J’aurais voulu être une artiste…alors je le suis – un point sur mes coulisses.

Bonjour toi, 

Je t’invite à t’assoir confortablement, une boisson chaude ou froide de ton choix à la main. 

Ce qui suit va être un poil long 🙂 Mais vaut carrément le coup.


J’ai une histoire à te raconter.


C’est l’histoire d’une petite fille, excellente en classe, qui adorait lire et raconter des histoires.

Sauf que… lire et raconter des histoires, ça ne crée pas un vrai métier il paraît, alors elle a tout fait pour avoir un ‘vrai’ métier.

Elle a fait des ‘bonnes’ études, dans une ‘bonne’ école, et elle a trouvé un ‘très bon’ boulot, dans une ‘très bonne’ boite… jusqu’à réaliser qu’elle s’ennuyait ferme. 

Alors elle a décidé, contre toute attente, de quitter ce ‘bon’ boulot avec 1000 euros en poche, et de commencer à écrire des histoires.
Sauf qu’elle n’a pas écrit des histoires, elle a écrit son histoire.
Pendant 6 ans, elle a écrit l’histoire d’une grande fille devenue femme, qui peu à peu s’affranchit de ce qu’on attendait d’elle, et qui crée sa vie, en enlevant une couche de limites, de peurs, et de croyances à la fois.

Sur ce chemin, elle a enseigné à d’autres, des femmes souvent, comment elle faisait. Comment elle avait fait pour quitter son job, comment elle avait fait pour créer son business, comment elle avait fait pour attirer de l’argent à elle, comment elle avait fait pour débloquer sa sexualité, et avoir de meilleures relations. 

Un jour, ceci dit, une grande claque est venue la secouer. Elle qui croyait avoir tout bien géré, elle s’est retrouvée largement endettée. C’était très surprenant. 

Alors elle a remis en cause toute sa vie. Elle a du faire face, pour la première fois, au fait de n’avoir pas réussi. En parallèle, des gens lui voulaient du mal et n’étaient pas tendres avec elle. Bref, c’était la merde. Elle savait que tout devait changer, et elle ne savait pas quoi. 

Et puis un jour elle a réalisé que tout ce temps où elle enseignait aux autres ce qu’elle parvenait, elle, à faire… elle ne faisait pas ce qu’elle avait profondément envie de faire.
Écrire son histoire chaque jour, c’était bien. Mais elle rêvait de romans et de films, de personnages fictifs qui pourraient raconter mille histoires. Les mêmes personnages qui lui tenaient compagnie quand elle était petite.

Elle a dû prendre son courage à deux mains et dire : « je n’enseignerai plus. A la place, je m’occuperai de mon art. »

Pas facile à faire quand les dettes ne sont pas payées, et qu’on a encore, coincé dans un creux de la tête, l’idée que ‘écrire des livres ce n’est pas un vrai métier’. Mais elle se dit, tout de même, que tôt ou tard, peu importe les circonstances, elle devrait essayer de voir ce que cette vie d’artiste pourrait donner. Ne plus tourner autour du pot, et y aller franchement, cette fois.

Voici, en quelques mots, où j’en suis moi.

Et dans cet article, je vais te raconter ce que ça fait d’une, d’avoir décidé de ne plus faire ce que je faisais, et surtout…de plonger la tête la première dans un océan d’inconnu qui me fait terriblement peur.


Il y a deux mois à peu près, j’ai décidé qu’il était temps que je suive mon rêve sérieusement : celui de devenir romancière. Plus précisément, d’écrire des histoires d’amour avec du sexe dedans. Je me suis engagée envers moi-même que d’ici la fin du mois de juin, je serai en train de soit écrire des livres, soit vendre des livres. Rien d’autre. 

J’ai réalisé au bout de quelques semaines qu’il y avait une autre grosse tâche à rajouter à la liste : y croire ! Travailler sur mon état d’esprit, ma spiritualité, ma vibration, pour croire, qu’en fait, c’était possible.

Je crois que quand je me suis dit ça, naïve que je suis, je pensais que je pourrais encore négocier avec l’Univers. En mode ‘oui mais je vais garder un peu de ça, c’est pas ‘vraiment’ du travail. 

Peu à peu, au fil des semaines j’ai lâché des choses. Je n’ai plus créé / lancé de programme en ligne, sauf un bootcamp sur la manifestation que j’ai créé par accident et que j’ai vendu dans ma story Instagram, un peu par accident aussi 🙂 Plusieurs offres me sont venues en tête (voir plus haut, des choses que j’avais apprises et que j’étais prête à transmettre à d’autres). J’ai écrit les pages de vente. Et puis j’ai dit… non.

En parallèle, j’ai mis la 5ème pour lancer mon deuxième livre et mon premier roman ! Corrections, couverture, mise en ligne, tout s’est fait pendant cette période-là. Un livre que j’avais commencé il y a 7 ans (quand je travaillais encore dans mon boulot à Londres !) et que j’ignorais pendant des mois à la suite. Finalement, il est sorti, et je ne vous dis pas le côté étrange. L’avoir entre les mains, puis le voir entre les mains d’autres, puis lire les retours. Il y a encore quelques mois ce livre n’était pas lisible ! Et au moment où j’écris nous en sommes à (je vérifie mes stats) 153 exemplaires vendus en 13 jours ! D’un livre qui n’existait pas à 153 paires d’yeux dessus… Il y a eu du chemin quand même.

J’ai remarqué que peu à peu mes préoccupations changeaient. Et mes occupations aussi. Je passais + de temps à travailler sur la sortie du livre, à sa promotion, qu’à, par exemple ma prochaine idée de formation en ligne. Je ressentais beaucoup moins le besoin de partager une quelconque sagesse sur internet, mais plutôt des textes qui me traversaient et que j’écrivaient pour moi. J’ai fait beaucoup moins de lives, sauf quand j’avais des choses à dire. Peu à peu, ‘je’ me suis retirée, et mon ‘art’ qui vient d’au-delà de moi a pris la place.

Hier, j’ai pris l’une des dernières décisions difficiles qui me tenaient accrochée à la ‘Lyvia’ d’avant qui enseignait aux gens : j’ai décidé de quitter le projet Rich By Design créé avec mon amie Jess. Je sentais depuis environ 2 semaines que mon énergie s’en retirait, un peu comme la mer se retire à marrée basse, mais je pense que toutes les deux on n’a pas forcément voulu le voir, car on adorait l’idée de créer quelque chose ensemble : il y a tellement que l’on pouvait faire encore ! Des ateliers, des séminaires, des retraites. 

Mais en moi, je sentais une espèce de ‘ping’ dans le coeur quand je pensais à tout cela. Je ne le voyais pas pour moi. Pour Jess oui, mais l’Univers / Dieu.e me disait : « pas par là ». On a essayé de gérer un retrait progressif, où je serais moins impliquée. Mais la sensation d’être là à moitié était très étrange. Je suis assez ‘tout ou rien’ comme personne. Alors que j’étais en plein concert, après avoir à dit à Jess une énième fois que je ne pouvais pas être autant impliquée qu’avant, je lui ai écrit qu’en fait je sentais que ma participation était finie. 

Je ne peux pas dire que c’était de l’ordre de ce que je ‘voulais’. Ce que je voudrais aurait été de continuer en parallèle de mon écriture. Mais c’était comme si j’étais appelée ailleurs, sur un autre chemin. D’ailleurs, ‘vouloir’ des choses est de l’ordre du mental souvent. Ce qu’on sent dans le corps, dans le ventre, c’est de l’ordre du spirituel, du plus grand que nous, de l’ordre de ce qui nous guide.

De plus en plus, ces dernières semaines, je réalise que « je » ne suis rien d’autre que l’instrument de quelque chose de divin et de puissant, sur lequel je n’ai aucun contrôle. On m’a mis entre les mains un don, des capacités qui ont quelque chose d’unique et de spécial, et la seule chose que je puisse faire pour me sentir en paix, c’est honorer ce don. Ce don prend des formes différentes chaque jour. Parfois je pense que c’est la capacité à mettre des mots sur des émotions et sentiments qui sont complexes pour nous êtres humains. Parfois je me dis que c’est la capacité de prendre mon expérience et de la transformer en mots universels. Parfois je me dis que c’est juste avoir plein de trucs à dire qui descendent naturellement de mon esprit au clavier. Je ne saurais décrire ce don. Tout ce que je sais c’est qu’il touche les gens, transforme leur vie, et les fait se sentir mieux. Et que je ne fais même pas exprès car 95% du temps j’écris pour moi-même.

Quand on entend cette histoire de don ou de capacité, on peut ressentir plusieurs choses : de la déception, en se disant que nous, on n’a pas ça. Ou un sentiment d’illégitimité en se disant que même si en effet ce ‘truc’ qu’on ressent en soi était un don, en quoi c’était si important de l’utiliser / transmettre au monde ? « Pour qui je me prends ». C’est de là que vient la notion d’humilité. C’est l’humilité qui m’a forcé eà regarder qu’en effet j’avais la capacitié de faire un certain ‘job’ sur cette Terre, et que c’était mon arrogance et quelque part mon avidité qui m’empêchait de le faire.

Ce n’est pas noble de ne pas reconnaitre ses talents. C’est priver le monde de ce que l’on a à offrir. On peut choisir de le faire bien sûr, mais c’est pas forcément la démarche la plus cool.

On a tous quelque chose d’unique, peut-être que ce n’est pas très visible, peut-être que ce n’est pas quelque chose qui a l’air ‘bankable’ sur le papier, mais c’est bel et bien là. Et poser l’intention de le découvrir est déjà un bon premier pas.

BREF. 

Ces derniers mois, j’ai dû accepter avec humilité qu’on m’attendait ailleurs que sur enseigner aux gens des choses. On m’attendait sur mettre les mots sur ce qui était difficile à dire (on étant Dieu.e).

Et j’ai eu la preuve de ça, chaque jour, en commentaire de mes textes, en réaction à mes Stories Instagram, en réponse à mes newsletters, en commentaires sur mon livre. Tout ça me disait : c’est par là, meuf.

Pourquoi avoir peur, donc ?

Hier, quand j’ai écrit le post pour annoncer mon départ de RBD, après avoir échangé avec Jess, je me suis sentie HYPER chamboulée. Genre vraiment. Je ne m’attends pas à une telle réaction physique. Je me suis sentie faible, tremblante, dés-ancrée. Comme si mon intérieur se réorganisait. C’était hyper, hyper étrange, vraiment. Avec le fait de dire au revoir à ce dernier projet, je lâchais l’une des dernières choses qui me maintenaient dans ma vie d’avant. Je disais à Jess que c’était comme si je me tenais au bord d’une falaise, et que là je ne tenais plus qu’avec un doigt. Je sais que je ne peux pas remonter, mais je sais aussi que sauter me fait terriblement peur.

Pourquoi donc cette peur ?

Ce n’est pas rationnel du tout, comme tu peux l’imaginer.

Je me suis sentie sans emploi, avec tout ce que cela signifie comme conséquence.

  • Comment je paye mon équipe chaque mois ?
    Et mes dettes ?
  • Comment j’achète la maison que je veux acheter avec mon chéri à Porto ? 
  • Comment je vais à NYC en septembre ? 

Comme tout être humain, la première chose à laquelle on pense est notre sécurité, et cela passe souvent par les finances.

Ensuite, plus profondément, il y a la réalisation que ça y est, demain, 9 juin, je n’aurai quasiment rien à faire de la journée à part commencer le tome 2 de mon livre.

La semaine dernière j’ai fermé énormément de portes (surtout niveau administratif !) et là, je n’ai rien d’autre à faire à part écrire le tome 2 du livre que tant de personnes attendent.

Donc en gros, ça y est, c’est fait. Et c’est fait d’une façon où je ne peux retourner en arrière.

Quoi maintenant ? 

J’avais une sensation de vide, et en même temps, je savais exactement ce que j’avais à faire. J’ai marché jusque dans un parc et j’ai écrit face à la rivière. J’ai écrit le vide, la confusion. Puis j’ai simplement demandé ‘ma lettre de mission’. 

C’est descendu comme un message, : 

  • Écrire cet article 
  • Enfin lancer une offre que je résistais dont je parle plus bas (où je n’enseigne rien du tout, sauf par accident)
  • Le poster sur Instagram avec une citation précise et mettre le lien dans ma bio (je savais exactement quelle citation) + le poster sur Facebook
  • Le partager dans ma Newsletter
  • Et aussi fermer mon Facebook perso (c’est devenu clair pour moi que je n’utiliserai que ma page pro désormais).

Et voilà. Et je vais faire ça.

Et puis demain ce sera autre chose.
Et le jour d’après encore autre chose.

Ce que je lâche, vraiment, c’est une configuration, une organisation, une façon de faire. Je n’ai plus ça. Alors chaque jour je vais me brancher, je vais poser des intentions, et j’agirai dans le sens de ces intentions.

On m’a posé quelques questions sur cette transition, et j’aimerais revenir dessus, je les trouve interessantes :

Pourquoi ne pas garder les deux, était-ce si incompatible ?

Ai-je abandonné mon objectif financier ? (C’était un million au début de l’année)

Est-ce que je me suis fixée une somme à récolter pour faire cette transition ? 

Que vais-je faire de mes programmes, de mon équipe ? 

Je fais une petite pause et je reviens pour répondre à tout ça !


— PAUSE !!!


Je suis de retour, environ 4 heures plus tard. Il vient de se passer quelque chose de vraiment étrange. J’ai arrêté d’écrire tout à l’heure et j’ai eu un mal de tête horrible. Un étau autour du crâne si serré que j’ai tout arrêté. S’en est arrivé à un moment où j’étais en larmes tellement j’avais mal, avec la sensation que ça n’allait jamais s’arrêter. Je ne me rappelle pas avoir eu si mal à la tête un jour. J est venu s’assoir avec moi, m’a caressé le dos, mis la main sur le front, massé les épaules, j’ai pris l’air sur le balcon, pris du Doliprane (périmé !), des vitamines. Ça a duré deux heures comme ça, de cette douleur vive et atroce. 

Après avoir pris l’air, ça allait un peu mieux et puis on s’est dit que je pourrais essayer de me distraire, de ne pas y penser. Alors je me suis allongée en boule sur le lit en écoutant un podcast avec le son très bas (celui de Kathryn Zenkina, sur la manifestation). A un moment J. est venu voir comment j’allais et je suis un peu sortie de ma transe et c’était en plein quand elle racontait comment garder sa vibration quand on est malade. Elle racontait qu’il s’agissait d’avoir de la gratitude et de lâcher prise, et comment elle avait de la gratitude pour son fiancé qui lui amenait de la soupe quand elle était malade. Puis je me suis endormie. J. est venu me réveiller pour me dire qu’il avait préparé… de la soupe 🙂 Et… le mal de crâne était passé. J’ai ressenti un tel soulagement, c’était comme si quelque chose de fondamentalement magique était arrivé. J’ai exprimé m’a gratitude à mon chéri qu’il soit là, j’ai dit merci que le mal de crâne soit passé, et je me suis dit qu’il fallait vraiment que je rajoute ça dans ce texte car je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais cela ne doit pas être anodin. 

Nous avons diné et dans la bibliothèque et mon oeil s’est posé sur ‘The War of Art’ que j’avais déjà lu. On en a parlé, c’est un livre qui porte sur le fait de dépasser la résistance d’écrire. J. m’en a passé deux autres : un qui s’appelle ‘Art and Fear’ (l’Art et la Peur) et un autre qui est le journal de Steven Soderbergh, tenu lors de l’écriture de son tout premier film (qui ressemble beaucoup au projet dont je vais te parler plus bas). Je vais les garder proches de moi et les lire avec délectation dans les prochains jours.

Maintenant que je suis de nouveau en bonne santé (yay!) je peux continuer mon récit.


En effet, quand on passe d’une vie à une autre, les considérations pratiques sont importantes. Et la question (question à laquelle j’ai du tâcher de répondre ces dernières semaines) est souvent : et je fais quoi de ce qui était avant ?

Je vais essayer de traduire avec le plus de fidélité ce que j’ai ressenti et comment j’ai démêlé les fils.

Tout d’abord :

Le fait de manquer d’argent n’est pas une peur pour moi. 

Pas parce que j’ai des économies (au contraire, c’est l’inverse), pas parce que je garde des façons de gagner de l’argent sous le coude (il y en a, mais en même temps, pas vraiment), mais parce que si mes 6 ans d’indépendance m’ont appris quelque chose, c’est que l’argent est, littéralement, partout. Il vient sous plein de formes, par pleins d’avenues, il y a plein de façons d’en gagner.

Ce que j’ai coupé, ce sont des avenues par lequel l’argent peut venir, en quelque sorte.

Mais dans les faits, ce que je change surtout c’est comment j’occupe mes journées.

Après, l’argent peut venir de là où il veut, ce n’est pas à moi de le juger.

L’erreur qu’on fait c’est qu’on associe l’argent qui rentre à nos actions. On se dit : comment je fais l’action A, l’argent va rentrer par cette avenue là. Et pas autrement. Or cela ne fonctionne pas comme ça. C’est une CROYANCE que parce que vous avez une source de revenu, c’est la seule possible. Mais si l’argent doit vous trouver, il trouvera un chemin, et ce n’est pas vous qui le contrôler.

Prenons l’exemple de l’amour : ce n’est pas vrai que pour trouver l’amour il faut être sur un site de rencontre, ou aller dans un bar, ou faire quoi que ce soit. Si l’amour doit vous trouver, il va vous trouver. « Ce que tu cherches te cherche aussi », dit Rumi.

Tout ce qu’il y a à travailler en fait, c’est cette idée que l’argent est 1/ illimité 2/ peut venir de diverses sources.

Et ensuite la foi qu’il viendra si on s’occupe de ce qui nous met profondément en joie.

Je crois très sincèrement que je ne manquerai jamais d’argent. Alors c’est impossible que j’en manque. Oui, je vais occuper mes journées à autre chose, mais si l’argent doit me trouver, il me trouvera.

CECI DIT :

Ce qui est plus challengeant pour moi est de me dire qu’en occupant mes journées en écrivant, je peux gagner BEAUCOUP d’argent, genre des millions.
Attention, je ne dis pas que ce n’est pas possible. Je dis juste que c’est la croyance que je travaille à dépasser à cet instant T.

Au début de l’année, j’ai fait un webinaire sur comment je décidais que j’allais gagner un million en 1 an. Quand je l’ai fait, ça me semblait tout à fait réaliste comme objectif, car je savais par quelle avenue cela pouvait passer (des formations en ligne) et je savais qu’il suffirait que j’augmente soit mon nombre d’inscrits, soit mes prix, soit les deux pour que ça arrive. Mon avenue de rentrée d’argent était définie, c’était donc rassurant.

Dans cet atelier j’ai aussi dit que le PLUS important une fois l’intention posée, était de suivre mon intuition et d’aller dans la direction de ce qui m’appelle. Mais l’Univers s’en fout que je me sois dit que faire des programmes en ligne était l’Avenue pour rapporter de l’argent. Il ne sait pas ce qu’est un programme en ligne. Il sait juste que pour atteindre une certaine fluidité, un équilibre, j’avais un truc à faire.

Et ce truc à faire ben… c’était pas ce que j’avais prévu ! 

Peu à peu en m’écoutant et en étant honnête avec moi, j’ai vu que l’énergie n’était plus dans mon business d’avant qui consistait à enseigner. L’énergie allait de manière fluide dans le fait de créer de la fiction.

Donc… allons par là !

Quid de l’objectif du million alors ?

J’ai du jouer avec la formulation de cet objectif pour que ça vibre pleinement pour moi car :

  • A ce stade, je m’en fous, en vrai, de gagner un million cette année. Ce que je veux c’est arriver à faire ce putain de saut de la foi. Million ou pas million. Ainsi ce n’était plus aussi motivant.
  • Cet objectif, il était + pour les autres que pour moi : à aujourd’hui, je n’ai pas besoin d’un million. Je vis dans une ville pas chère et une fois mes dettes payées, je pourrais très bien vivre avec 1000 euros par mois + de quoi payer mes frais d’équipe. Ce ne serait pas ma vie rêvée mais honnêtement, si je faisais ça en écrivant des histoires, ce serait beaucoup + ma vie idéale que si je gagnais 100 000 euros par mois en faisant autre chose, tu comprends ?
  • Il était + pour les autres non pas pour prouver (je m’en fiche maintenant) mais pour cette envie de contribuer, de donner, de participer à des business féminins. Et aussi d’être un exemple pour d’autres femmes comme moi.

Donc quelque part, ce n’était pas un objectif assez égoïste pour que je vibre dedans. Et en parallèle, le lâcher c’était lâcher tous ces engagements tacites que j’avais pris. 

Je pouvais me dire les deux : j’écris des livres ET je gagne un million, mais à ce stade mon subconscient n’y crois pas encore (je vous rappelle que ça fait seulement genre, un mois, que je crois que c’est même une possibilité de vie que j’écrive toute la journée, donc je fais mon chemin de démêlage de croyance à mon rythme – rythme plutôt rapide, si on est honnête).

Donc… je me suis demandée : quel serait l’objectif égoïste. Et pour arriver à cet objectif j’ai fait appel à mon amie coach Séverine pour une session  bien péchue où elle m’a posé les bonnes questions.

Et l’objectif est devenu : 

J’écris des histoires au quotidien et je gagne assez d’argent pour agir dans la direction de ce qui me fait plaisir.

J’ai enlevé le chiffrage qui me semblait arbitraire, et à la place j’ai décidé d’aller dans quelque chose de moins limitant, dans un sens ou dans l’autre. Je ne vais pas me forcer à gagner plus, je ne vais pas me limiter en gagnant moins non plus.

Je sens intuitivement que c’est dans les cartes pour moi de faire 7, 8 chiffres par an. Mais si ça ne l’est pas, ce n’est pas grave.

Ce que je souhaite c’est avoir l’argent nécessaire pour vivre toutes les expériences que je veux vivre, expériences que j’ai listées (acheter ma maison, retourner à New York, retourner à Hawaii, etc.). Et de laisser l’Univers / Dieu.e m’emmener ces expériences par l’avenue qui lui semble juste.

Ce que je lâche avec l’objectif, c’est le fait de faire pour les autres. Lâcher l’idée d’être un exemple. Lâcher l’idée de contribuer, et me focaliser, dans un premier temps, sur ce que je désire pour moi. Être égoïste, qui est mon mot pour l’année.

Comme je te disais plus haut, l’argent vient de diverses avenues.

Et la spécificité de la situation actuelle, c’est que j’ai coupé de nombreuses avenues. Et que j’en crée certaines (comme mes ventes de livres) qui en sont au démarrage. Mais tout cela n’est pas bien grave.

Au final, tout ce que j’ai à faire, c’est vibrer à la hauteur de mon objectif. 

  • Visualiser ce que je veux vivre, créer, sentir
  • Écouter mon intuition et restée branchée à ce que me dit mon âme.
  • Agir de manière inspirée.

Et c’est tout.

Ainsi qui sait, l’argent viendra sûrement des livres, sûrement de l’offre dont je te parle plus bas. Peut-être que je lancerai une retraite d’écriture aussi. Peut-être que le contenu d’une nouvelle offre va me descendre comme par magie et que ce sera fluide de lancer celle-ci. 

Ou peut-être qu’un producteur de film tombera sur mon livre et on en fera un film qui finira à Hollywood. Ou peut-être que je vais gagner au loto. Ou peut-être que ma mère va m’appeler pour une assurance vie qu’elle a faite à mon nom. Ou peut-être que pour agir dans la direction de ce qui me fait plaisir je n’aurai pas besoin d’argent car je vais devenir amie avec une star de la pop qui va m’emmener partout. Je ne sais pas.

Tout ce que je sais c’est que : 

  • Je vais occuper mes journées de ce qui me fait envie (créer / écrire des histoires) ;
  • Je vais travailler ma vibration / loi d’attraction / manifestation pour attirer l’argent dont j’ai besoin pour faire ce qui me fait plaisir.

Et c’est tout.

C’est séparé.

Du coup je m’engage à faire, disons, 4 choses dans ma journée : 

  • Écrire mes livres (= faire ce que j’ai profondément envie de faire) ;
  • Promouvoir mes livres (en faisant les actions qui me semblent justes au jour le jour) ;
  • Travailler ma vibration pour dépasser mes limites chaque jour ;
  • Faire toutes les actions inspirées qui en découlent (en faisant bien attention à ce qu’elles ne me distraient pas de mon écriture, car si cela me distrait, c’est qu’il est possible que ce ne soit pas tout à fait une action alignée – Mon critère c’est que chaque chose que je crée soit l’extension de qui je suis, et de ce que je ferais naturellement)

Et voilà.

On m’a aussi demandé pourquoi je ne faisais pas les deux, continuer les programmes ET travailler sur mes romans. Si ce n’était pas compatible.

C’est en fait ce que j’ai essayé de faire pendant des années, mais le business prenait carrément le dessus. Pour la simple raison qu’à partir du moment où on a des clients et une grande équipe, on est attendu quelque part. Créer des programmes, vendre, lancer, créer du contenu, organiser le travail de mon équipe, tout cela prenait du temps et de l’énergie. L’écriture de romans passait à la trappe. Je me disais que ce n’était pas grave, que j’écrivais des articles mais ce n’était franchement pas pareil.

C’était toujours le business qui prenait le dessus. J’ai essayé de m’organiser, travailler sur le roman en premier, mais il y avait toujours une urgence. J’étais simplement trop distraite. Ça c’est la première chose.

La deuxième chose était, je pense, davantage liée à mon identité. Au fond, je vois maintenant que je ne voulais pas être une web entrepreneure qui écrit des livres dans son temps « libre ». Je ne voulais pas être connue pour ça. Je voulais être connue comme étant une artiste. Jess dit que je suis absolutiste, et c’est vrai. C’est à chaque fois vraiment tout ou rien. Je suis assez minimaliste dans ma vie et j’aime être focalisée sur une chose, un truc, et que dans ce truc j’ai énormément de liberté créative. Et mon truc ça a toujours été, depuis petite, l’écriture. Et à chaque fois que je ne faisais pas ça, j’étais frustrée et ça me manquait terriblement.

Je ne sais plus où j’ai écrit ça, mais c’est comme si tu avais un amant, et que tu disais à ton mari, ok je te trompe, mais regarde, je vais voir mon amant 2 fois par semaine au lieu de 5 fois par semaine. Même si tu le vois moins, énergétiquement tu as toujours un amant. Je ne sais pas si c’est un bon exemple, mais j’ai eu pendant longtemps l’impression de me laisser tomber. 

Donc oui, techniquement les deux seraient compatibles. Mais je pense que vouloir faire les deux aurait été davantage pour me rassurer que par vrai appel d’âme. 

Ceci dit, comme je le disais plus haut, si un jour, sans que cela me distraie de mon écriture, j’ai une offre qui descend, et que cela me semble aligné, je la lancerai. Mais je sais d’avance qu’il y a un tas de choses que je ne ferai plus (comme lancer un programme qui accompagne sur la durée, où je crée le contenu au fur et à mesure). Par contre si un jour j’ai envie de tourner des vidéos, d’enregistrer des audios ou de rassembler des textes, et de mettre un prix dessus, je le ferai. Du moment que c’est l’extension de moi-même.

Note : je veux rajouter une phrase de JK Rowling, entendue dans une de ses interviews. Elle a dit : «  J’ai choisi de mettre toute mon énergie dans ce qui comptait le plus pour moi » et ça m’a touché. Car quelque part ce qu’elle disait ressemblait à une vie sans regrets. Une vie où tu vas à FOND, à 1000% dans ce que tu désires vraiment.

Quid de mes anciens programmes et de mon équipe ?

Avec mon équipe on s’était dit que d’ici la fin du mois, mes anciens programmes en ligne ne seraient plus accessibles à l’achat. Mais à aujourd’hui j’oscille un peu sur ça. Je dois avouer que je ne sais pas quoi en faire.
Considérations pratiques : 

  • Hors lancement, mes programmes ne vendent pas tant que ça. Par contre il suffit de peu (que j’explique leur valeur dans quelques lives) pour qu’ils vendent. Or je ne me vois plus vraiment faire ça…
  • J’ai commencé la création d’un tunnel de vente, mais il semble clasher avec ma nouvelle vie d’auteure… je cherche encore sa bonne configuration.
  • Ceci dit, ils contiennent énormément de contenu qui peuvent aider les autres. J’ai 26/27 programmes avec je ne sais combien de centaines d’heures de vidéos en tout.

A ce stade, je ne sais pas s’il y a un sens à ce qu’ils continuent d’exister, ou si c’est juste s’accrocher à quelque chose du passé.

Nous avons fait un premier exercice de les regrouper par thème. Ensuite ce que nous en ferons, je ne sais pas.

J’ai pensé à en faire des livres et une amie m’a fait remarquer que ça fait des années que je dis que je veux faire ça et que je n’ai rien fait 🙂 Donc bon.

La solution pour ça n’est pas encore descendue, on verra.

(PS : pour toutes les personnes qui ont déjà acheté des programmes chez moi, vous y aurez toujours accès à vie, bien sûr).


Quid de mon équipe, je la garde ?

J’ai beaucoup réduit mon équipe. Je travaille avec deux femmes, Anthonia et Aurélia. Leur présence est indispensable, car ce qu’elles font, je ne le ferais juste pas. Si je veux écrire et vendre des livres, j’ai besoin d’elles. Alors je pose l’intention qu’il y aura toujours chaque mois de quoi largement payer mon équipe.

(Petite note : par le passé j’ai eu une très grosse équipe, 8+ personnes. Je me suis retrouvée à devoir pousser la vente davantage pour les payer que pour pouvoir moi être soutenue / épanouie. C’est une erreur que je ne ferai plus. Peut-être que j’aurai un jour de nouveau une équipe plus grosse, mais je fais très attention à ce que les rôles soient indispensables et rajoutent de la valeur).

Donc voilà à peu près où j’en suis.

J’ai dit beaucoup ici, et peut-être que vous devrez relire pour repérer les détails. 

Pour résumer : 

Je pourrais dire que j’arrête les formations en ligne / d’enseigner. Je pourrais dire que je me concentre sur avoir des lecteurs et plus des clients. Je pourrais dire que je pose l’intention d’être riche avec mes livres.

Mais ce n’est rien de tout ça.

Là je lève les mains du volant et je laisse la voiture m’emmener là où je dois.

Pour la première fois, j’honore vraiment, sans compromis l’appel de mon âme.

Pour cela, je dois lâcher de nombreuses choses qui me rassurent, et qui pourtant ne sont pas ce que je suis censée faire, là.

Et très honnêtement, je ne sais pas ce qui va se passer.

Je pressens que plus je suis courageuse, plus ça va aller.

J’ai peur. Comme je le disais plus haut c’est un sentiment qui m’accompagne.
Mais c’est irrationnel car je sais profondément que je fais ce que je dois et que je suis sur la bonne voie.
J’ai fait le même genre de saut avant, il y a bientôt 6 ans quand j’ai quitté mon job salarié. Et je m’en suis sortie d’une façon que je n’aurais jamais su anticiper.

Alors je me dis que ça va faire pareil. 

Qu’il y a une raison pour laquelle la vie m’a poussée à tout cela. Et j’ai envie d’aller voir, voilà 🙂


PHEW c’était long. Et pourtant j’ai résumé au mieux !!!

Merci d’avoir lu jusque là, tu as gagné le droit d’en savoir plus sur ma nouvelle offre !!! Qui est en fait, l’extension de tout cela.

Découvre ma nouvelle offre :

Si tu me suis de près et que tu as écouté / lu, tu dois savoir que je travaille depuis quelques semaines sur un projet : mes rapports d’artiste.

Je les ai commencé début avril. J’ai commencé à documenter le processus qui m’emmenait à me concentrer sur mon art. Essentiellement pour ne pas perdre le cap. Dedans j’écris ce qui s’est passé (un peu comme ici, mais en plus détaillé), comment je me sens, les décisions que j’ai prises, mes projets, mes fiertés, mes gratitudes. Je décris aussi mon chemin de manifestation car il y a une bascule constante entre l’art et l’argent (l’argent étant souvent notre excuse pour ne pas créer (d’ailleurs j’en parle dans un des rapports). J’ai du doubler, tripler, quadrupler mon travail de manifestation et de vibration et je décris le processus également. Je décris comment ma vie personnelle est affectée aussi, ce qui change. Bref je documente. Chaque rapport fait entre 20 et 100 pages (oui parfois je me lâche).

Découvre ma nouvelle offre ici.

Ça a commencé comme étant pour moi, et je me suis retrouvée à en écrire régulièrement, toutes les deux semaines environ, à chaque fois que je sens que c’est le moment, avec parfois des entrées journalières. Il y en a 4 de prêts, et je sens que le 5 ème sera écrit cette semaine.

Et c’est ce que je veux te proposer : de m’accompagner sur ce chemin de plonger dans cette nouvelle vie !!!

J’ai beaucoup hésité à lancer – pour les raisons dites plus haut – mais ce qui m’a décidé est que je fais ce rapport de toute façon, et que je le fais pour moi, sans aucune intention d’enseigner ou de transmettre quoi que ce soit. C’est ce que je disais sur les coulisses : j’ouvre le rideau, tu peux venir voir si tu veux. Mais c’est un projet où il n’y a aucune attente à avoir envers moi. Et c’est par générosité que j’ouvre les portes, car je sais que mon parcours peut aider d’autres qui traversent des transitions similaires au mien.

Il s’agit d’un abonnement, à 37 euros par mois pour démarrer (avec possibilité de s’abonner un an), avec 2 rapports environ par mois, et un tas de bonus si tu t’inscris dans cette vague (les 4 premiers rapports que j’ai écrit + d’autres écrits que j’ai compilé). Et… j’ai écrit une page de vente + longue ici, avec un bouton tout de même tout en haut pour t’épargner encore 1000 kms de lecture.

Découvre ma nouvelle offre ici.

Ces rapports d’artiste sont pour toi si : 

  • Toi aussi tu es dans le processus de suivre ta mission d’âme, et que tu es prêt-e à t’y engager sans compromis, même si c’est dur et que ça fait peur ;
  • Tu veux me soutenir dans mon processus de création car tu crois en ma mission. Qui sait vous serez 2702 inscrits et je gagnerai un million par an 😀 haha.

Merci de m’avoir lu jusqu’ici. Normalement si ceci t’a intéressé, les rapports t’intéresseront aussi 🙂

Découvre ce nouveau projet ici : https://lyviacairo.com/danslatetedelyvia

PS : juste au cas où tu n’es pas au courant (je ne sais pas comment ce serait possible mais on ne sait jamais !) mon dernier roman est sorti ! Le lien pour l’acheter est ici : http://bit.ly/ellalelivre

BEIJOS !!!

Lyvia 

PS : une invitation pour toi –> que dois-tu lâcher ? une chose à laquelle tu t’accroches parce qu’elle te rassure, et que tu sais ne pas être ce qui t’appelle vraiment ? Prends le temps de le noter dans un carnet !

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.