7 signes que… tu ne vas pas y arriver ! – UVSL #116
Toi qui lit je me casse, soit tu es en pleine transition de vie, soit tu as déjà sauté le pas, et tu es en train de créer et faire grandir ton activité.
Tu veux vraiment que ça fonctionne – pas question de se planter cette fois-çi ! Et tu fais tout bien comme il faut : tu te formes en marketing, en blogging, tu peaufines ton blog WordPress en mettant les bons boutons là où il faut, tu rencontres un tas de personnes, ton agenda et ta to do list sont bien chargés. Si tu es comme moi, tu t’es probablement inscrit-e à un tas de formations pour accélérer ton succès, ou tu comptes le faire. Et tu as bien raison.
Mais je suis désolé-e de te dire, mon ami-e, que : ça risque de ne pas marcher du tout ! Tu pourras te démener comme un beau diable, tu pourras faire des journées de 15 heures, faire toutes les formations marketing que tu veux. Si tu continues comme ça : ça ne marchera jamais. Parce qu’il y a autre chose.
Je sais que c’est difficile à entendre (pas cool, Lyvia), mais je l’ai appris à la sueur de mon front.
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A la création de jemecasse.fr en juillet 2013, je n’avais aucune idée de là où j’allais – ou de si même j’allais quelque part. C’était le flou total, l’aventure.
J’avais souvent l’impression de faire l’équilibriste sur un fil suspendu dans les airs, à me demander constamment : que dois-je faire, là aujourd’hui, pour que les choses décollent ?
J’ai fait des formations, j’ai lu des tonnes de bouquins, j’ai probablement battu le record de recherches sur internet sur ‘comment trouver sa voie’ ‘comment en vivre’ ‘comment faire un blog qui marche’ – je t’en passe et des meilleures. J’avais l’impression de me démener constamment, et c’était crevant car ça n’avançait pas à grand chose.
Mais même si je l’ai appris sur le tas, à coup d’expériences ratées, de moments de découragement et d’épuisement, je sais que je faisais quelque chose de bien.
Parce qu’un jour, j’ai fini par comprendre ce qui se passait sous la surface, et les 7 signes qui font que malgré tous nos efforts, on n’y arrivera jamais.
A partir de là, j’ai pu mettre en place de nouvelles habitudes, celles qui m’ont permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui, et qui peuvent t’aider à arriver là où tu veux aller toi. Il ne s’agit pas de choses que j’ai apprises sur le marketing, ou même des techniques complexes.
Non. Tout ça n’a pas marché pour moi – et ne marchera probablement pas pour toi – si tu n’as pas cerné ce qui se passe sous la surface et et fait le nécessaire pour que ça ne bloque plus (et tu sais quoi : même quand ça marche, on ne doit pas s’arrêter de creuser !).
Voici les 7 signes, qui montrent que tu ne vas jamais y arriver si tu continues comme ça. La bonne nouvelle, c’est que je t’explique comment t’y prendre pour retourner la vapeur !
Psst… j’ai décidé de faire un Facebook live sur chacun de ces sujets la semaine prochaine. Pour être sur-e de ne pas le râter, inscris toi au groupe Facebook ici, et à la page Facebook là. (J’alternerai entre les deux)
— > Liens vers la page FB et le groupe Facebook
1 – Tu n’as pas de soupape pour laisser s’échapper la négativité
Tu te lances dans une aventure palpitante, inattendue et bourrée de surprises. Sur ton chemin, tu connaîtras tout un panel de sentiments – que tu commences sûrement à expérimenter aujourd’hui !
L’angoisse – de prendre les bonnes décisions, de ne pas te tromper.
La culpabilité – de ne pas avoir dit ce qu’il fallait, au bon moment.
Le ressentiment – parce que tu as subit une injustice, ou que quelqu’un t’as déçu.
Sans compter la colère, les peurs, les incertitudes et autres parasites qui viennent polluer ton esprit.
Aujourd’hui, peut-être que ta technique c’est de respirer un bon coup, et de tout passer sous le tapis. Peut-être que tu es en colère sous la surface et que tu ne laisses rien sortir, pour sauver les apparences. Ou au contraire que tu te lances dans des conversations, explications, communications, voire disputes qui te laissent encore plus meurtri-e qu’avant.
Et ça ne marche pas ! Pourquoi ?
Parce que le ressentiment, ça s’accumule. Parce que tu as beau fermer les yeux très fort, si tu ne traites pas ces sentiments négatifs, ils ne partiront pas. Il s’accumuleront, doucement jusqu’au jour où tu péteras les plombs.
Tu veux savoir ce que ça peut faire à ton activité ? Endommager des relations, accepter des choses qui ne te font pas plaisir, prendre des décisions non pas basées sur ce que tu veux profondément, mais sur un désir de revanche et de justice.
Voici ce que je te propose à la place : te lâcher et regarder ces sentiments, laids, violents et parasites, en face !
Tous les matins, au réveil, j’écris 3 pages d’écriture libre, sans me censurer. J’écris ce qui me passe par la tête et je le mets sur la feuille.
Souvent, dans ces pages, je parle des mes ressentiments, de choses qui m’ont énervées, agacées, je crée des disputes fictives, et j’y lâche mon venin sans me censurer. J’y parle aussi de mes peurs, de mes incertitudes, de mes hésitations, de mes angoisses.
C’est le moment pour moi de purger toutes les émotions, rancunes parasites et divers blocages qui pourraient nuire à ma journée.
Ces mêmes pages me permettent d’aussi laisser la place à ma créativité, et de révéler de nouvelles idées et de m’enthousiasmer quand tout se passe bien pour moi.
On pourrait croire que ce processus est anodin, qu’il est… mignon presque. Quelque chose de sympa à faire quand on se réveille le matin. Mais c’est bien plus que ça.
Ces pages me permettent d’aborder ma journée avec l’esprit clair, de prendre des décisions rapides et précises, en phase avec moi-même. Elles me permettent d’éviter des conversations qui ne seraient nourries que par mon ressentiment, et elles me permettent surtout de gagner en temps et en efficacité.
Tu peux avoir tous les outils du monde, si tu te présentes aux autres avec des boules de ressentiment dans le ventre, cela ne se passera pas super bien !
Je suis convaincue que le faire tous les jours pendant des années me permet d’être un peu plus équilibrée, un peu plus heureuse, car je n’accumule pas jour après jour après jour des micro-moments de ressentiments.
Tu peux t’y mettre toi aussi. Essaie pendant au moins 3 semaines d’écrire 3 pages le matin sans trop réfléchir, en te lâchant complètement, sans censure. Pourquoi le matin ? Parce que ton cerveau a eu le temps de travailler les informations de la veille et que tu peux entamer ta journée de manière ‘fraîche’.
Ces pages ne sont pas faites pour être relues, mais tu peux toujours y revenir des mois plus tard pour voir. Les écrire suffiront à te faire te sentir plus léger. Essaie et tu verras.
“Anger, resentment and jealousy doesn’t change the heart of others– it only changes yours.” – Shannon L. Alder
2 – Tu te concentres sur ce qui ne va pas
Pourquoi on a une soupape pour la négativité ? Parce qu’on en veut le minimum dans notre journée !
Tu as remarqué comme des micro-éléments d’une journée, qui était par ailleurs complètement satisfaisante, peuvent la gâcher complètement ? Une parole, un regard, une flaque d’eau qui ruine ton vêtement du jour. Ou même quelqu’un qui t’a remis à ta place bien comme il faut et ça gâche tous les moments de bonheur qu’on a pu avoir par ailleurs.
On se concentre beaucoup plus facilement sur le négatif que sur le positif. Et un élément qui insignifiant peut polluer notre journée, et nous empêcher d’accomplir ce que l’on a besoin d’accomplir.
Qu’est-ce qu’on fait en général dans ces cas-là ? Eh bien… on se plaint ! On en parle à sa mère, son père, son frère, sa soeur. On attend que les autres nous apportent leur sympathie et nous disent : ‘oui, tu as bien raison d’être en colère !’ ou que quelqu’un trouvera la phrase magique qui nous fera nous sentir mieux. On se remémore la scène X fois en s’imaginant la refaire, en mieux.
Résultat : on transforme 10 minutes de négativité, en des heures, voire des journées de mauvaises expériences, en se disant que ce n’est pas bien grave. Au moins, on s’exprime !
Mais que se passe-t-il vraiment ? Eh bien, comme je l’ai dit plus haut, l’attention qu’on porte au négatif s’accumule. Plus on la laisse prendre de la place, plus elle peut teinter de gris l’ensemble de notre vie, nous rendre tristes, amers, aigris.
Tu sais quoi ? Je suis quelqu’un de plutôt anxieux de nature. Un rien peut me faire me poser des questions, douter, ou même me sentir coupable. Et tu te dis sûrement : ‘mais ça ne se voit pas, Lyvia !’
Bien sûr que ça ne se voit pas ! Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, cela ne dure jamais longtemps. Parfois juste une demi-seconde. Parce que quand quelque chose me soûle, me fait chier, m’énerve ou m’humilie, je mets un point d’honneur à rebasculer rapidement dans le positif.
Cela ne m’empêche pas de m’insurger, ou de me laisser atteindre bien sûr, mais j’essaie consciemment de me remettre dans une attitude positive, dans laquelle je me sens bien.
“In the present moment, we’re always ok – Julia Cameron”
Comment je fais ?
- Je ne me plains que très rarement, et en général, c’est plus pour être ‘entendue’ et chouiner (l’ego !) que parce que j’ai vraiment envie de me plaindre.
- Quand je fais face à un comportement négatif, que je reçois une critique, ou un commentaire peu bienveillant, ma première réaction est de me dire que la personne en face a ses propres raisons de le faire, qu’elle ne voulait pas causer de tort, et qu’elle a probablement ses propres ‘parasites’ à gérer. L’un des 4 accords toltèques est ‘n’en faites jamais une affaire personnelle’ et je pense qu’il peut changer de manière importante votre perspective de la vie. Cela fait que je pardonne très facilement et que je me fais aussi sûrement avoir par moment. Mais le ressentiment est un poison, je n’en veux pas.
- Je ne m’attache pas aux mauvaises nouvelles, car elles me touchent assez violemment. D’ailleurs, je ne regarde pas les news pour cette raison. Je sais que des choses atroces se passent dans le monde, mais je choisis de ne pas les inclure à mon quotidien (j’ai ce luxe, je sais).
- J’accepte les compliments qui viennent à moi avec un simple merci.
- Je retiens le positif dans chaque journée, dans chaque moment, même si c’est une journée qui me semble merdique. Je suis la nana qui, quand tout va mal, va lever les yeux au ciel en disant ‘oh le beau nuage’ (oui, on se fiche souvent de moi, mais bon !)
Ça ne marche pas toujours, au contraire, c’est un effort psychologique à faire. Et c’est dur. Et parfois, plus souvent que je ne le voudrais, la frustration, l’incompréhension, la gêne l’emportent. Mais j’essaie, et rien que le fait de me dire que j’ai ce pouvoir de changer ma perception me fait me sentir mieux.
Une attitude plus positive va, non seulement avoir un impact immédiat sur ta vie – tu te sentiras plus heureux ! – mais également sur t0n image. Quelqu’un de positif, d’ouvert, d’accueillant attire les autres (clients, lecteurs, partenaires, amis).
Aucune formation de marketing ne t’apprendra à être épanoui face à ton client !
Mon amie Selma avait écrit un article intéressant sur la chance et comment ta propre perception du monde, change comment les autres te voient. A lire ici.
Que faire à la prochaine remarque qui te donne un coup au coeur ?
Eh bien prends une grande respiration et demande-toi : “qu’est-ce qui peut se passer pour cette personne”. Pars du principe qu’elle s’exprime sans te vouloir de mal.
Qu’est-ce qui se passe pour elle ? Elle s’est sentie trahie, ignorée ? Elle est fatiguée ? Il s’est peut-être passé quelque chose dans sa journée qui l’a rendu-e amère. Et c’est fort probable que ça n’ait rien à voir avec toi. Essaie d’écouter attentivement en t’enlevant de l’équation.
“When I’m sad, I stop being sad, and I’m happy instead” – Barney Stinson dans How I met your mother
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3.Tu dis oui par défaut
Toi qui es en pleine mutation, tu dois vivre ça : un tas de nouvelles opportunités se présentent à toi. Elles ont l’air super : soit elles te font vraiment vibrer, soit elles ont des chances de peut-être un jour potentiellement faire avancer des projets. Et, le mieux du mieux, ce sont celles qui peuvent te ramener un peu de cash !
Tu sais quoi ? Des opportunités, des partenariats, des projets, il y en aura plein dans ton futur. Et tu ne pourras pas tous les faire.
Tu crois peut-être qu’en disant oui à tout aujourd’hui, tu t’ouvres des portes pour ‘plus tard’. Que tu dois attendre d’être un peu plus avancé-e pour faire ‘la fine bouche’ et faire le tri sur ce que tu acceptes ou pas. Eh puis on te répète sans arrêt : “saisis les opportunités”, “saute dans le wagon en marche”, “teste diverses choses !”. Et tu te dis probablement cette phrase : ‘c’est mieux que rien’.
Eh bien c’est faux : parfois, rien c’est mieux que quelque chose de moyen.
Voici ce que j’ai appris : le plus important quand on a un projet ambitieux en tête est de se focaliser – sur ce qu’on veut, sur ce qui nous rapprochera de nos objectifs parce que chaque “oui” c’est du temps, de l’énergie, et de l’espace mental de pris qui nous empêche de faire autre chose. Chaque oui, c’est de la place en moins pour faire ce qui compte vraiment pour vous.
Imagine que tu aies dit ‘oui’ à un tas de choses qui te semblaient ‘chouettes’ et ‘mieux que rien’ et que ces choses remplissent ton calendrier : que vas-tu faire quand le projet qui te tient profondément à coeur va se présenter ? je te le dis dans le mille : tu ne pourras pas le prendre. Et ça c’est très con.
Je dis toujours non avant de dire oui. Pas à haute voix, bien sûr. Mais dans ma tête, je pars du principe que ce sera non. Ainsi je dois chercher des raisons que ce soit oui, et non l’inverse.
[Par exemple, tu peux dire oui à un truc moyen quand tu as zéro cash … parce que tu sais que ça t’enlèvera l’angoisse de ne pas pouvoir payer ton loyer ! – Tu sais pourquoi tu le fais.]
Au début de jemecasse, j’ai dit oui à beaucoup de choses parce que je me disais ‘je ne peux pas passer à côté de ça’. Et vous savez quoi, il m’est arrivé de devoir dire non après avoir dit oui car j’ai réalisé que ce n’était pas là que je voulais mettre mon temps : croyez-moi, c’est inconfortable.
Aujourd’hui, pour une rencontre, un projet, une proposition de partenariat, mon attitude initiale est toujours défensive. Pas par méchanceté, mais par protection. Parce que j’ai appris que mon temps et mon énergie sont précieux, et je choisis de l’utiliser au mieux pour servir ‘MES GENS’, ma communauté, mes clients, et donc moi.
Alors je laisse peu de choses, projets, et personnes rentrer dans mon ‘monde’. C’est en disant non à quelques personnes que j’ai le temps, l’espace et l’énergie de parler à des milliers de personnes à la fois.
Te démener comme un diable (hustle, comme on dit en anglais) sur 10000 projets ne va pas t’aider à y arriver. Au contraire.
Dire ‘non’ par défaut, c’est s’assurer que tu t’embarques SEULEMENT dans les projets qui sont en phase avec qui tu es, ce que tu veux accomplir. Qui te permettent d’avancer, de passer à l’étape d’après. Les projets que tu ‘sens’, ceux que tu ne fais pas par peur de voir passer une opportunité, mais parce que tu as la motivation de les accomplir avec brio.
Fais-le, dis-non. Il y a forcément un projet, une tâche, une personne qui attend ta réponse et ton engagement, et pour qui tu n’as pas vraiment envie d’y aller, ou pas de vrai raison : Lequel c’est ? Dis-le dans les commentaires, et va tout simplement dire : “non”
Lis cet article → Toute opportunité n’est pas bonne à prendre.
*** Nobody will care if you don’t come to the party – vu sur un mur à Londres ***
4. Tu gardes tout, au cas où
Tu sais ce qui se passe quand on ne dit pas non ? Eh bien, on accumule.
On accumule les tâches sur sa to do list. On accumule les projets. On accumule les personnes dans nos cercles. On accumule les objets, les livres, les gadgets divers.
Je suis certaine qu’il y a sur ta liste des tâches que tu n’as aucune envie de faire. Je suis certaine que tu as dans ton entourage des personnes qui te prennent la tête et que tu ne peux plus voir en peinture, mais que tu rencontres quand même, parce qu’il “faut bien”. Il est fort probable que tu croules sur les bouquins, les feuilles et autres objets qui encombrent ton intérieur.
Pourquoi ? Pourquoi on garde (les contacts, les projets, les objets). Eh bien… parce qu’on ne sait jamais ! Ça peut servir un jour. Ce contact, peut-être qu’un jour il pourra potentiellement m’aider. Cette liste de tâches, peut-être qu’un jour je pourrai potentiellement en venir à bout.
Et surtout, si on fait ‘déjà’ quelque chose, si on a ‘déjà’ quelque chose, ou même ‘déjà’ quelqu’un qui nous permet de faire X,Y ou Z, c’est déjà bien non ?
Eh bien non ! Parce que d’une, cela veut dire que tu n’es pas entouré-e du meilleur. Dans ce qui t’entoure, ou les personnes qui t’entourent, certains t’apportent une énergie négative, ne serait-ce que parce que tu as la sensation d’étouffer.
(Lis l’article → Savoir laisser partir)
C’est comme quand on dit ‘il vaut mieux être seul que mal accompagné’.
Ensuite, quand tu t’encombres de ces choses… eh bien tu n’as pas la place !! Tu n’as pas la place pour recevoir de meilleures choses : des meilleurs projets, de meilleurs contacts. Ton énergie est prise ailleurs.
Cela veut dire que tu avances probablement moins vite que ce que tu pourrais. Et surtout, que tu prives des personnes et opportunités géniales de te croiser sur leur chemin.
Ce n’est pas faire plus de choses qui va t’aider à y arriver. C’est dans faire moins, et mieux.
Comme je l’ai dit plus haut, je laisse peu de choses ‘entrer’ dans mon espace. Et pour toutes les raisons précédentes, je n’hésite pas à en faire sortir.
- Une idée, un projet, une envie qui ne m’emballe plus : ça saute.
- Une personne que je trouve toxique pour moi, ou qui a un impact négatif sur mon état d’esprit : je m’en éloigne.
- Un objet, une habitude, qui ne me fait plus me sentir bien et qui ne m’apporte plus la sérénité initiale : s’en va.
- Une tâche qui me soûle et que je n’ai pas envie de faire : bye bye.
Imagine que dans ton business, tu pouvais te focaliser seulement sur les choses qui comptent pour toi ? Tu ne penses pas que tu pourrais aller plus vite, plus loin ?
Voici un défi pour toi : commence par le plus facile : fait le tri dans ton espace de travail. Si ton espace de travail est encombré, alors ton cerveau est encombré.
Ensuite, fais le tri dans ta to-do list. Quelles tâches, quels projets tu peux virer ?
Et pour finir, fais le tri dans tes relations. C’est le plus difficile, mais aussi le plus important.
Alors, dis-nous. que vas-tu laisser tomber aujourd’hui ? Que vas-tu désencombrer ?
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5. Tu ne t’écoutes pas, en tout cas, pas toujours
Tu te dis peut-être : “c’est bien beau, Lyvia, de savoir dire non, par défaut”. Mais comment je sais que je dois dire ‘oui’. Comment je le sens ?
Honnêtement, ce que tu fais aujourd’hui est difficile. Tu quittes ou tu as quitté le salariat, un environnement dans lequel presque tous les jours, on te dit quoi faire – ou du moins tu as une idée de ce que l’on attend de toi.
Dans cette nouvelle vie, celle où tu es en accord avec toi-même, tu dois décider. TOUS-LES-JOURS. Tu ne peux pas traverser une journée sans prendre de décision qui, même si elle est petite, est importante pour toi. J’ai raison ou pas ? Je pense que j’ai raison.
Alors, remettons-nous dans la situation où on te propose un truc – un projet, disons – et tu dois prendre la décision de dire oui, ou de rester sur le non : tu fais quoi ?
Ton premier réflexe est peut-être de consulter. Tu te tournes vers tes proches, tes amis, tes collègues, des personnes qui sont dans la même démarche que toi. Tu leur demandes ce qu’ils en pensent, ce qui pourrait être raisonnable de faire, ce qu’ils feraient à ta place. Tu demandes même à Google de t’aider !
Si c’est cela, arrête tout de suite !
Pourquoi ? Parce qu’absolument personne ne te donnera de réponse satisfaisante !
Et surtout, s’ils t’en donnaient une, elle ne serait pas 100% juste. Elle t’embarquerait sur un chemin qui n’est pas forcément le tien.
Les recherches et enquêtes n’aident pas à prendre de décision sur ce que tu veux vraiment !
D’une, c’est ultra frustrant – de réaliser qu’il n’y pas de réponse toute prête à nos interrogations – et de deux, en absorbant les avis de tant de personnes, tu t’embrouilles encore plus, et tu t’éloignes de la décision qui serait bonne pour toi.
Pire, tu perds du temps, tu te prends la tête, et en attendant : rien n’avance. Car tu ne sais toujours pas ce que tu veux toi !
A force de demander aux autres leur avis sur MES décisions, j’ai appris quelque chose de très utile : que si les gens ne peuvent pas prendre de décision à ta place, ou que leur réponse à tes questions ne te satisfait pas, c’est parce que…. Ils ne sont pas toi !!
Je sais qu’on veut toujours bien faire, en assurant ses arrières et en se disant : c’est bien, c’est la chose raisonnable. Mais, voici le gros scoop : personne, absolument personne n’a le monopole sur la définition de ‘raisonnable’. Ce qui est raisonnable pour toi, ne l’est pas pour l’autre.
Alors je te propose de te demander plutôt : qu’est-ce que tu VEUX faire. Qu’est-ce que tu as envie de faire ? Qu’est-ce qu’il est important pour toi de faire, aujourd’hui ?
Si ce n’est pas ce qui est présenté à toi, alors passe.
Pourquoi ? Parce que je te le promets, si tu ne le sens vraiment pas, c’est que des choses meilleures viendront à toi. C’est ultra-important que tu aies confiance en ça.
TON INSTINCT NE TE TROMPE PAS.
Ce que j’ai appris, à force de processus de décision douloureux et d’observation de mes clients, c’est qu’on sait toujours quoi faire. Il ‘suffit’ d’avoir la patience d’attendre que tout devienne clair.
Ceci dit, tu peux consulter les personnes autour de toi pour l’effet miroir que ça procure (j’en parle ici → changer de cap : pourquoi est-ce aussi difficile ?)
Parler, échanger, permet aux autres de mettre des mots sur les choses que l’on ne comprend pas bien ou que l’on ne formalise pas, de démêler ce qui peut paraître être une situation compliquée.
Une fois ces échanges terminés, et que tu as davantage de clarté sur ce que tu veux et ce qui compte pour toi, laisse ton intuition te guider vers la bonne décision. Si c’est ce que tu veux profondément, alors c’est la bonne décision.
Pourquoi c’est important : cela rejoint les deux points précédent – à chaque fois que tu dis ‘oui’ alors que tu ne le veux pas profondément, tu fermes la porte à des opportunités qui pourraient te faire aller beaucoup plus loin.
“Opportunities are like buses. There is always another one coming – Richard Brandson”
Je crois que s’écouter est l’une des choses les plus difficiles à faire. Cela demande de la pratique.
Tu peux faire de petites expériences dans ton quotidien. Par exemple, il m’arrive de me réveiller le matin en me disant : ‘j’ai envie de fleurs à la maison’ et je descends les acheter. Des dizaines de choses pourraient m’empêcher d’aller chercher ces fleurs (ne serait-ce que le fait de devoir mettre un manteau et descendre juste pour cette envie), mais je le fais, et ça me fait du bien. Essaie en commençant par des petites choses, et petit à petit, étends cela à des décisions plus importantes pour toi.
6. Tu n’oses pas demander
Combien de fois as-tu passé des heures à te casser la tête sur un truc technique, alors que ton voisin est développeur web ? Combien de fois tu es passé devant une boutique en te disant : oh, j’adorerais y voir mes créations, sans oser passer le pas de la porte ? Combien de fois tu as eu besoin d’avoir une conversation pour t’aider à mieux savoir ce que tu veux (voir plus haut), mais que tu n’as pas osé poser la question ? Combien de fois tu as acheté un objet légèrement abîmé, et que tu n’as pas demandé de réduction à la caisse ?
Oser se faire confiance, c’est aussi oser se tourner vers les autres et leur demander de l’aide quand on en a besoin. Tu peux savoir ce que tu veux, la direction pour toi, mais ton cerveau ne contient pas tout le savoir disponible dans l’univers. Tu ne peux pas non plus savoir ce que les gens pensent, ou ce qu’ils sont prêts à faire pour toi.
Tu te dis peut-être : “je suis censé-e me débrouiller seul-e”. C’est ça la preuve que je suis bon-ne à ce que je fais. C’est la preuve que je ne me trompe pas, que je sais ce que je fais, et qu’un jour je vais y arriver.
Oh la la, si tu savais : c’est tout le contraire ! Personne n’y arrive seul. Si tu ne demandes pas, alors il n’y a presqu’aucune chance que tu t’en sortes. En fait, il y en a probablement zéro.
Personne n’est Superman ou Superwoman (à ce que je sache). Demander n’est pas un signe de faiblesse, mais un signe que tu es assez humble pour savoir que tu as besoin de l’autre par moments.
Demander, c’’est admettre qu’on ne sait pas tout, et qu’on a besoin des autres. Demander, c’est s’ouvrir la porte à de nouvelles connaissances, façons de faire et enseignements. Demander, c’est permettre à l’autre d’exercer son propre talent. Mais surtout, demander, c’est l’opportunité de recevoir quelque chose qui nous enrichit !
Je sais que c’est difficile : tu te dis ‘et si la personne dit non’.
Statistiquement, il y a 50% de chances que ce soit oui, et 50% que ce soit non, il n’y a que deux options après tout. Alors autant se préparer aux deux à part égale. Si c’est non, ça ne nous aura pas fait venir en arrière. Si c’est oui, ça nous aura peut-être fait faire un bond en avant.
C’est seulement en osant demander – un service, de l’aide, de l’argent !! – que ton business va pouvoir se développer. Il n’y a aucun moyen sinon.
A quoi servira tout ce que tu crées, tes meilleurs produits, tes meilleures méthodes si tu ne… demandes pas aux autres de les utiliser, de les tester ou de te payer ?
Quand tu demandes, on te donne de la valeur.
Quand on te demande, tu reçois de la valeur.
Les deux sont difficiles, mais les deux sont la base de tout.
Si tu ne demandes pas, on ne te donnera rien.
“If you don’t ask people for money, they won’t give it to you! – Kat Loterzo “
A ton tour : Tu as besoin d’aide ? d’un service ? d’une recommandation ? Demande à quelqu’un. Au pire, on te dira non.
7. Tu doutes que tu es assez bien
Je te connais. Je te connais par coeur, parce que je suis comme toi. Voici ce qui te trotte souvent en tête :
‘Est-ce que j’ai fait assez ?’ → pour ce projet, cette personne, pour que l’on soit satisfait de moi ?
‘Est-ce que je suis assez bien ?” → pour entamer cela, me lancer dans cette aventure, pour aider tel type de personnes.
Est-ce que je suis assez doué, grand, mince, talentueux, extraverti, clair dans mes propos ?
Cette phrase :”suis-je assez bien ?” revient TOUT LE TEMPS. Quand on écrit un article de blog, quand on a une conversation, quand on décide d’une reconversion.
Et ves mots, c’est du poison. POI-SON.
Il est possible que tu crois que ce n’est pas une mauvaise chose, de se poser ces questions. Qu’il s’agit simplement de se remettre en question. Tu crois que c’est le moyen pour toi de “t’améliorer”, de “te développer”, de “devenir meilleur”.
C’est faux.
Se remettre en question, c’est une chose. Cela signifie se recalibrer et se demander par exemple : ‘est-ce que je suis en train de faire ce que je veux vraiment faire ?’ ‘Est-ce la meilleure façon de faire telle chose ?’. Mais tu ne devrais jamais remettre en question TA valeur à toi, en tant qu’être humain.
Pourquoi c’est important d’arrêter de se demander si on est assez bien ?
D’une, parce que tout le temps qu’on passe à se poser ces questions : ON NE FOUT RIEN !! On est là en train de douter, se contorsionner, se demander si on y va, ou pas alors que des personnes attendent désespérément qu’on les aide.
On ne fait rien, alors qu’on pourrait, et le monde entier en pâtit.
(Lis cet article → Changer de signature pour changer d’identité)
De deux, parce que si tu n’es pas convaincu-e de ta valeur, personne n’en sera convaincu-e à ta place, pardi !
Comment veux-tu qu’on te donne de la valeur en retour, si tu n’es même pas convaincu-e de la tienne ? C’est un truc à planter un business ça !
C’est normal de penser qu’on est pas ‘assez’. L’idée me traverse au moins une fois par jour : “est-ce que c’est assez bien ?”
Voici ce que je fais : comme pour la positivité, chaque fois qu’une pensée de ce genre pointe le bout de son nez, je travaille activement dessus, parce que je sais qu’elle peut me paralyser.
Je creuse, je me demande ce qui se passe, je décortique (j’ai un tas de techniques pour ça) et je dois arriver au moment où je me dis, oui Lyvia, tu es assez, tu fais assez. Alors arrête tes jérémiades et bouge-toi !
Et ça, c’est même si j’ai fait une p*tain de grosse connerie. Même je viens de me découvrir un défaut horrible. Même si j’ai été une personne terrible envers quelqu’un d’autre : je suis assez, et je fais assez.
Tu n’es qu’un être humain. Tu ne peux pas tout faire bien. Et ce n’est pas une excuse pour ne rien faire !
Parmi tous ces points, c’est le plus important : affirmer ta valeur, même quand tu n’es pas sûr-e de toi. C’est ainsi qu’on peut mettre au monde nos projets, et obtenir de l’argent en retour. Et donc en vivre.
Je te le rappelle : si tu ne crois pas en ta valeur, personne n’y croiras pour toi.
Tu auras beau faire ‘tout bien comme il faut’, et suivre tous les conseils pratiques, techniques que tu trouves sur le net, si tu ne te sens pas ‘assez bien’, cela tombera à l’eau.
On est tous humains, tous un peu abîmés, et tous un peu déséquilibrés. C’est comme ça. Maintenant on fait avec et on fait notre job. C’est tout.
Alors voici ce que je te propose : fais de ton mieux. Fais toujours de ton mieux ! Tu ne peux pas passer du point A au point C sans passer par le point B.
Aies confiance dans le fait qu’avec le temps, tu vas t’améliorer naturellement, et que des choses se mettront sur ton passage pour t’aider.
Si à un moment donné, tu as la sensation que tu ne fais pas ‘assez bien’, fais une pause, prends une grande respiration, et rappelle-toi tout ce que tu as déjà accompli. Rappelle-toi que tu fais de ton mieux. Et que ton mieux, c’est largement assez.
Ne sois-pas trop dur-e avec toi-même !
Conclusion
Tu dois arrêter de :
1 – Accumuler de la négativité
2 – Te concentrer sur ce qui ne va pas
3 – Dire oui, par défaut
4 – Tout garder, au cas où
5 – Ne pas t’écouter
6 – Ne pas oser demander
7 – Douter de que tu es assez bien
Pourquoi ?
Parce que cela te permettra d’avoir un état d’esprit ‘propre’, comme je l’appelle. Nettoyé de tout détritus dégueulasse qui t’empêche de faire ton travail chaque jour : donner de la valeur au reste du monde.
Honnêtement, 80% de ce que j’ai pu établir aujourd’hui vient de repérer ces signes et de les renverser.
C’est comme ça que je peux me présenter et m’affirmer devant ma communauté,
C’est comme ça que je peux leur demander ce qu’ils veulent, et le créer sans me demander constamment si c’est assez bien, ou si c’est ce qu’il faut,
C’est comme ça que j’arrive à offrir de la valeur et faire ma part dans le monde,
Et c’est comme ça que je reçois de l’argent en retour.
Prendre l’habitude d’arrêter tout cela, chaque jour, c’est ce qui me permet de gagner ma vie.
Conclusion : Tu peux utiliser toutes les techniques marketing que tu veux, tu peux payer des formations à 10 000 euros pour faire de toi un ‘aimant à clients’, tu peux créer les meilleurs produits, les trucs les plus géniaux, efficaces, révolutionnaires :
Si tu n’es pas droit dans tes bottes, si tu te laisses parasiter par le négatif, si tu n’as pas foi en toi et en ce que tu crées, pas assez pour le présenter au monde avec conviction : ÇA NE VA PAS MARCHER!
Et tu sais quoi, j’ai décidé que chaque jour de cette semaine, je vais faire un Facebook Live sur l’un de ces points ! (oui oui, ça m’est venu en écrivant cet article).
Je les ferai soit sur le groupe Facebook, soit sur la page Facebook en fonction de mon humeur.
Alors rejoins le groupe en cliquant ici
Et rejoins la page en cliquant ici.
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.