Jemecasse, par amour et avec amour

Ces derniers jours, notamment après avoir été interviewée par mon buddy Samuel sur BeYou, j’ai eu à me replonger dans un passé qui paraît aujourd’hui lointain. Qui étais-je avant? Parfois, il m’arrive d’oublier tellement qui je suis maintenant est évident.

Mais au moment de vous écrire aujourd’hui, j’ai décidé que j’avais – of course – des choses à dire, et que ces choses se résumaient, pour le moment, à répondre à deux questions : pourquoi et comment.

 

Le pourquoi

Il est facile de se laisser entraîner par le quotidien, les projets, la routine – même quand on kiffe ce que l’on fait. Il est aussi facile de se découvrir de nouvelles frustrations, de nouvelles angoisses, qui nous empêchent de prendre le recul sur le chemin parcouru et les barrières dépassées.

Alors, de temps en temps, je fais une pause. Et ce matin, en discutant avec une amie que vous rencontrerez au Sommet JMC, j’ai réalisé une chose : la vie n’a jamais été aussi belle que maintenant.

Je travaille dans des cafés, j’ai un ordi solide qui me permet d’écrire (et le téléphone qui va avec!). Je passe mon temps à communiquer avec des personnes inspirées, motivées, qui souhaitent du changement dans leur vie. Et chaque jour, je construis la personne que je veux être et ce que je veux vivre. Je peux aller au ciné à trois heures de l’après-midi. Je peux travailler sur un roman en plein milieu de la journée, sans que personne ne me dise plus que c’est un ‘hobbie’.

Et j’ai de l’argent en banque – des économies, plus que ce que je n’avais quand je “travaillais” (et que je dépensais tout).

Bien sûr, ma vie a son lot de peurs également. Encore ce matin j’ai écrit dans mon carnet:

“La liberté fait peur. Elle veut dire que l’on est responsable de tout ce que l’on fait. Elle veut aussi dire qu’il revient à nous de choisir de se focaliser sur le positif plutôt que le négatif. De se focaliser sur ce que l’on a, et pas ce que l’on n’a pas encore. La peur de ne pas avoir est pire que la peur de perdre, parce qu’on se trouve effrayé d’un futur qui n’est pas encore arrivé”.

En étant libre, je n’ai pas le choix : je dois créer au quotidien. Je dois offrir de la valeur. Je ne peux plus me cacher derrière un bureau à faire semblant de travailler. Je ne peux plus blâmer mes supérieurs ou la société pour ce qu’elle ne m’a pas donné. Tout ce que j’ai, et tout ce que je n’ai pas, vient de moi.

 

Pourquoi, aujourd’hui, ai-je choisi la liberté, même si elle me fait peur ? 

C’était un matin d’hiver. Un hiver très froid en Angleterre, celui de 2012 je crois. Les sols étaient enneigés et je devais aller travailler. Je vivais à 20 minutes à pied du boulot, et malgré la neige, bien sûr que je pouvais marcher. Et pourtant, j’ai appelé mon manager de l’époque pour lui dire que je ne pouvais pas venir. Le métro, les bus, trop dangereux. Il m’a répondu ‘ok’, mais je sais qu’il ne m’a pas cru.

D’autres jours, j’étais clouée sur le matelas, à regarder le plafond, à me dire ‘encore un peu, encore un peu’ avant de m’extirper du lit 10 minutes avant l’heure à laquelle je devais partir au boulot, le temps de passer sous la douche et d’avaler un toast. Et parfois, je ne dormais simplement pas de la nuit : qu’y avait-il à attendre du lendemain.

Mais le pire a été, les quelques mois avant de me casser, où je me disais : “Tu n’es bonne à rien. Ce que tu fais, ce n’est que du vent. Tu n’as rien à offrir”. Cela vous arrive, de vous dire ces choses-là? Parce que moi, tomber malade exprès, me casser la jambe pour ne pas aller bosser, ça me traversait l’esprit – et j’ai mis du temps à l’admettre.

J’avais tout ce qu’il fallait – honnêtement, si j’avais appris à avoir de la gratitude à l’époque, j’aurais sûrement été mieux – et je me sentais vide, et inutile, et nulle.

Et puis, ‘Je me casse’ m’a sauvé. Un jour, j’ai eu l’idée, un jour j’ai écrit, et le monde devenait possible à nouveau. En écrivant ces mots, je sens ma poitrine se gonfler, et le soleil me caresser la joue. Je me casse m’a sauvé. Parce que j’ai pu enfin faire une chose que je faisais avec plaisir et facilité: écrire. Que j’ai pu rencontrer des personnes qui l’avaient fait. Parce que j’ai réalisé que non seulement je n’était pas seule, mais que j’étais utile. Que je pouvais changer les choses à mon échelle.

J’ai choisi la liberté, malgré les peurs et les angoisses, parce que c’est être libre qui me permet d’être qui je suis, en entier, sans compromis.

 

Pourquoi JMC

JMC – Je me casse – est venu d’une impulsion, comme ça. Un cri de guerre, un appel au secours. Mais surtout, un message fort est profond :

Celui que chacun-e d’entre nous a un ou des talents unique-s et qu’il est de notre responsabilité de les mettre au service du monde.

Absolument personne ne devrait se sentir malheureux en donnant son temps et son énergie.

Absolument personne ne devrait se sentir petit, ou faible ou inutile.

Tout le monde a le droit – et la responsabilité – de choisir la vie qu’il veut vivre. C’est mieux pour nous, c’est mieux pour les autres, c’est mieux pour les générations qui suivront, et au final, c’est mieux pour la planète.

Je me casse, c’est pour montrer qu’on est toute une communauté à croire que la vie est trop courte pour se faire ch*er, et que nous ne sommes pas sur Terre pour souffrir.

Mais écrire ne suffisait pas. Il fallait permettre l’action concrète, c’est comment, mon deuxième bébé DIATC (Des Idées à Tout Casser) a vu le jour.

 

Pourquoi Des Idées A Tout Casser

Sans la création de JMC, je ne sais pas où je serais aujourd’hui, honnêtement. A l’époque noire où je me sentais moins que rien, j’avais envie qu’on me tende la main – qu’on me dise: “je comprends exactement ce que tu ressens. Viens, on va passer à l’action.” Il existait quelques offres de ce genre – mais rien en français, et rien qui réponde à mon problème principal : je voulais bien me casser, mais je n’avais aucune idée de quoi faire d’autre.

Plus d’un an après la création de JMC, me voici assise sur le sol de mon appartement à me dire : “je suis sûre que je peux faire plus. Je suis sûre que je peux offrir davantage. Il y a tellement à dire, mais comment?”. Et j’ai recherché tous les emails qui m’avaient envoyés par des lecteurs bienveillants, et deux questions revenaient :

“Comment trouver une idée qui me plaise, qui me ressemble?”

“Comment en vivre?”.

Et je l’avais, la solution. J’allais offrir à ma communauté exactement ce qu’elle me demandait.

Comment

Avec JMC, j’ai exploré pendant plusieurs mois. J’ai écrit – j’ai lancé Une vie sans lundi, puis j’ai organisé des événements à Paris. Pendant ce temps, j’expérimentais. J’enseignais en classe de maternelle,  j’apprenais à coder. Et je devenais la personne que je voulais être.

 

C’est pour ça qu’à l’arrivée de bébé numéro 2, j’étais prête!

L’objectif serait simple : aider un groupe de personnes à trouver une idée d’activité qui leur ressemble et qui rapporte.

L’exécution serait moins simple : ces personnes devraient travailler sur elles, et apprendre à se connaître comme moi j’avais appris à me connaître. Ce serait inévitable. Ensuite, on pourrait passer à l’action.

La forme : quand j’ai lancé Des Idées A Tout Casser, les vidéos étaient à la mode (elles le sont toujours, et marchent très bien). Mais moi mon truc, c’est écrire, et gribouiller sur des feuilles… et parler ! Alors j’ai décidé que j’allais juste faire ça. Et y mettre autant de moi que possible.

J’ai passé nombre de dimanches à écrire 6 ebooks de 40 à 100 pages chacun (oui oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais avec ce programme, j’ai écris l’équivalent d’un bon gros roman).

Et je ne voulais pas d’un programme automatique, qui avancerait sans moi, alors j’ai intégré des discussions de groupe (qui me donnent mon boost d’énergie de la semaine), où non seulement je réponds aux questions, mais surtout, je passe un bon moment à rigoler et à recevoir de l’amour de ma communauté 🙂

Préparation DIATC | Je me casseJ’ai décidé d’oublier tout ce que j’avais lu, et absorbé, et de vraiment partir de ce que je savais moi : commencer avec une page blanche, de nouveau assise sur le sol, et me rappelant les étapes que j’avais suivi pour me casser moi.

C’est ainsi que j’ai décidé de bannir le mot compétences pour le remplacer par ‘talents’. C’est ainsi que j’ai décidé d’affirmer que tout est possible. Et que j’ai commencé à faire des dessins maladroits dans mes ebooks.

Parce qu’un ebook plein d’écriture, ça manque de couleur quand même ! (Un petit aperçu ici 🙂

Alors j’y ai mis des dessins, des couleurs, des illustrations, pour rendre ce qui pourrait sembler être un ‘simple produit d’accompagnement’ quelque chose d’unique et spécial, qui serait uniquement moi !

JMC était mon premier bébé, et je le vois grandir sur des bases solides. Je suis fière.Des Idées A Tout Casser est son petit frère, un monde en lui même, et je vois des premières loges la transformation qu’il crée autour de lui.

 

AUJOURD’HUI

C’est un peu émue que j’écris ces mots, honnêtement. J’ai un sourire béat sur les lèvres. Je peux faire une pause et me dire : “c’est bien.”

Des Idées A Tout Casser, comme JMC, grandit et devient tellement plus !

La communauté grandit, et avec elles les possibilités semblent infinies. J’ai décidé d’organiser des événements physiques réguliers pour se retrouver et échanger. J’ai décidé d’offrir l’accès au programme à vie. J’ai décidé de créer du contenu rien que pour eux (parce que je les aime, et qu’ils me donnent beaucoup), des ebooks, des webinaires, le ciel est la limite.

J’ai décidé de voir grandir cette communauté de gens géniaux, et motivés, et plein d’espoir, qui une idée à la fois, comptent changer le monde autour d’eux.

 

Pourquoi et comment je fais ce que je fais

Par amour et avec amour. En commençant cet article, je me suis dit: “Des Idées A Tout Casser a ouvert ses portes, je dois le dire sur le blog”.

Mais comment le dire ? – comment vous montrer à quel point c’est tellement plus qu’un programme d’accompagnement. Que c’est tellement plus que des centaines de pages et des exercices.Des Idées A Tout Casser, c’est l’opportunité de créer pour soi quelque chose de nouveau. Une réalité et une vie différentes. 

Par amour… des mots, des gens, du monde qui m’entoure, et… avec l’amour d’une mère qui même si elle a des doutes, a confiance dans le fait qu’en donnant tout ce qu’elle a de beau et de bon, elle fera une différence.

 

En vous écrivant ce long message, et en vous permettant de savoir ce que je fais, pourquoi je le fais et comment je le fais, 1) je vous présente peut être la solution à un problème qui vous empêchait, comme moi de dormir la nuit, 2) je vous donne l’autorisation, à vous aussi, de montrer au monde de quoi vous êtes capables.

Je vous donne toute l’énergie, tout l’amour que j’ai pour l’humain et pour le monde qui m’entoure. Je fais ce que je fais parce que je sais qu’on peut changer le monde. Et je peux le faire parce que des personnes croient dans le fait que je peux changer le leur.

 

L’autre jour, j’ai remercié ma communauté ‘Des Idées A Tout Casser’ – car sans elle, et sans son investissement (en argent, en temps, en énergie!) dans le programme, je ne pourrais pas aujourd’hui être assise à un café londonien ensoleillé, à écrire un article si long sans être stressée par l’heure qui passe.

Non. Je serais sûrement devant un écran blanc, dans un open space sans lumière naturelle, à réfléchir à quelles stratégies mettre en place et quelle patte graisser pour obtenir ma première promotion. Celle qui m’offrirait un peu plus d’argent, et beaucoup moins de liberté. Et les 130 personnes qui ont fait le programme ces derniers mois n’auraient peut-être jamais entendu parler de moi.

 

Je veux voir davantage de personnes vivre en étant épanouies et reconnues pour leurs talents. Et je suis en mesure de les accompagner sur le chemin.

Si tu fais partie de ces personnes, les portes de ‘Des Idées A Tout Casser’ sont grandes ouvertes, pour toi. On t’attend 🙂

 

Des Idées A Tout Casser | Jemecasse

 

 

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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