Une vie sans lundi #64 – Comment je vis

Note importante : cet article date de février 2015, depuis ma situation financière a bien changé, mais il vous montre ma réalité financière de l’époque. Pour une version plus à jours de l’histoire financière de JMC, vous pouvez en lire davantage ici.

Ces dernières semaines, plusieurs personnes – non connectées – m’ont demandé comment je vivais. A savoir, si je vivais de mon (mes) activités, et si j’en vivais bien.

J’ai réalisé à ce moment là que si je parle de temps en temps d’argent, je n’ai jamais pris le temps d’expliquer comment se passaient les choses pour moi – à voir comme un exemple de quelqu’un qui s’est cassé plutôt qu’un exemple à suivre 🙂

La réponse est: oui, je vis de mon blog… mais parce que je n’ai pas beaucoup de frais.

 

Comment je vis: Une histoire financière de JMC

J’ai quitté mon emploi salarié en octobre 2013 pour prendre un congé sabbatique, et j’ai démissionné en 2014.

Pendant ce congé sabbatique, je ne recevais pas de revenu, et n’étais éligible à aucune aide. Du coup j’ai fait plusieurs petits boulots: j’ai fait des traductions en freelance, j’ai donné des cours à la maternelle, et surtout j’ai donné des cours de maths à des élèves de collège et lycée (c’est ce que j’ai préféré).

Mais ce n’était pas assez pour vivre dans un appartement parisien! Heureusement, j’habitais avec mon compagnon qui supportait une grande partie des frais pendant que j’opérais ma transition (et que je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire de ma vie!).

Les premiers sous de JMC sont rentrés à mes premiers événements, début 2014, mais cela représentait un maigre bénéfice, et la vocation n’était pas vraiment d’en faire du profit.

A partir de juillet 2014 je me suis également mise au développement web, et ai commencé mon premier projet avec une startup (qui a duré 3 mois). C’étaient les premiers ‘vrais’ sous de ma nouvelle vie.

En novembre, j’ai lancé le programme ‘Me casser mais vers quoi’ avec Marjorie Llombart qui a eu beaucoup de succès – C’était les premiers ‘vrais’ sous avec JMC. Et à partir de là, j’ai lancé une offre d’accompagnement, et un site de membres.

 

Le lancement de ces produits a été un assez grand tournant pour JMC. C’est arrivé au moment où je me suis dit: je peux apporter quelque chose – je peux aider les gens à se casser, à se sentir mieux.

Et au-delà de cela, je dois le faire.

Après un an d’écriture, de rencontres, et d’événements où je faisais venir des personnes inspirantes, c’était à moi d’inspirer avec plus que des mots sur le blog.

Ainsi, on peut dire que mon activité commerciale sur JMC a commencé il y a environ trois mois.

Cela m’a permis d’arrêter tous les petits boulots, de me consacrer à lancer ces services, et développer de nouveaux produits.

Financièrement, je suis assez satisfaite de ces débuts. En bonne française, je n’écrirai pas les chiffres publiquement, mais je répondrai si vous m’écrivez. Mes premiers clients sont formidables, et à chaque session, je me dis que je ne me suis pas trompée.

Je change le monde, à ma façon, et cela me donne la sensation de voler. [Tweete-ça!]

 

Ceci dit, je n’ai pas encore atteint mes objectifs financiers (en même temps, après trois mois…).

Je veux vivre confortablement, dans une grande maison entourée d’arbres 🙂 Je veux pouvoir investir, m’acheter de belles chaussures, et devenir indépendante financièrement. Et c’est un chemin, qui implique des compromis.

Par exemple, je ne pars pas ou peu en vacances. Je fais rarement du shopping – et encore moins impulsif. Je fais attention à ce que je mange, et pour être honnête, mon alimentation se limite à très peu d’éléments différents, plus nourrissants qu’extravagants (riz, légumineuses, lentilles, oeufs, de la viande quand je sors, mais rarement à la maison).

Ce sont des compromis qui me vont aujourd’hui (niveau alimentation, je ne suis pas sûre que ça change avec plus de sous!) car ils sont en ligne avec ce que j’ai choisi comme vie.

Maintenant que les choses sont lancées, je n’exclus pas le fait de reprendre une activité salariée à côté, du moment qu’elle me permet de grandir et de me nourrir, en termes d’expériences et d’inspiration.

 

Aussi je ne fais pas l’apologie de vivre une vie avec peu d’argent. Cela dépend des besoins de chacun.

D’abord on voit ce dont on a besoin et envie, ensuite on voit combien ça coûte. [Tweete-ça!]

Ça peut être 1 000 euros par mois, 4 000 euros par mois, 10 000 euros par mois. Ce n’est pas vraiment le chiffre qui compte, mais le genre de vie que l’on veut.

Comme je vous le disais au tout début de ce blog, financièrement, j’étais un désastre quand j’étais salariée. Je crois que pour moi dépenser sans compter était un moyen de compenser ce qui me manquait dans ma vie telle qu’elle était.

Depuis, j’ai appris le minimalisme financier, et aujourd’hui je me rends compte que dépenser dans la mesure de ses moyens est un acte d’amour de soi. Car ce sont des soucis qu’on s’évite à terme.

 

Comment je vis, en dehors des finances?

Assez simplement, en fait. Je passe beaucoup de temps chez moi. Certains diraient même que je suis casanière…

Je sors avec mes amis, je prends des cafés avec les connaissances que je me suis faites via JMC, je sors rarement en boîte, et mon activité préférée, c’est me caler dans un canapé et lire pendant des heures.

Je le disais dans mon article flash de la semaine dernière, je n’ai pas l’ambition de faire le tour du monde ou de vivre une vie d’aventures extraordinaires. Au fond, j’aime bien le confort. Le confort d’être avec ceux que j’aime, dans un cadre protecteur.

Ensuite, j’aime beaucoup découvrir, mais à mon rythme, et sans but précis. Cela veut dire lire, visiter des musées, aller au théâtre, me balader pendant des heures dans Paris, exister. Je suis une introvertie / extravertie – J’aime passer 50% du temps seule, et 50% du temps bien entourée 🙂

 

J’avais envie d’écrire cet article par souci de transparence.

Je l’écris souvent, mais je n’ai pas envie que certains d’entre vous disent non à leur vie sans lundi parce que ça a l’air difficile et compliqué. Ce n’est pas facile, et je n’ai toujours pas fini de payer les crédits que j’ai engrangés ‘avant’, mais il vaut la peine de vraiment réfléchir à ce que l’on veut faire.

Et il n’y a pas à laisser tomber son confort totalement. En France, on a la chance d’avoir le Pôle Emploi! Et vous avez peut-être la chance d’avoir comme moi des proches qui soutiennent votre transition.

De même, je n’ai pas envie que vous fonciez tête baissée en vous disant que si d’autres le font, c’est votre tour, sans vraiment réfléchir à ce dont vous avez envie.

C’est OK de prendre son temps. Le plus important c’est d’admettre que l’on veut une vie différente. Après à nous de la mettre en place. Mais il n’y a pas de pression à le faire rapidement.

Si je pouvais parler à la ‘moi’ d’il y a deux ans, je lui aurais dit de simplement admettre qu’elle veut se casser, et de commencer à mettre les choses en place pour le faire sereinement (j’ai décris trois étapes ici).

 

A votre tour maintenant – J’aurais bien aimé savoir:

Si vous vous êtes cassé-e, comment avez-vous géré financièrement?

Si vous ne l’avez pas encore fait, qu’est-ce que vous appréhendez en particulier? Dites-le nous dans les commentaires!

 

Credit photo: Free Colorful Spring Blossoms in Pink on Blue Sky Creative Commons via photopin (license)

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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