Les trois monstres perfides qui menacent ta réussite – UVSL #118
Hello cher lecteur,
J’espère que tu as passé un bon week-end, et que ta semaine démarre bien. Mon week-end était très relaxant et malgré la pluie et l’orage, j’ai pu profiter à fond des quelques éclaircies que nous avions ici à Paris.
Cela fait plusieurs semaines que je te parle d’état d’esprit, et de ce que travailler dessus peut changer pour toi et ton activité. C’est un sujet qui me fascine car c’est en majorité grâce au travail que j’ai fait sur moi que je suis là où en j’en suis aujourd’hui.
Nous avons vu la semaine dernière que la recette de la réussite est plutôt simple. Pour réussir, tu dois:
Savoir ce que tu veux, et le faire.
C’est une recette simple, mais pas si facile à mettre en oeuvre. Nous avions vu qu’en grande partie, notre état d’esprit est l’ingrédient qui nous permet d’y arriver.
Eh bien, voilà le scoop – travailler sur notre état d’esprit est loin d’être facile.
Pourquoi ? Parce qu’il y a un de monstres perfides qui nous en empêchent !
Aujourd’hui, je partage avec toi 3 de ces monstres perfides. Tu vas devoir les repérer et les dégommer si tu veux continuer de grandir dans ta vie, et dans ton activité. Ils sont présents pour tout le monde (ah !) et viennent sous diverses formes.
J’espère que cet article te permettra de les repérer de bien loin, et d’agir de dessus avant qu’ils ne te mangent tout cru, mouhahaha (mais non ils ne te mangeront pas tout cru, pas si tu continues de lire jemecasse hihihihi !)
Monstre numéro 1 : Mr COMMENT
C’est bon : tu as une idée de ce que tu veux faire. Tu décides de la lancer et d’enfin passer à l’action. Disons que tu décides de devenir… coach, ou écrivain, ou masseur.
Ton premier réflexe, c’est quoi ? C’est te demander COMMENT faire : comment je m’y prends, pour devenir coach, ou écrivain, ou masseur ?
Eh bien… tu vas faire une recherche sur internet. Tu es humain-e après tout, on fait tous ça. Et là, tu réalises qu’il y a au moins 153 000 ressources pour chacun de ces métiers. Des articles, des vidéos, des formations en tout genre.
Alors tu plonges dedans tête baissée, et tu te drogues au “comment je fais”. Oui oui, pire qu’un monstre, Mr Comment est une drogue.
(voir mon article → perdue dans le comment)
Tu cherches LA meilleure façon de faire. Tu cherches LA meilleure formation qui va t’apprendre exactement tout ce qu’il faut pour que tu y arrives BIEN. Tu veux rassembler absolument toutes les compétences qui te permettent de faire ça.
C’est Mr Comment qui est là sur ton épaule en te disant : “clique ici, lis-ça, achète ça, et tu verras, tout ira bien dans le meilleur des mondes”
Si tu pouvais avoir une liste avec tout ce que tu en censé-e savoir faire pour être un bon coach, un bon écrivain ou un bon masseur, eh bien tu la prendrais, et tu dirais check, check, check.
Yes : j’ai les compétences, alors je peux le faire !
Je te comprends : si à la naissance de jemecasse on m’avait donné une liste avec tout ce que je devais être, faire et avoir pour réussir sur internet, je peux te dire que je prendrais cette liste et que je baiserais les pieds de la personne qui me la donnerait. Mais ça c’était avant.
Parce que voilà la vérité : Mr Comment est un monstre perfide !
En faisant ça, il occupe tout ton temps et toute ton énergie et il te divertit. Voici ce qu’il te fait croire.
Il te fait croire que :
- Il y a UNE bonne façon de faire, et que ce n’est pas la tienne, alors tu dois acquérir de nouvelles compétences ;
- Si tu obtiens ces compétences alors ce que tu vas faire va fonctionner.
- Que tout ton temps doit y passer et que rien d’autre ne compte.
Mr COMMENT TE MENT !!!!! NE L’ÉCOUTE PAS !!! COURS !!!
Il veut t’empêcher de travailler sur le plus important, la chose la plus cruciale pour réussir : toi et ton état d’esprit.
Il te donne l’impression que c’est une perte de temps de penser à ce qui se passe au fond de toi. Que si tu te poses deux minutes pour savoir ce qui compte vraiment pour toi, ou pour avoir un peu de gratitude pour ce que tu as déjà accompli, alors c’est du temps gâché.
Il te donne l’impression que tu n’es pas assez bien avec ce que tu as. Que ta façon à toi de faire les choses, eh bien il n’y a aucun moyen qu’elle soit assez bonne. Au contraire, il te pousse à te gaver de l’information des autres, à ‘monter en compétences’ et il te donne ainsi l’impression que tu es sur la bonne voie.
Et il a tort.
Bien sûr qu’il a tort.
Parce que ce ne sont pas les compétences et les formations qui te donneront l’impression d’être assez bien. Elles ne suffiront pas à te donner la force et le courage de saisir les opportunités, d’aller vers les autres et de te montrer tel que tu as envie d’être. Elles ne te serviront pas à te démarquer (au contraire, si tu ne fais pas attention, certains conseils extérieurs peuvent te formater).
Non, ce qui te permettra ça, c’est d’avoir un état d’esprit positif, en bé-ton.
Que faire alors, pour dégommer Mr Comment ?
Éloigner M. Comment pour prendre le temps de bosser sur toi, sur ton état d’esprit, et ce qui se passe dans ta tête, ton coeur, ton âme n’est pas chose facile.
On veut toujours se raccrocher à quelque chose de “concret”. Et ce quelque chose peut être l’assurance qu’on fait “bien comme il faut”.
Une première piste c’est de te rappeler qu’il n’y a pas une manière de bien faire les choses. Il y en a autant qu’il y a de personnes. Et que tu es assez. Ensuite, prends un peu de recul et tâche de regarder comment, si tu avais une baguette magique, tu aurais fait les choses toi.
A ce stade, est-ce que tu peux t’en sortir seul-e, ou est-ce que tu ressens le besoin d’acquérir une nouvelle compétence. Seulement à ce moment, tu regardes si quelqu’un peut t’enseigner les compétences dont tu as besoin, pour compléter ce que tu fais déjà bien, et en restant en phase avec ce que tu veux faire toi.
Monstre numéro 2 : Mme PERFECTION !
OH MY GOD!!! Tu la connais celle là ? Moi je la connais PAR COEUR. Elle est présente un peu chez tout le monde, à dose plus ou moins élevée.
A chaque fois qu’on essaie de mettre en place quelque chose, elle pointe le bout de son nez poudré, en mode Bree Van Der Kamp, et elle te dit : “encore un petit peu de rouge par ci, un brin de crayon par là”. On la déteste, mais qu’est-ce qu’on adore l’écouter !
Alors on fignole encore un peu, on ajoute une virgule ici, un point là. On veut faire encore un peu mieux, prendre encore un peu de temps, encore, encore, encore et en attendant… on ne montre rien.
On ne montre rien, à personne. On est là, dans notre coin à se répéter en boucle : “ce n’est pas encore assez bien, ce n’est pas encore assez bien”. Et nos créations ne voient pas le jour.
Mais pourquoi on l’écoute ?????
Le perfectionnisme est de loin le trait le plus fréquent que j’observe chez les entrepreneurs et les artistes. On a envie de bien faire. Et ce pour de nombreuses raisons :
- On a peur de déplaire et/ou de décevoir
- On a peur d’être perçu comme n’étant pas professionnel, pas assez rigoureux
- On a peur du regard des autres, et qu’il disent “bouh c’est nul” !
- On a peur de ce que le regard des autres signifie pour nous, et de l’image que cela va renvoyer de nous mêmes.
- On se dit qu’au moins, si c’est “parfait” il n’y aura pas matière à critiquer (c’est cela oui…)
Breeeeeff, on se fait carrément des films dans sa tête.
La conséquence de ça :
Eh bien, non seulement on ne produit pas, ou en tout cas cela nous prend beaucoup de temps. mais en plus, on se prive de l’échange avec d’autres êtres humains sur notre travail.
Lorsqu’on est perfectionniste, on attend que tout soit terminé avant de montrer. Cela veut dire que tout le temps que l’on crée, on peut douter de nos capacités ou de notre talent. On peut être en train d’anticiper la réaction des autres. On a un petit nuage d’énergie négative qui flotte au dessus de notre tête. Et surtout, on se sent seul.
Ça c’est un truc à se plomber le moral, carrément.
Comme je le répète souvent :
[bctt tweet=”La perfection est l’ennemie de l’artiste – Lyvia de jemecasse” username=”jemecassefr”]
C’est en échangeant avec les autres, en montrant ton travail, en partageant tes idées que tu obtiendras le boost dont tu as besoin pour développer ton activité. C’est également en faisant ça que tu t’amélioras et que tu pourras offrir des choses encore plus belles, plus abouties à l’avenir : en montrant ton travail dans toute son imperfection.
Tu imagines, montrer un truc qui n’est même pas fini et recevoir des compliments dessus : mais comment ça fait du bien ! Et même si ce ne sont pas des compliments, te dire qu’il n’est pas trop tard pour bien faire et modifier : quel soulagement.
Tu as vraiment besoin de ça, crois-moi.
C’est pour ça que je mets souvent les personnes qui travaillent avec moi en groupe, pour qu’elles réalisent qu’ “elles font déjà assez bien”. C’est aussi pourquoi je fais moi-même partie d’un groupe d’entrepreneures qui me rappellent sans arrêt : “c’est top e que tu fais, ne te mets pas trop la pression”.
Voici ce que tu peux commencer à faire pour faire taire Madame Perfection :
Je sais que c’est difficile, mais peu importe ce sur quoi tu travailles en ce moment, même si c’est un brouillon, même si c’est caca : “parles-en et montre-le”.
Là, tu lui auras fermé le clapet. Elle n’aura plus son mot à dire.
Je peux parler, oui, parce que j’ai une tendance perfectionniste, et pourtant tout ce que je produis est absolument imparfait. Tous mes articles ont des fautes d’orthographe, tous mes ebooks aussi. Et honnêtement, c’est presqu’un choix de rebelle pour faire taire Madame Perfection.
J’ai partagé des manuscrits de mon roman alors qu’il est loin d’être fini. Que dis-je, j’ai envoyé des manuscrits de livres à des éditeurs ‘juste pour lire’ alors que j’avais écris quelques pages et qu’elles n’étaient pas corrigées.
Je ne te dis pas de montrer tout ce que tu fais à tout le monde peu importe le stade. Mais même si tu en es au début, dis-toi que c’est déjà montrable, même à quelques personnes.
Je sais que si je me laissais aller à mon perfectionnisme aigu, rien de ce que j’ai créé ne serait devant tes yeux aujourd’hui parce que ce ne serait jamais parfait. Ça voudrait aussi dire que jamais je n’aurais pu m’améliorer pendant toutes ces années et ce serait bien dommage.
Au pire, on te dit que c’est nul et tu continues de travailler (tu allais le faire de toute façon), au mieux, on te dit que c’est super et ça t’encourage. Entre les deux, tu reçois des retours intéressants pour t’améliorer.
Comme moi – comme tu le fais pour moi d’ailleurs – tu as besoin de personnes qui te donnent une tape dans le dos et qui te disent : “c’est assez bien ce que tu fais, c’est super même ! Continue comme ça et au pire change deux trois trucs”.
Madame Perfection nuit au développement de ton activité parce qu’elle te perd dans des détails qui pour n’ont, pour la plupart, aucune importance. C’est la meilleure amie de Mr Comment, quand il s’agit de te détourner de l’essentiel : un état d’esprit qui te permet de puiser courage, énergie et discernement pour développer ton activité.
Monstres numéro 3 : Le clan des CONNASSES
Oh put*in ! Quand je pense à elles, j’ai envie de jurer dans tous les sens. Ah ! Les connasses. Oui, elles viennent en clan, on ne peut pas les dissocier. Imagine une hydre – tu coupes une tête deux repoussent. Ahlala. Je pourrais écrire un bouquin entier sur elles.
(mon amie Laure avait déjà parlé de la Meilleure amie connasse ici – c’est la même famille !)
Les connasses, c’est les voix dans ta tête qui t’empêchent d’avancer. Elles sont méchantes ! Ce sont celles qui te disent :
- C’est nul de chez nul (oui, Mme Perfection est une connasse)
- Pourquoi toi, pauvre merde, tu y arriverais ?
- Tu es trop grosse, trop maigre, trop petite, trop grande, regarde X, elle est tellement mieux que toi.
Ahhh, comment je les aime pas.
Et elles nous parlent à TOUS. Elles ne laissent de répit à PERSONNE. Elles nous sussurent leurs phrases perfides à l’oreille, et le pire, c’est que nous, on les croit.
Parfois, on arrive à les dépasser, mais elles sont malignes : il y en a toujours de nouvelles qui viennent, encore meilleures, plus pointues et plus sournoises.
Voici comment elles opèrent : elles font un mix de tes souvenirs, des phrases qu’on t’a répétées quand tu étais petit-e, des peurs que tu as accumulées, soit par ton expérience, soit par celles des autres. Elles distordent la réalité de façon à ce qu’à chaque fois que tu t’apprêtes à avancer, elles te font reculer en te mettant devant les yeux une image bien dégueulasse pour te faire peur.
Une autre chose à savoir, c’est aussi qu’elles parlent super méga FORT. Elles sont très douées à couvrir le bruit des autres créatures positives qui essaient de te propulser. Elles sont aussi expertes pour minimiser les efforts que tu fais en te disant : ‘franchement, t’aurais pu faire mieux’.
Leur job numéro 1, c’est de te décourager. Bon, après, il ne faut pas (trop) leur en vouloir. Elles le font parce qu’elles pensent que tu es constamment en danger. C’est un peu ton mécanisme de protection contre… à peu près tout, car si tu les écoutais, tu ne ferais rien.
Wooa, comment on les dégomme alors ?
Il est difficile de travailler sur ton état d’esprit quand tu as ces voix qui te polluent la tête. MAIS tu dois travailler sur ton état d’esprit pour que ces voix ne polluent pas ta tête (c’est relou, je sais).
Ce qu’elles te diront par exemple, quand tu commences à crier haut et fort : “je déchire, je suis la meilleure”, c’est : “non, mais t’a rêvé ou quoi ?”.
Quand tu commences une nouvelle habitude, la gratitude par exemple, comme on en a déjà parlé ici , et que tu commences à rédiger les 3 choses que tu as le plus aimé de la journée, elles te disent : “franchement, c’est ridicule ce que tu notes”.
Mais c’est en bossant sur ton état d’esprit malgré tout que tu parviendras à les dompter et à diminuer le volume de leurs cris. D’une pour pouvoir mettre en oeuvre ce que tu veux (une fois que tu sais ce que tu veux, tu dois le faire !), et surtout, pour t’armer face aux suivantes qui vont arriver à la prochaine étape.
Je crois que l’un des objectifs principaux quand on travaille sur notre état d’esprit, c’est de parvenir à faire taire ces voix. Elles ont une telle incidence sur notre vie que même si on arrive à ne pas se perdre dans le comment en étant à l’affut aux compétences, et même si on arrive à dire stop à Mme Perfection, elles vont venir d’une manière ou d’une autre nous empêcher de tourner en rond.
Voici ce que tu peux commencer à faire pour défier le Clan :
La première étape est de les identifier :
Elles ont tendance à bien se cacher. Elles susurrent leurs phrases, puis disparaissent. Pour les repérer, tu peux utiliser des techniques qui te donnent accès à ce que tu penses en enlevant le bruit ambiant : la méditation ou l’écriture libre par exemple. L’idée c’est de faire le silence dans ta tête, de faire abstraction du bruit ambiant et de voir quelles pensées apparaissent.
Personnellement, j’écris trois pages tous les matins (comme je l’ai dit ici), et parfois je vois apparaître sur la feuille l’expression d’une voix bien négative à l’intérieur de moi et me dis “mais Lyvia, comment tu fais pour dire des choses pareilles”. (mais ce n’est pas moi qui parle, c’est le Clan)
Une autre piste c’est de porter ton attention à ce que tu te dis quand tu fais une action importante pour toi : tu montes sur scène, tu te dis quoi ? tu es en train d’écrire, tu te dis quoi ? tu contactes un client, tu te dis quoi ?
Ce sont des moyens de repérer seul-e les perfidies du Clan. Mais pour être 100% honnête avec toi, de cette façon tu n’en attraperas que quelques unes, les moins sournoises.
Les voix / connasses les plus tenaces sont celles qui se présentent à toi comme étant la vérité absolue. Elles ont tellement bien travaillé que tu ne doutes pas vraiment de ce qu’elles disent. C’est ce que l’on appelerait les croyances limitantes.
Et pour moi, le meilleur moyen de les identifier est de les présenter à d’autres personnes et de voir ce qui en ressort. La plupart du temps, ça arrive quand tu discutes avec quelqu’un de bienveillant (et qui ne te juge pas en mode ‘oh mais c’est vrai que t’es nul-le) sur la chose qui te bloque en ce moment.
Je me rappelle très bien du jour où j’ai dit à quelqu’un, alors que je me plaignais de ne pas gagner assez d’argent : “personne n’est satisfait de son salaire de toute façon.” Et cette personne m’a répondu : “ah non, moi je suis très satisfaite de mon salaire et tous mes collègues aussi”.
Ah mince.
Dans ta face, connasse.
La seconde étape c’est de les dompter :
Elles ne disparaitront pas facilement, mais tu peux les faire taire, en les remplaçant par d’autres voix positives, et plus fortes.
Par exemple, tu peux créer des affirmations.
Si le Clan te répète : “il n’y a aucun moyen que tu gagnes ta vie en faisant ce que tu aimes”
Tu lui rétorques : “Je peux gagner ma vie en faisant ce que j’aime” ou même “je vais gagner ma vie en faisant ce que j’aime”.
Pour aller encore plus loin, tu peux dire : “C’est en faisant ce que j’aime que je vais gagner ma vie”.
Boom, dans le mille.
Et tu peux te répéter et écrire cette phrases régulièrement pendant 3 semaines environ. Vois si tes pensées évoluent avec te temps.
Pour être encore plus efficace dans le dégommage du Clan des connasses :
Parfois, les outils plus haut suffisent à renverser les choses, mais d’autres fois, tu as besoin de savoir “pour de vrai” que cette nouvelle affirmation est possible.
Voici ce que tu peux faire – et que j’ai fait :
- Inspire-toi de personnes pour qui ça marche.
Quand j’ai commencé je me casse, c’est en lisant des blogs et des livres que je me suis dit : oui, ce que je veux est possible. Ensuite j’ai interviewé de nombreuses personnes qui avaient créé la vie qu’elles voulaient. Et là je n’avais plus de doutes.
- Entoure-toi de personnes dans la même démarche
Elles auront à un moment donné entendu les mêmes voix que toi ! Peut-être qu’elles les auront dépassées, et pourrons te dire : “euh non, ça ce n’est pas vrai pour tout le monde, c’est une chose que tu crois et qui t’empêche d’avancer.”
- Fais-toi accompagner d’un coach ou d’un mentor. Mes plus grosses réalisations ne sont pas venues quand j’étais seule. Au contraire. Elles viennent souvent suite aux fois où je me suis faite accompagner.
Pourquoi ? Parce que d’une, la personne sert de canal pour l’information que tu lui donnes, et peutte la retranscrire en des mots que tu n’aurais pas formulés toi-même.
Par exemple tu vas lui dire : “hmm, je n’arrive pas à finir ce rapport, je me demande si l’interligne est bonne”. Et elle va te dire : “je crois bien que c’est la perfection qui parle, envoie ce rapport !” (enfin, si c’était moi c’est ce que je te dirais)
C’est l’effet miroir dont je te parlais ici. On peut dire et répéter des choses sans les entendre vraiment et sans comprendre ce qu’elles signifient pour nous. Quand une personne en face parvient à mettre les mots sur une pensée que l’on n’arrivait pas à appréhender, alors tout devient limpide, et on est conscient de ce qui nous bloquait.
L’autre aspect c’est que ces personnes ont les outils pour t’aider à démêler ce qui est une voix de connasse, et ce qui ne l’est pas 😉
Je pense qu’on peut y arriver seul, mais de manière probablement laborieuse et incomplète. Ces voix sont tenaces.
Un cercle vertueux
En tout cas, plus tu travailleras à garder un état d’esprit positif – à garder foi en toi, à garder confiance et à développer le courage de poursuivre tes actions – le moins ces voix négatives et nassillardes seront proéminentes Elles seront là, mais ce ne seront plus elles qui te guideront.
Travailler sur ton état d’esprit te permet de faire taire ces voix. Dont celle de Madame Perfection. Si Madame perfection se tait, alors tu ne te perds plus dans les détails et tu peux montrer aux autres ce que tu accomplis et recevoir de bonnes ondes en retour. Tu te sens entouré-e.
Tu ne te demandes plus qu’elle est LA manière de faire les choses et tu n’es plus à l’affût des compétences. Et alors tu peux créer ce que tu as profondément envie de créer, à ta façon. Et tout ça, ça booste ton état d’esprit qui te permettra de dégommer les monstres qui ne manqueront pas de re-pointer le bout de leur nez.
Quand tu travailles à être positif et à avoir la force et le courage d’accomplir ce que tu souhaites accomplir, alors cela enclenche un effet domino qui te permet de démolir tous les méchants monstres.
Tu n’as pas à faire ça seul-e !
Je t’ai présenté les 3 monstres perfides qui menacent ta réussite et qui n’ont qu’un objectif dans la vie : t’empêcher d’avancer ! Je t’ai donné des pistes pour commencer à te battre contre eux et à les éloigner.
Et la semaine prochaine, nous allons continuer à creuser : je vais t’expliquer comment utiliser ton état d’esprit pour développer ton activité.
Bien sûr, comme je l’ai mentionné, il est possible de le faire seul, mais c’est beaucoup plus facile quand on est bien entouré. Alors prépare toi :
- Nous allons bientôt commencer tous ensemble le Challenge des Possibles, 7 jours pour tout casser (c’est gratuit, guette le prochain article à paraitre… mardi prochain (je pars en long week-end, haha))
- Et parce que les résultats sont encore meilleurs dans la durée, avec un mentor (moi!) et des collègues motivés pour t’encourager, je te présenterai bientôt mon nouveau programme :
*** L’Académie des Possibles ***
Si tu veux arriver à développer un état d’esprit en béton pour faire grandir ton activité, si tu veux le faire facilement, plus vite et mieux, alors tu seras servi-e !
J’ai vraiment hâte de te présenter ce programme sur lequel je travaille d’arrache pied. Je pense qu’il peut faire une grande différence pour toi.
A toi :
Est-ce que tu reconnais certains de ces monstres qui te freinent dans le développement de ton activité – Sont-ils venus te rendre visite ? Si oui lesquels ? Par quoi vas-tu commencer pour les maîtriser ?
Si tu as repéré un autre monstre, dis-le nous dans les commentaires !
[bctt tweet=”Découvre ici les 3 monstres qui menacent ta réussite et comment les dégommer !” username=”jemecassefr”]
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.