Une vie sans lundi #94 – Et si tout n’allait pas comme prévu ?
Joyeux lundi à vous, chère communauté JMC.
On m’a par moments reproché d’être trop optimiste, d’avoir la tête dans les nuages, et de – oserai-je le dire ? – vendre du rêve.
Je suis carrément optimiste et je le revendique ! Je crois qu’on ne peut jamais être trop optimiste. Le monde part déjà tellement en c*ouilles, alors qui suis-je pour en rajouter ?
Bien évidemment que j’ai la tête dans les nuages, c’est là qu’il y a les meilleures idées.
Est-ce que je vends du rêve ? Hum, ça se discute. Je vends le fait que vous poursuiviez vos rêves (s’il vous plaît). Mais si on assimile vendre du rêve à vendre du vent – ah non, je ne vends pas du vent. Je suis ultra ultra réaliste, ce qui n’est pas, selon moi, incompatible avec le fait d’être optimiste et de croire que des bonnes choses nous attendent.
Je suis la première à dire que dans la vie, des trucs bien ch*ants peuvent t’arriver. Comme galérer financièrement au moment de te casser car tu as omis de faire des économies. Ah.
Les choses peuvent-elles mal se passer ?
Oui. Malheureusement.
Est-ce pour autant qu’on doit laisser tomber, et continuer à traîner des pieds pour aller à un boulot qui nous soûle ?
Ah ben non, justement.
Voici en exclusivité pour vos yeux seulement, un extrait de mon prochain livre :
“Or le jour où la vie nous envoie de bonnes grosses épreuves dont elle a le secret, le jour où la vie fait trembler notre équilibre instable et menace de tout faire s’effondrer – si nos fondations ne sont pas bien enfouies, si on n’a pas choisi ce qu’il y avait de meilleur pour nous jusque là, si on n’a pas fait nos rêves passer en premier, alors je crois qu’il est moins facile d’affronter ces difficultés.
Parce que ces difficultés s’ajoutent à toutes les choses sur lesquelles on a fait des compromis avant, ces choses qui nous ont rendu fragiles.”
Tout va bien…tant que tout va bien.
C’est une réflexion que je me suis faite la semaine dernière, quand j’ai chopé un bon gros rhume, et que j’ai perdu ma voix pendant un jour ou deux. J’ai dû chambouler mon programme mon programme de la semaine – au point de repousser un webinaire avec mes clients, et annuler l’envoi de ma newsletter.
En temps normal, je l’aurai fait même en étant malade, mais là c’était à peine si j’arrivai à ouvrir les yeux assez grands pour regarder l’ordi. Et ce n’était qu’un rhume.
Ce que cela m’a rappellé
Ce petit contretemps m’a rappelé que j’ai beaucoup de chances d’avoir un business qui :
- peut tourner même si je suis malade
Mes communautés de lecteurs et de clients sont assez grosses pour être autonomes. Je fais très peu de travail en individuel, ainsi mes participants grandissent et évoluent même quand je ne suis pas présente.
- ne me fait pas perdre d’argent si j’arrête de travailler
Je ne “vends” que deux à trois fois par an. (je mets vends entre guillemets, car cela consiste pour moi à crier sur les toits que mon programme est top, et comme j’y crois, ça passe tout seul).
Ainsi je n’ai pas à ‘prospecter’ et chercher des clients chaque semaine. Je peux ainsi passer la majorité de mon temps à créer du contenu.
(Psst : si vous voulez être tenu-e au courant de la prochaine date d’ouverture du programme, écrivez-nous à hello@jemecasse.fr)
- je peux juste mettre les choses en pause, pourvu que ma communauté est prévenue, sans avoir à me justifier et surtout à me culpabiliser de ne pas être opérationnelle.
Parce que c’est moi le boss. Ah! En étant salariée, même clouée au lit je me demandais si ce serait “mal vu” que je ne vienne pas au boulot. C’est tout de même fou quand on y pense !
Avoir une vie sans lundi, c’est aussi être capable de créer son environnement. Dans mon cas, il s’agit un environnement de lecteurs et clients ultra-bienveillants, et d’amis et de famille qui peuvent me rendre service.
C’est aussi un environnement où je peux travailler de chez moi, au chaud, sans avoir à affronter le vent ou le froid, tôt le matin, alors qu’il fait noir.
Je suis ravie d’avoir une vie comme celle-ci 🙂
Ce que j’ai appris
J’ai également appris que pour moi tout roule tant qu’il n’y a pas d’urgence. L’urgence peut être de tomber subitement malade, sans avoir le temps de prévenir qui que ce soit. Cela peut être un accident, ou devoir tout laisser tomber pour courir à la rescousse d’un proche. Et d’autres circonstances que je ne préfère pas imaginer.
Il est crucial d’avoir un environnement qui nous permette de faire ça, sans conséquences graves. C’est possible quand on est entrepreneur-e, mais c’est aussi possible quand on est salarié, pourvu qu’on ait bien choisi son emploi.
Et j’ai appris que même si j’avais de nombreuses choses en place pour opérer en cas d’urgences, il m’en manquaient – et j’ai décidé de les rajouter à mes objectifs pour 2016 (eh oui, on y pense déjà) :
- Mon contenu est trop “frais”
J’écris toujours mes articles le jour-même, surtout l’article du lundi car son objectif est de capturer mon état d’esprit du moment. Même si j’ai de nombreuses idées d’articles, je les écris rarement à l’avance. Ceci dit, cette expérience me fait réfléchir à d’autres manières de fournir de la valeur même si je ne suis pas présente.
J’ai déjà écrit près de 300 articles sur le blog, donc il est assez facile pour moi de les partager de nouveau, en étant certaine que de nouvelles personnes les découvriront. Ceci dit il y a une liste d’articles un peu plus intemporels que j’ai envie d’écrire depuis un moment. C’est l’occasion.
Pour les départs ‘planifiés’ (des vacances, un long voyage, une grossesse, ou même l’envie de prendre du temps pour soi), Anouk de Talented Girls et Kate Northrup m’inspirent.
Anouk a écrit cet article : Augmenter son lectorat en étant en vacances
Kate Northrup, après la naissance de sa fille a laissé son blog à une série de Baby sitters qui écrivent un article par semaine.
Objectif en 2016 – passer plus de temps à écrire du contenu “au cas où” – tout en favorisant la spontanéité de l’écriture sur le blog. Prévoir à l’avance mes périodes de pauses / vacances / retraites et créer du contenu pour (j’ai pas mal de ‘séries spéciales’ qui me viennent subitement en tête)
- Trop peu de personnes ont accès aux coulisses de jemecasse
La seule personne qui a accès à mon blog, c’est moi. Pour ce qui est des réseaux sociaux et des emails, nous sommes deux pour l’instant. Mais je rêve d’avoir un ‘Code Rouge, Alerte #2354‘ que je pourrais envoyer simplement par texto et qui permet aux personnes qui travaillent avec moi de savoir exactement quelles étapes suivre pour que l’opération ‘Je me casse’ continue à évoluer sans problème.
Évidemment, je vais mettre ce code en place – parce qu’il est trop cool – mais je compte surtout déléguer davantage de mes tâches à une ou des personnes qui pourront les faire aussi bien voire mieux que moi. Affaire à suivre…
Objectif en 2016 – bien s’entourer d’une équipe JMC en béton qui comprend les codes secrets
- Je travaille beaucoup
Vous le savez sûrement, je suis très ambitieuse. Je suis le conseil que je donne souvent : je rêve en grand.
En 2016:
- Je triplerai le nombre d’abonnés emails à JMC, et multiplierai par 5 nos abonnés sur Facebook
- Je doublerai mon chiffre d’affaire (au moins) – pour me permettre de passer encore plus de temps à créer des trucs vraiment cool
- J’écrirai et j’aurai publié deux livres
- Et en plus, je vais faire un show dans un théâtre !
Et vous imaginez que ce n’est pas une mince affaire. Prendre deux jours supplémentaires pour me reposer quand je n’étais pas au top de ma forme m’a fait me rendre compte à quel point mes journées sont intenses. Je peux rester concentrée sur une tâche deux ou trois heures d’affilée, et j’oublie souvent de faire des pauses. Ainsi j’ai rajouté un nouvel objectif :
Objectif en 2016 : Atteindre tous les objectifs précédents en travaillant beaucoup moins, et en m’amusant plus !
Plus généralement
Il s’agit d’avoir des fondations bien installées pour sa vie et son business, et de les consolider régulièrement. Je vous le rappelle : tout va bien tant que tout va bien. Or c’est quand les choses ne vont pas exactement comme on le veut qu’avoir une vie sans lundi, une vie dans laquelle vous vous sentez bien par défaut est IMPORTANT.
Et si tout ne se passait pas comme prévu, qu’est-ce que cela changerait pour vous ?
Posez-vous ces questions :
- Est-ce que mon entourage aujourd’hui est optimal : me soutient, me porte vers le haut, et surtout sera présent en cas de grosse galère ?
- Est-ce que j’ai les systèmes et personnes en place pour que mes tâches soient poursuivies en cas de pépin : à la maison, au travail, dans les autres obligations que j’ai (bénévolat, associations, hobbies?)
- Est-ce qu’il y a des choses à réparer / remplacer qui pourront m’être utiles plus tard (j’ai passé un mois sans numéro de téléphone français, jusqu’à ce que j’en ai besoin pour appeler des numéros spéciaux en France, arf.)
- Est-ce que financièrement je suis en mesure de parer à des imprévus ? – Économies, ressources autres que financières*, lancements/produits prévus?
- Est-ce que je suis en bonne santé, ou est-ce que j’ai des visites chez le médecin, dentiste, ophtalmo, autres spécialistes en retard ? – Comme les sportifs, faites des check ups réguliers !
- Est-ce que j’avance dans la direction de rêves et projets qui me font envie et d’une vie qui déchire ? Ou est-ce que je m’encombre d’opportunités qui me laissent froid-e?
Et surtout :
Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour améliorer tout cela, et m’assurer que j’ai des fondations solides en cas de pépin ?
Je vous laisse réfléchir à ces questions et me dire à votre tour dans les commentaires :
1 – Dites-nous une chose que vous avez déjà mise en place, qui facilite votre quotidien et qui sera utile en cas de pépin.
2 – Engagez-vous à faire une chose qui vous met en meilleure position en cas d’urgence.
Voila : je ne suis pas qu’optimiste, je suis hyper réaliste aussi. Rien ne l’emporte sur l’action !
(1)Pour en apprendre plus sur les ressources autres que financières, je vous invite à regarder mon webinaire : “Comment se casser avec peu d’argent.” Il fait partie d’une série de 4 webinaires lancés en août, sur le thème : se casser en toute sérénité :
- Comment savoir si c’est le bon moment de me casser ;
- Comment se casser avec peu d’argent
- Comment faire face au regard des autres quand on se casse
- Comment savoir mon projet à une chance d’aboutir.
Ainsi vous pourrez commencer à assurer vos arrières dès le moment de vous casser ^^
Pour recevoir les liens, et mots de passe pour accéder aux quatre webinaires, il suffit de cliquer ici et d’entrer votre adresse email.
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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