Une vie sans lundi #104 – Nous ne sommes pas sans peur, au contraire
Bonjours chers amis de la JMC Family.
Comme beaucoup d’entre vous le savent, jeudi j’anime un atelier géant dans un théâtre parisien, sur le thème ‘Une vie sans lundi’ (+d’infos ici). La dernière fois que j’ai parlé devant une large audience, c’était en décembre 2014. Depuis je me suis faite très rare, voguant entre Londres et Paris.
C’est également la première fois que je vais en direct, partager avec vous les grandes lignes de ma philosophie. Vous la retrouvez sur le blog, dans mes webinaires. Mais en 2 heures je compte véhiculer un concentré de ce en quoi je crois vraiment, et vous permettre de le voir à travers mes yeux.
Et je n’ai pas peur.
Ou, plus justement, j’ai peur. Mais je suis habituée au sentiment.
On pourrait croire que pour se casser sans le sou, se dévoiler sur un blog, vendre, animer des communautés, créer des choses sans savoir si elles vont marcher – il faut être vachement courageux, voire carrément sans peur.
Que pour décider chaque jour de dire non aux compromis, de jouer l’équilibriste entre ses envies et les possibilités du monde réel, pour permettre à ses projets de voir le jour, pour dire non, pour dire fuck, ET EN PLUS inviter des milliers d’êtres humains à croire que c’est possible, il faut arriver à vivre sans peur.
On pourrait croire que pour créer, être entrepreneur-e, artiste, écrivain-e, jongler entre plusieurs vies, et simplement suivre son propre chemin, il faut maîtriser l’art d’ignorer la peur. Il faut être un guerrier froid et puissant qui a appris à faire taire ses émotions à coup de droites sur un mur en béton.
Eh bien c’est tout le contraire.
Depuis que je me suis cassée, la peur est comme une deuxième peau.
Elle me rend visite tous les jours. Tous les matins, quand je rédige mes pages d’écriture libre, elle est là, sous une forme ou sous une autre :
“Et si on ne rigole pas à mes blagues ?” “Et si je ne touche personne avec ce que je dis ?” “Et si je crée des personnes mécontentes ?” “Et si les journalistes présents (il y aura des journalistes) me démontaient complètement et publiquement ?”.
Et pas besoin d’un théâtre pour me faire flipper, j’y arrive bien toute seule :
“Et si cet article dans lequel je mets autant de cœur n’a aucun succès ?”
“Et si cette fois – personne ne s’inscrit à mon programme à cette session (au fait, les inscriptions sont ouvertes depuis ce week-end, je vous en parle plus bas) ?”
“Et si en m’exposant, je m’attire des commentaires négatifs, des insultes ?”
“Et si en fait depuis le début je dis de la merde et que quelqu’un s’en rend compte ?” (Je vous rassure, je ne dis pas de la merde, c’est pour illustrer)
“Et si on ne m’aime pas, que je me retrouve sans le sou, que je déçois, que je perds mon mojo ?”
“Et si subitement, je ne sais plus écrire ? Que mon ordi prend feu ?”
“Et si le jour où j’ai une famille, je n’arrive pas à suivre mes propres conseils et à tout équilibrer ?”
“Et si mon livre est nul ? Et si je me tape la honte ?”
Tous les jours, mes amis, tous les jours, une question comme celles-ci pointe le bout de son nez. Tellement que je l’attends avec une réponse toute faite :
C’est pas grave.
Peu importe ce qui peut m’arriver aujourd’hui, à part si ça implique que moi ou quelqu’un de proche perde la santé, ce n’est pas bien grave.
Au mieux ce sera génial de ouf. Au pire, ce sera une expérience.
Dans tous les cas, si je vais dans la direction de ce que j’ai envie, je ne peux pas me tromper.
Ainsi ne croyez pas que la peur présente dans votre ventre est anormale. Je la vois chez moi. Je la vois chez mes amis. Je la vois chez mes collègues entrepreneur-e-s et écrivains, artistes et sportifs. Je la vois chez mes client-e-s. Elle est présente, normale et nécessaire.
Si elle est là, c’est qu’enfin vous commencez à faire des choses importantes pour vous. Que vous touchez du doigt des décisions qui ont un enjeu, qui vous tiennent à coeur, au corps. Enfin, vous sortez de votre zone de confort. Enfin vous n’êtes plus un robot qui suit le chemin tout tracé. Enfin vous vous posez des questions différentes : si je le fais, ça donne quoi ?
Enfin vous nous montrez qui vous êtes.
Plus vous avancerez sur le chemin de créer une vie qui vous ressemble, plus vous comprendrez et accepterez que vous ne contrôlez pas les éléments extérieurs. Plus vous accepterez de ne pas savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Plus vous comprendrez que c’est cela qui rend la vie intéressante et stimulante. Plus vous serez curieux-se. On ne sait pas, et c’est tant mieux. Cela rend le voyage tellement plus excitant.
Vous n’avez pas le contrôle, mais vous avez le pouvoir de prendre vos propres décisions, toujours. De choisir la direction dans laquelle vous voulez aller, et les actions que vous allez mettre en place. De décider de dire stop, et de créer quelque chose de beau et de bon pour vous.
Apprenez à danser avec la peur. Elle est signe que les choses bougent, elle vous secoue. Et bientôt elle sera tellement familière qu’elle ne vous empêchera plus d’avancer. C’est elle qui vous guidera.
Nous ne sommes pas sans peur. Au contraire.
A vous :
De quoi avez-vous peur aujourd’hui ? Comment parvenez-vous à avancer malgré la peur ?
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.