanceuses ont raté l’opportunité car elles étaient trop occupées à regarder les photographes.”

En conclusion, tu vois bien que les deux groupes avaient exactement les mêmes opportunités. Mais le groupe de personnes qui se considérait comme chanceux arrivait mieux à les voir.
Ce qu’on peut en tirer : Le groupe de chanceux était plus à même à saisir les opportunités.

 

→ Avoir un état d’esprit positif te permet de vivre plus longtemps !

Pour finir, ici même, dans notre chère France, nous avons une experte de la positive attitude et de ce qu’elle permet : Florence Servan Schreiber, auteure de 3 kifs par jour et de Power Patate et spécialiste de la psychologie positive.

Dans cette vidéo Florence Servan Schreiber donne des exemples sur ce que le travail sur ton état d’esprit – et en particulier, la gratitude, te permet de faire.

 

Alors, bosser sur mon état d’esprit ça va régler tous mes problèmes ?

Hop, hop, hop. Attention. Tout d’abord, le travail sur ton état d’esprit n’en est pas un que tu peux faire un jour, et puis arrêter en te disant ‘c’est bon’. Pour citer Denise Duffield Thomas, que j’adore, c’est comme prendre une douche : si tu prends une douche tous les jours pendant un mois, et que tu t’arrêtes, tu vas redevenir sale.

C’est un travail à faire tous les jours – EVE-RY DAY (des fois j’aurais trop aimé être américaine. bref). C’est un travail en continu.

Ensuite, ce n’est pas un travail ‘facile’, comme je l’ai dit et répété. Sinon nous serions tous à voguer sur des petits nuages.

Aussi, on n’y arrive pas forcément seul. Dans un prochain article, je t’en dirai plus sur le sujet et sur comment je m’y prends.

La bonne nouvelle c’est que d’une, il y a de nombreux outils pour le faire (que votre humble serviteur(e?) moi-même s’attèle à rassembler pour vous). Et de deux, à force, on s’habitue, on prend certains automatismes, et on devient meilleur à travailler sur son propre état d’esprit.

Pour finir, ce que te permet ton état d’esprit, c’est surtout de passer à l’action dans le monde réel ! Parce que c’est ça la finalité. 80% du travail sous la surface, pour te donner à fond sur les 20% qui te permettront de faire des tes envies une réalité.

Alors oui, bosser sur ton état d’esprit va faire une différence ouf que tu n’imagines même pas.
Et oui, comme tout vrai truc efficace, ça ne marche pas du jour au lendemain. Mais ça marche.

 

Conclusion :

Souvent, on ne se rend pas compte des initiatives à prendre, des possibilités sous notre nez, des opportunités qui nous tendent la main parce que ce qui nous bloque se passe à l’intérieur. Je sais qu’il existe des milliers de ressources pour se lancer, créer son activité, la développer, réussir sa vie même. Mais ça ne marchera pas si tu ne fais pas ce travail en profondeur, de manière régulière.

 

Qu’en penses-tu ? Dis le moi dans les commentaires !

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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