Une vie sans lundi #106 – 12 choses que j’aurais aimé savoir au moment de me casser

Bonjour et joyeux lundi. J’espère que tu commences cette semaine en pleine forme ! Comme je le disais la semaine dernière, étrangement ce mois de février me donne envie de faire le point. Nous en sommes encore au début de l’année, l’effervescence des bonnes résolutions est passée et on commence à se relever de l’apathie des fêtes de fin d’année.

La communauté jemecasse grossissant rapidement, je suis confrontée de plus en plus à des questions qui me rappellent comment je me sentais au moment de me casser, et me font réaliser le chemin parcouru aujourd’hui.

J’ai fait de longues études. 6 ans études, un master en finance, des formations en tout genre en gestion d’entreprise. Et pourtant j’admets aujourd’hui que quand je me suis cassée il y a bientôt 3 ans, j’étais ignorante.

Je pensais avoir appris beaucoup, mais je n’avais pas appris l’essentiel : comment créer et vivre une vie qui me ressemble, et dans laquelle je peux gagner de l’argent tout en étant épanouie, et tout simplement moi-même. Tout cela, j’ai dû l’apprendre seule, et pour te faciliter la tâche et te faire gagner du temps, voici 12 choses indispensables qu’on ne t’a certainement pas apprises, mais que tu dois savoir si tu veux commencer à vivre une vie que tu kiffes vraiment :

 

1 – Il y a plusieurs versions du succès, et toutes sont légitimes

Je ne sais pas pour toi, mais j’ai grandi avec en tête une version très académique du succès. Bonnes notes, bonnes études, ‘bon’ boulot, qui me permet de vivre décemment et qui sonne bien sur papier… et c’est à peu près tout. Je ne visualisais pas tellement ma vie après le moment où ce fameux boulot serait trouvé. Une fois que je l’avais trouvé, il s’avère que je m’en suis cassée, arf.

Il y a plusieurs versions du succès, et elles dépendent uniquement de ce que tu veux toi, pour ta vie. J’en parlais à mon atelier géant il y a un peu plus d’une semaine. Peut-être que ta version du succès s’aligne avec celle qu’on t’a apprise : le boulot confortable, la maison, la voiture, le mariage, les enfants. Et si c’est ta version, c’est ok. Tu as le droit de le vouloir.

Peut-être que ta version du succès, c’est d’avoir la liberté de voyager en sac à dos, de faire de belles rencontres, de travailler quand tu en as besoin et de ne pas anticiper le moment où tu vas poser tes valises. Et c’est ok.

Peut-être que ta version du succès, c’est le strass et les paillettes, le feu des projecteurs, le nom en grand sur les écrans. Et c’est ok aussi.

Tu as le droit de vouloir ce que tu veux.

Le plus important, c’est d’établir ce qu’est le succès pour toi.

2 – Tu es assez

J’aurai aimé qu’on me le dise, qu’on me le répète, qu’on me le crie. Tu es assez. Tu as absolument tout ce qu’il faut pour y arriver.

On peut passer notre temps à combler ce qui nous semble être un manque, une faiblesse. Mais accepter que la personne que l’on est, avec ses points forts et ses faiblesses, est parfaite ainsi et qu’il n’y a rien à corriger est probablement ce qu’il y a de plus libérateur.

Rien ne cloche chez toi.

Le voisin n’est pas mieux que toi. On est qui on est, et c’est très bien comme ça.

3 – Miser sur ses forces vaut mieux que gommer ses faiblesses

Dans cette veine, j’ai passé une très bonne partie de ma vie à corriger mes points faibles. En travaillant pour une grosse entreprise, j’ai appris ce qu’était la gestion de performance, les ‘points de développement’ et en gros, je me suis habituée à entendre des personnes lister tout ce qui était génial chez moi, en enchaînant sur tout ce qu’il serait préférable de corriger. Corriger, corriger, corriger.

Je crois qu’il n’y a pas de chose plus violente à s’infliger qu’à essayer de corriger nos faiblesses à tout bout de champs. Nous sommes humains. Chacun d’entre nous a ses forces, et chacun a ses faiblesses.

Passer du temps à corriger tes faiblesses, c’est les rendre omniprésentes dans ton cerveau, et t’empêcher de te sentir ‘assez’.

Passer du temps à valoriser tes forces, c’est passer du temps à te valoriser toi-même, et à gagner confiance en toi.

Passer du temps à valoriser tes forces, c'est passer du temps à te valoriser toi-même, et à gagner confiance en toi. | Je me casse

4 – Les talents comptent autant, voire plus que les connaissances et compétences

Tu  as passé une bonne partie de ta vie à emmagasiner des connaissances, qui te servent plus au moins aujourd’hui. C’est simple : l’école, et l’entreprise ensuite, on souvent pour objectif central de nous faire monter en compétence. Or les compétences, tout le monde peut les avoir.

Ce que tu as appris à l’école, je peux l’apprendre aussi. Ce que tu as appris en formation, je peux l’apprendre aussi. Ceci dit, tu sais ce que tu as, que moi je n’ai pas : des talents très spécifiques et particuliers, qu’on ne retrouve pas chez tout le monde.

Dans mes accompagnements, j’ai choisi de ne jamais parler de compétences, et uniquement de talents. Car ce sont eux qui te permettront de créer la vie qui te ressemble et d’en vivre. Le reste, tu peux l’apprendre.

 

5 – Tout le monde galère et personne n’a tout sous contrôle, même ceux qui en ont l’air

Ah ça, quelle belle leçon !

Devenir blogueuse et chef d’entreprise m’a appris que absolument tout le monde galère, et que rien n’est facile pour personne.

De l’extérieur, on peut croire qu’il y a deux catégories de personnes : celles à qui tout sourit, pour qui c’est facile et qui y arrivent sans avoir l’air de forcer. Et il y a nous : les autres, la plèbe, qui avons l’impression de lutter, de galérer, qui ne passerons peut-être jamais à la télé et qui sommes condamnées à se contenter de ce que la vie veut bien nous offrir.

C’est faux. Les mêmes personnes qui avaient l’impression de lutter et de galérer sont celles pour qui ça a l’air facile aujourd’hui. On ne te dit simplement pas tout.

Il y a X raisons pour qu’une personne y arrive, comme il y a Y raisons que tu y arrives aussi. Nous ne partons pas tous du même point de départ, mais la ligne d’arrivée n’est pas réservée à un groupe pré-défini.

Devenir chef d'entreprise m'a appris qu'absolument tout le monde galère, et rien n'est facile pour personne | Je me casse

 

6 – il y a de la Magie dans l’air

Je dois à mes amies Morgane et Céline de m’avoir appris cette leçon. J’ai beaucoup oscillé entre le monde littéraire et le monde scientifique. Et par conséquent, entre un monde guidé par l’intuition et le lâché prise, et un autre avec des règles, des démonstrations et des preuves concrètes.

Aujourd’hui, j’accepte que tout ne s’explique pas, que je ne peux pas tout contrôler, et qu’il y a une partie de magie dans la vie. Certains l’apparentent à Dieu, d’autres appellent ça l’Univers. Pour moi, la magie est matérialisée par l’inspiration que j’ai à écrire. C’est comme ça que je sais que je ne peux pas tout anticiper, qu’il y a des choses que je dois laisser venir sans les comprendre pour avoir les résultats que je veux.

Quand j’écris, mon cerveau n’analyse pas. Il capte ce qu’il reçoit, envoie les instructions à mon corps, et à mes doigts.

Identifie ton talent, et tu verras que l’exercer relève de la magie aussi.

 

7 – C’est ok de ne pas avoir de plan. Genre, pas du tout de plan. Néant, trou noir

Ok, disclaimer. Je me suis cassée sans plan, et avec peu d’argent. Je ne dis pas que tu dois faire pareil. MAIS tu ne dois pas avoir absolument tout planifié pour passer à l’action.

Que dis-je, tu peux y aller sans plan du tout ! Du moment que tu as une petite idée de ce que tu as envie de faire, de pourquoi tu le fais, et que tes arrières sont un minimum assurés, pourquoi ne pas tester ? Comme la version de la réussite, chacun a sa propre tolérance au risque. Identifie la tienne et si tu n’as pas envie de faire de plan, ne fait pas de plan.

Qui sait les surprises que la vie t’emmènera !

Saute et le filet apparaîtra ! – Julia Cameron.

9 – Si tu peux bien gagner ta vie en faisant un boulot chiant, tu peux bien gagner ta vie en faisant un boulot génial – Travailler ce n’est pas souffrir

Je suis partie de mon boulot en me disant qu’il y avait probablement quelque chose de plus attrayant pour moi out there. J’admets qu’à l’époque, même si je trouvais l’idée de faire quelque chose que j’aimais profondément attirante, je n’y croyais qu’à moitié. Voir les points 2 et 5 : je pensais que je n’avais pas ce qu’il fallait, et que par conséquent ce n’était pas pour moi.

Aujourd’hui je suis convaincue à 200% qu’il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir gagner sa vie comme on en a envie en faisant quelque chose qui nous fait vraiment vibrer. Aucune. C’est pourquoi j’enseigne aujourd’hui comment combiner les deux.

Travailler n’a pas à signifier souffrir. Quand on travaille, on contribue. On a le droit d’aimerTravailler ne veut pas dire souffrir. Quand on travaille, on contribue. On a le droit d'aimer ça. | Je me casse

 

10 – Annoncer qu’on va réussir ne porte pas la poisse… Si on y croit

Ça c’est un bel apprentissage. Vous avez dû connaître ça. Quand on est étudiant, on évite de se dire qu’on va avoir une bonne note à un exam car on s’imagine que ça va nous porter la poisse et que par conséquent on sera déçu. C’est le genre de chose que l’on peut appliquer à de nombreux aspects de notre vie : je ne vais pas me dire que cet entretien va marcher pour ne pas avoir la poisse. Je ne vais pas me dire que ce rendez-vous en amoureux va bien se passer pour ne pas avoir la poisse, etc.

Donc en gros, voici ce qu’on fait à la place : on négocie ses envies. On se dit, je voudrais bien ça, mais je ne le demande pas trop fort au cas où je serai déçu-e.

Non, non, non. Dis le haut et fort : je vais réussir cet exam, je vais déchirer cet entretien, cette fille va m’adorer !

Et dis le en y croyant. Parce que presque la totalité de ta réussite va dépendre de cet état d’esprit de winner. Celui qui part gagnant, et non pas défaitiste juste pour ne pas être déçu.

Aujourd’hui j’annonce haut et fort mes objectifs, et vaille que vaille, j’essaie de faire tout pour y arriver. Si je suis déçue, on verra pour la prochaine.

 

11 – Écoute-TOI avant d’écouter les autres

Mama mia. Le nombre de fois où j’ai demandé son avis à quelqu’un avant même de me demander à moi-même ce que j’avais envie de faire.

On se dit qu’il y a une ‘bonne’ réponse à notre situation, notre dilemme. Qu’on n’arrive simplement pas à la voir, et que par conséquent, cette personne extérieure sera mieux en mesure que nous de nous la donner. NON. Elle ne sait pas mieux que toi. Elle va te dire son opinion sur ce qu’elle ferait dans ta situation, mais rappelle-toi qu’elle a ses propres peurs, bagages, et autres croyances qui sont différentes des tiennes.

Tu sais ce qu’il faut écouter ? Ton corps.

Honnêtement, j’ai appris que c’était le meilleur indicateur. Tu n’as pas envie : ton ventre se serre. Tu as envie : tu sens ta poitrine exploser. Tu es malade ou tu pleures au boulot : pars.

Tu n’as pas besoin de tellement plus d’indications que ça.

Tu sais qui il faut écouter ? Ton corps

 

12 – Aucune décision n’est définitive

Si tu lis ce blog, tu as sûrement pris, ou es en passe de prendre des décisions difficiles. Nous avons tous connu des dilemmes, la crainte de l’inconnu, de l’échec, du regret. On s’imagine que si on se trompe de voie, on ne reviendra jamais en arrière.

Mais ce n’est pas vrai.

Si tu te trompes, il n’y a pas mort d’homme.

Si tu te trompes, au mieux tu tomberas sur quelque chose d’encore meilleur. Au pire tu auras fait un détour.

Tout va bien, no stress.

 

J’espère du fond du coeur que cet article t’aidera sur ton chemin. J’aimerais l’avoir lu quand je suis partie de mon job. J’aimerais qu’on m’ait dit ces choses-là. Alors si tu penses qu’il peut aider un autre être humain, n’hésite pas à partager !

A ton tour :

Qu’as-tu appris depuis que tu t’es cassé-e, depuis que tu as pris la décision, ou même, depuis ta rencontre avec jemecasse.fr ? Dis-le nous dans les commentaires !

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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